jeudi 25 février 2010
Katimavik :
expérimenter pour mieux
s’orienter
Montréal, le 24
février 2010 – Ça y est, le
compte-à-rebours est commencé !
En cette période de l’année, des
milliers de jeunes sont en
pleine réflexion quant à leur
choix de carrière. Si certains
savent déjà depuis longtemps en
quoi se diriger, plusieurs
hésitent encore… Un moment qui
peut devenir angoissant, aussi
bien pour les jeunes que pour
leurs parents.
Rangez vos
tisanes à la camomille et
annulez vos sessions de
méditation : il y a de la
lumière au bout du tunnel !
Katimavik est une option tout
indiquée pour les jeunes qui ont
besoin de plus de temps,
d’expériences concrètes et de
réflexion active pour décider de
leur avenir. Le tout dans
l’environnement structuré et
sécuritaire d’un programme
jeunesse qui a depuis longtemps
fait ses preuves.
Prendre le
temps de se connaître
Tous les conseillers en
orientation vous le diront :
bien s’orienter, c’est d’abord
apprendre à se connaître. Selon
Isabelle Falardeau,
conférencière et conseillère en
orientation au Collège de
Maisonneuve, «il est primordial
de connaître sa personnalité,
ses champs d’intérêt, ses
compétences, ses valeurs et le
rôle qu’on veut jouer dans la
société. Il faut partir de soi
pour savoir où aller». Et sortir
de son cadre de vie traditionnel
pour apprendre à mieux se
définir, c’est exactement ce que
propose Katimavik à ses jeunes
participants.
Pendant toute
la durée de leur expérience de
six ou neuf mois, les
volontaires Katimavik auront à
travailler en commun avec dix
autres jeunes de leur âge,
provenant non seulement des
quatre coins du pays, mais aussi
de milieux sociaux très
diversifiés. Ensemble, ils
mèneront à bien des projets au
service de la communauté. «Nos
volontaires ont mis sur pied un
atelier de sensibilisation aux
changements climatiques qu’ils
ont par la suite présenté dans
les écoles secondaires» explique
Catherine Côté, agente de
projet. « Tout au long du
projet, ils ont eu l’occasion de
confronter leurs opinions, leurs
valeurs et leurs façons de
faire. Ce fut pour eux une
expérience formatrice qui leur a
permis non seulement de mieux
identifier leurs forces et leurs
faiblesses, mais aussi
d’apprendre à communiquer
positivement qui ils sont et ce
qu’ils veulent».
En quittant le
confort du cocon familial et en
se plongeant dans des situations
nouvelles, les jeunes qui
participent au programme
viennent aussi à s’ouvrir à des
réalités jusqu'alors
insoupçonnées. Ils en gagnent
alors beaucoup en maturité. « La
deuxième communauté où j’ai
séjourné à Katimavik était
Iqaluit, dans le nord du Canada.
Je n’avais jamais côtoyé de près
des autochtones auparavant,
encore moins des Inuits. Avoir
un accès direct à leurs valeurs,
à leurs traditions et à leur
vision des choses m’a aussi fait
réfléchir sur les miennes et sur
le sens que je voulais donner à
ma vie», raconte Jérôme Cayer,
finissant du programme.
Valider ses
choix par l’expérience pratique
Un autre conseil souvent
prodigué par les professionnels
de l’orientation : rien de mieux
que l’expérience pratique pour
découvrir la réalité d’un
domaine d’emploi et pour savoir
s’il nous convient. Les jeunes
qui prennent part à Katimavik
ont la chance d’effectuer deux
ou trois stages de travail
volontaire de trois mois chacun
dans des organismes à but non
lucratif reconnus, œuvrant dans
des champs d’action aussi variés
que la protection de
l’environnement, la mise en
valeur du patrimoine, la lutte
contre la pauvreté, l’éducation,
les médias, les services
sociaux, etc.
Si les
volontaires ont leur mot à dire
quand il s’agit de choisir leur
placement de travail, on laisse
aussi place à l’ouverture
d’esprit. « Il n’est pas rare de
voir des volontaires se
découvrir une vraie passion pour
leur milieu de travail, alors
qu’ils n’étaient pas très
enthousiastes au départ »
commente Véronique Frigon,
coordonnatrice régionale. «
C’est justement un des objectifs
de Katimavik : créer un milieu
propice pour explorer, se mettre
au défi, essayer de nouvelles
choses. Au risque de se tromper,
mais aussi de faire de belles
découvertes! », ajoute-t-elle.
Mieux
s’orienter… tout en obtenant des
crédits au collégial?
Vivre une expérience comme
Katimavik tout en poursuivant
son cheminement scolaire, est-ce
possible? Reconnaissant que le
programme Katimavik propose à
ses volontaires une expérience
unique d'éducation non formelle,
le Cégep Marie-Victorin offre
depuis cet automne aux
participants québécois la
possibilité d’effectuer, pendant
leur projet, jusqu’à
l’équivalent d’une session
complète en sciences humaines.
Ces cours sont crédités par le
MELS et reconnus dans l’ensemble
du réseau collégial du Québec.
Pour plus d’information à ce
sujet, consulter le
http://www.katimavik.org/news-396/Nouveau-partenariat-avec-le-Cegep-Marie-Victorin
À propos de
Katimavik
Katimavik vise à former des
citoyens responsables tout en en
contribuant de manière
importante aux communautés
canadiennes par le biais d’un
programme national de service
volontaire pour la jeunesse.
Depuis 1977, Katimavik a changé
la vie de près de 30 000 jeunes
Canadiennes et Canadiens, tout
en contribuant à la croissance
socio-économique de plus de 2
000 communautés d’un bout à
l’autre du pays. Pendant leur
expérience de six ou neuf mois,
les participants âgés de 17 à 21
ans vivent avec dix autres
jeunes dans deux ou trois
communautés au Canada où ils
travaillent de 28 à 35 heures
par semaine comme volontaires
dans divers organismes sans but
lucratif. De plus, les
participants bénéficient d’un
programme d’apprentissage axé
sur le développement de
compétences personnelles,
professionnelles et sociales en
matière d’engagement citoyen, de
mode de vie sain, de découverte
culturelle, de langues
officielles, de communication,
d’environnement et de
planification de projets.
Les inscriptions pour nos
programmes offerts en 2010-2011
sont présentement en cours. Pour
plus d’information sur Katimavik,
visitez notre site web au
www.katimavik.org ou notre
blogue au
www.gokatimavik.com
Andréanne
Sylvestre
Site Web:
www.katimavik.org
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