mercredi 13 juin 2012
Première
assemblée de fondation d’Option
Nationale

Un technicien en éducation
spécialisée, Michaël Rocheleau,
originaire de Val-D’Or, mais
demeurant à Sorel-Tracy depuis
1996, est le nouveau candidat
d’Option nationale dans le comté
de Richelieu.
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Le candidat d'Option
nationale dans le comté
de Richelieu, Michael
Rocheleau pose devant la
photo de son chef,
Jean-Martin Aussant qui
brillait par son absence
hier soir. |
Hier soir, tout
le monde, partisans et
journalistes attendaient la
venue du chef de l’Option
nationale et député de Nicolet-Yamaska,
Jean-Martin Aussant, né à
Sorel-Tracy, a-t-on appris.
Malheureusement, celui-ci était
absent au Centre Desranleau de
la rue Ramezay à Sorel.
Quelle est donc la raison de son
absence?, a-t-on demandé cet
après-midi à Mylène Gauvreau,
attachée de presse de M. Aussant.
«L’Assemblée nationale est
présentement en session
intensive. M. Aussant n’avait
pas le choix de rester à Québec»,
a affirmé Mme Gauvreau, cet
après-midi, au cours d’un
entretien téléphonique.
Les médias régionaux avaient été
convoqués à 18 h 30 pour
souligner cette première
assemblée de fondation d’Option
nationale en Montérégie. Après
plus d’une demi-heure de retard,
la réunion a enfin commencé par
la présentation des nouveaux
candidats dont Michaël Rocheleau,
un jeune homme de 26 ans qui se
présente dans Richelieu.
La plupart des candidats ont
tous louangé le chef fantôme
Jean-Martin Aussant.
«C’est
un chef inspirant qui s’adresse
à mon intelligence qui a risqué
son siège par conviction»,
a dit Sylvain Gauthier, le
candidat dans Vachon.
De son côté, le candidat dans
Taillon, Julien-Alexandre
Bilodeau a parlé du courage de
M. Aussant.
«Un
homme qui va au bout de ses
convictions et un chef qui
inspire confiance.»
M. Bilodeau a terminé son
allocution en parlant de la
fierté nationale des gens qui
marchent dans les rues faisant
allusion aux nombreuses
manifestations de la métropole.
Quant à Jérôme Saint-Amant,
candidat dans Saint-Hyacinthe,
un enseignant de formation, il a
soutenu être un fervent
défenseur de la cause
souverainiste.
«Chez
nous, c’est de père en fils»,
a-t-il précisé. M. Saint-Amant a
pris sa carte de membre de
l’Option nationale après avoir
écouté une entrevue de M.
Aussant à Paul Houde au 98,5 FM.
«J’ai
entendu un message clair,
limpide et sans ambiguïté. J’ai
hâte de prendre ma retraite et
de parler autre chose que de
souveraineté», a-t-il
mentionné.
Puis, le candidat dans
Richelieu, Michaël Rocheleau
s’est présenté à l’assistance en
parlant de son cheminement
personnel.
«J’ai décidé de faire un
retour aux études en
entreprenant une maîtrise en
travail social»
Ce vendredi, M. Rocheleau
participera avec le Groupe
d’économie solidaire du Québec (GESQ)
à une conférence des Nations
Unies sur le développement
durable qui se tiendra à Rio, au
Brésil. D’ailleurs, M. Rocheleau
croisera peut-être le premier
ministre Jean Charest qui sera
sur place. Que fera M. Rocheleau
au Brésil?
«Je suis invité à la suite
d’un stage que j’ai effectué
comme agent au Carrefour
Jeunesse emploi. J’ai l’embarras
du choix quant aux activités. Il
y en a plus de 600. Sur place,
il visitera une entreprise de
type d’économie solidaire. »
M. Rocheleau a parlé
de sa motivation: réaliser
l’indépendance du Québec.
«Les
Québécois pourront ainsi être
libres de gérer leurs impôts et
d’avoir droit à la santé sans se
ruiner.»
Le candidat dans Richelieu a
parlé de l’important défi de la
prospérité économique.
«J’invite tous les Québécois à
profiter de la richesse et pas
seulement les compagnies
étrangères», a-t-il
dit sous les applaudissements de
l’auditoire.
Des flèches au PQ
Les candidats présents en ont
profité pour tirer des flèches à
leur parti frère, le PQ dirigé
par Pauline Marois.
«L’indépendance, on veut la
faire, mais pas avec la langue
de bois ni la rectitude
politique», a dit
Jérôme Saint-Amant, candidat
dans Saint-Hyacinthe.
Pas de copie de
discours
Les journalistes ont
demandé une copie du
discours à M.
Rocheleau. Par
courriel, le
candidat m’a répondu
textuellement :
«Il m'aurait fait
grandement plaisir
de vous faire
parvenir rapidement
le discours que j'ai
écrit. Je me suis
toutefois informé et
je dois d'abord
l'envoyer à
l'exécutif national
du parti avant
d'avoir
l'autorisation de
vous le faire
parvenir. La
prochaine fois que
vous serez présente,
et que j'aurai un
discours à
prononcer, je
m'assurerai d'avoir
une copie à vous
offrir.»
Cette anecdote
illustre bien les
difficultés
d’organisation de ce
jeune parti fondé en
février dernier à
Bécancour.
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