vendredi 25 octobre 2013
Course à la
mairie : Après 5 semaines de
campagne et un débat révélateur,
Serge Péloquin invite les
citoyens à l’appuyer
SOREL-TRACY, QC-
Après cinq semaines de campagne
et un débat électoral
révélateur, les électeurs de
Sorel-Tracy doivent maintenant
choisir: l’immobilisme et
l’absence de vision de
l’administration sortante ou le
renouveau
pour une ville prospère avec le
candidat à la mairie, Serge Péloquin.
Le débat électoral présenté au
Cégep de Sorel-Tracy par la
Chambre de commerce locale a
révélé les différents styles de
leadership des candidats. Les
électeurs ont pu également
saisir la vision des différents
candidats et identifier lequel
présentait les meilleures
qualités pour relever les défis
auxquels notre ville est
confrontée.
« Notre défi est double : nous
devons à la fois reprendre le
contrôle de notre dette
municipale et assainir notre
bilan, tout en réinventant notre
économie locale. Je vous invite
donc à faire le choix du
changement et à entreprendre,
ensemble, la transformation de
notre ville à la mairie,
d’abord, et à choisir également
les meilleurs conseillers pour
m’appuyer dans notre
transformation », a proposé
Serge Péloquin à la fin du
débat.
Le maire sortant, Réjean
Dauplaise, a plusieurs fois dû
défendre la hausse de la dette,
qui est passée de 60 à 66
millions $ pendant son mandat. «
Force a été de constater que le
bilan de M. Dauplaise est pire
que nous le pensions. Il n’est
pas seulement question de
l’augmentation de la dette, mais
aussi de la poursuite judiciaire
impliquant l’entreprise SDD,
anciennement Conporec, qui
risque de résulter en une
facture de 22 millions $ pour
les citoyens », déplore M.
Péloquin.
À ce sujet, M. Péloquin s’est
engagé à rencontrer les
procureurs de la Ville dès les
premiers jours de son mandat
pour travailler à une entente
avec SDD. « Un vieil adage dit
qu’un mauvais règlement vaut
mieux qu’un bon procès. Cette
dispute est destructrice pour
l’image de notre région et le
leadership que nous avions
acquis dans la gestion des
matières résiduelles. »
L’ex-conseillère du Vieux-Sorel,
Corina Bastiani, s’est plusieurs
fois exprimée sur l’importance
pour l’essor de Sorel-Tracy
d’élire un parti politique au
conseil municipal. Pour M.
Péloquin, Sorel-Tracy a besoin
d’un conseil municipal qui sera
représentatif de ses citoyens et
des quartiers qu’ils habitent. «
Ce sont les électeurs qui
doivent décider qui les
représentera à la mairie, tout
comme aux postes de conseillers.
»
Sur les réseaux sociaux,
plusieurs citoyens se sont dits
interpellés par les propos de la
candidate. « Avec raison!, a
déclaré Serge Péloquin. À toute
fin pratique, Mme Bastiani
demande aux électeurs de lui
remettre les clés de la ville
avec un conseil municipal
partageant une seule et même
vision, et sans opposition! »
D’autres candidats ont proposé
de concentrer leurs actions sur
le développement économique et
l’accroissement des richesses,
omettant ouvertement les aspects
sociaux. Soulignant qu’il est
nécessaire de mieux contrôler
les dépenses d’exploitation de
la Ville tout en stimulant
l’activité économique, M.
Péloquin n’entend pas négliger
le vivre-ensemble.
« On nous a présenté la vision
d’une ville qui ressemble
davantage à une entreprise de
services. On ne peut laisser de
côté les plus démunis. Notre
ville doit être inclusive,
dynamique et en santé. C’est
comme ça que nous garderons nos
familles et en attirerons de
nouvelles. Une ville, c’est
beaucoup plus qu’une entreprise
de services. C’est une
communauté, c’est un milieu de
vie, c’est un projet collectif.»
Stéphanie
Guévremont
Responsable des communications
|