Visite de Pauline
Marois à Sorel-Tracy
Création d’une Banque de
développement économique du
Québec
SOREL-TRACY
(Annie Bourque), 3 août 2012 -
Au cours d’une
conférence de presse ce matin,
devant la presse nationale, la
chef du Parti Québécois Pauline
Marois a promis de créer la
Banque de développement
économique du Québec,
«un
guichet unique qui soutiendra la
création et l’essor des
entreprises.»
Cet engagement provient d’une
proposition adoptée par les
militants du PQ lors de leur
dernier congrès en avril.
«Notre
volonté, c’est de corriger ce
que le gouvernement libéral a
mis de côté. Cela existait le
capital de risque et le
pré-démarrage pour les
entreprises. Les libéraux ont
tout liquidé parce que les
institutions et le gouvernement
devaient faire de l’argent.»
« On
veut simplifier la vie de
l’entrepreneur et l’aider dans
son démarrage d’entreprise»,
mentionne-t-elle.
Mme Marois a martelé aux
journalistes que ce nouvel outil
sera plus efficace et diminuera
la bureaucratie.
La Banque aura un mandat de
concertation locale et régionale
avec les CLD (Centres locaux de
développement).
«La
Banque sera présente dans 17
régions du Québec. Elle offrira
du capital de risque, des prêts
directs et des garanties aux
PME, aux entreprises d’économie
sociale ainsi qu’aux
collectivités.»
«Cela
évitera à l’entrepreneur de
frapper à 10 portes différentes»,
a expliqué Mme Marois.
La proposition du PQ permettra
de revoir complètement
l’allocation du capital de
risque public, notamment la
formule controversée des Fonds
d’intervention économique
régionaux (FIER).
«Les
FIER nous ont démontré que trop
souvent des intérêts privés liés
au Parti libéral ont pu
détourner des sommes
essentiellement publiques
destinées aux entrepreneurs
régionaux. Nous devons être en
mesure d’exercer un contrôle
plus rigoureux sur l’attribution
des sommes consacrées au
développement de nos régions. Il
faut s’assurer que cet argent
serve réellement au
développement économique
régional.»
Mme Marois a ajouté au
SORELTRACY MAGAZINE que
cette proposition n’est pas une
réplique à Jean Charest qui
l’accusait de ne pas accorder
d’importance au développement
économique.
«L’état
actuel du budget du gouvernement
du Québec est une catastrophe en
terme de croissance et
d’endettement. Pour les leçons
de Jean Charest, on repassera.»