mardi 20 avril 2010
Intégrité et
honnêteté sont sur toutes les
lèvres au cocktail de
financement du Parti Québécois
Richelieu
Les valeurs
d’intégrité et d’honnêteté
étaient sur toutes les lèvres,
lundi soir, au cocktail de
financement du Parti Québécois
Richelieu.

Marcel Fafard,
Stéphane Bédard et Sylvain
Simard
L’activité qui a réuni une
centaine de personnes a d’abord
vu le président de l’exécutif
local, Marcel Fafard, s’indigner
du refus du premier ministre
Jean Charest d’instituer une
enquête publique sur l’industrie
de la construction.
« En
refusant de tenir cette enquête
pour mettre fin à la corruption
et à la collusion dans
l’industrie et en identifier les
responsables, le gouvernement
libéral contribue à ce que
soient élevés au rang de
suspects tous les entrepreneurs
et tous les syndicalistes dont
l’immense majorité est honnête.
C’est un climat détestable,
malsain, dont il est plus que
temps de sortir. »
« Il se
fait, en chambre, depuis des
mois, un travail de tous les
instants pour rappeler à ce
gouvernement quelles sont ses
obligations et s’il est un
devoir dont il devrait
s’acquitter, poursuit Sylvain
Simard, député de Richelieu,
c’est bien de s’assurer que
l’administration publique ne
manque jamais de rigueur. Que
personne ne pense que c’est une
partie de plaisir pour nous du
Parti Québécois de répercuter à
Québec les scandales que nous
apprennent chaque semaine les
journalistes d’enquête. C’est un
devoir qui nous incombe pas un
plaisir. Au moment ou le
gouvernement vient chercher des
milliards de dollars dans les
poches des Québécois en hausses
de taxes et de tarifs, il est
navrant de le voir perdre le
contrôle des dépenses et refuser
une enquête dans la
construction.»
Stéphane
Bédard, leader parlementaire de
l’Opposition officielle et
invité d’honneur du
cocktail, abonde dans le même
sens. «
Quand le premier ministre dit je
ne ferai pas de commission
d’enquête, alors que même les
policiers la réclament, il
entraîne le Québec dans une
crise des institutions sans
précédent. En refusant de faire
le ménage et d’éradiquer la
collusion, le gouvernement
accepte que nous perdions comme
Québécois des milliards de
dollars par année. Et il pense
ensuite qu’augmentations de
taxes et de tarifs passeront
comme lettre à la poste. Quand
le premier ministre affirme que
ce n’est pas beau ce qu’il a
entendu la semaine dernière à
l’Assemblée, sait-il qu’on ne
traduit même pas la moitié de l’écoeurement
des gens? La situation est
intolérable et il est temps que
les Libéraux s’en rendent compte
» a conclu le député de
Chicoutimi.
Marcel Fafard |