LE SORELTRACY MAGAZINE     *  Dernière mise à jour : jeudi 20 novembre 2014 09:59

8 500 lecteurs par jour

 

NÉCROLOGIE

NOUS JOINDRE

jeudi 20 novembre 2014

Bilan de la 37e édition 2014
Le Festival de la gibelotte, tout près de l’équilibre budgétaire

Par Hélène Goulet

La 37e  édition du Festival de la gibelotte a  presque permis à l’organisme d’atteindre son équilibre budgétaire, faisant face, pour 2014, à une légère perte de 9 040 $, l’équivalent de 0,005 % d’un budget total de 1,4 M$.

Pour le président Denis Gagné, il s’agit là d’une bonne nouvelle et d’un succès qui s’est confirmé, d’une certaine façon, par l’obtention  de deux distinctions prestigieuses, à savoir le titre de Lauréat argent des Grands Prix du tourisme québécois, et le  titre de lauréat régional des Grands Prix du tourisme québécois en Montérégie.

Rappelons que M. Gagné lui-même s’est vu décerner le prix d’intervenant économique de l’année au dernier Gala du Mérite économique en avril dernier.

Lors d’une conférence de presse tenue en marge de l’assemblée générale annuelle de l’organisme, M. Gagné a fait valoir que le succès du Festival, qui a attiré environ 200 000 visiteurs l’été dernier, est principalement attribuable à la qualité de la programmation, assortie d’une campagne promotionnelle au niveau national.  

Selon Laurent Cournoyer, responsable des communications, des ventes et du marketing, le Festival a de plus en plus une très bonne renommée auprès des différents chroniqueurs musicaux à travers le Québec, pour l’excellence et l’éclectisme de sa programmation. L’ajout de la scène près du Marché Richelieu (scène TVA), a notamment permis de faire venir des artistes évoluant dans des secteurs musicaux plus pointus, a de son côté fait savoir le responsable de la programmation, Martin Pelland.

Par ailleurs, selon M. Gagné, le nouveau type de gestion qui s’est également développé au sein de l’équipe depuis quelques années est considéré comme «un modèle» par les gestionnaires des autres festivals : l’organisme ne compte plus aucun employé permanent, ce qui permet des économies.  Le conseil d’administration, formé de bénévoles, s’occupe de l’administration et délègue à un comité formé de contractuels l’organisation des activités. «Avec des contrats à court terme, ça nous permet d’embaucher des gens qui ont une grande expertise dans leur domaine respectif. S’ils ne font pas l’affaire, on peut tout simplement changer de fournisseur, ce qui serait plus délicat avec des employés.  Un seul directeur général, par exemple, ne peut pas être compétent dans toutes les branches, que ce soit la logistique, les communications, la programmation, etc. », a-t-il fait remarquer.

Revenant sur les éléments qui ont fait de cette édition 2014 un succès, Laurent Cournoyer a pour sa part mis en valeur la température clémente, la  programmation ainsi que des activités sportives qui ont attiré de belles foules. Le premier tournoi de hockey-balle, au profit de Centraide Richelieu-Yamaska et mettant en vedette des célébrités et des joueurs de la Ligue nationale de hockey fut une grande réussite, et on promet une deuxième édition tout aussi grandiose, a-t-il assuré.


Sylvio Bouchard, administrateur, Caroline Pelletier, administratrice, Jocelyn Mondou, administrateur, René Cournoyer, administrateur, Denis Gagné, président, Diane Robillard, trésorière, Sophie Chevalier, administratrice, Julie St-Germain, vice-présidente, Jacques Tremblay, secrétaire et Louis Trempe, observateur.  Photo : Cournoyer communication marketing

Le grand défi : obtenir un financement public  concurrentiel

Une des problématiques qui préoccupe le plus l’organisation du festival est l’absence d’un financement public concurrentiel. Entre autres, Tourisme Québec ne contribue qu’un montant de 10 000$ par année pour le Festival de la gibelotte, comparativement aux 185 000 $ versés au Mondial des cultures de Drummondville, ou encore aux 385 000 $ versés à l’Expo de St-Hyacinthe.  Le gouvernement du Québec octroie également 635 000 $ à l’International de montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu.

«Tourisme Québec n’a pas bougé, c’est gelé, c’est inacceptable et inéquitable», déplore Denis Gagné qui, du même souffle, salue l’aide financière De Patrimoine Canada et de la Ville de Sorel-Tracy, avec leurs subventions maintenant à la hausse. Ce soutien permet au festival de maintenir un accès au site et à plusieurs activités gratuites.

38e édition, du 3 au 11 juillet 2015

L’équipe du Festival est déjà à pied d’œuvre afin de préparer la prochaine édition. Parmi les défis à relever, M. Gagné note celui d’assurer la relève des organisateurs de la course à pied, ces derniers ayant décidé de passer le flambeau.

Également, on souhaite donner d’avantage de place aux enfants et aux jeunes en bonifiant l’offre d’animation au carré Royal : pour ce faire, on augmentera de façon substantielle le nombre de jeux gonflables à la Place de l’enfance, de façon à en faire un des plus importants parcs de jeux gonflables en Montérégie. Pour pouvoir réaliser ce projet, chaque enfant devra se procurer un bracelet au coût de 5 $ par jour, ou 10 $ pour la durée du Festival.

Il faut comprendre que partout ailleurs au Québec, les gens doivent payer pour bénéficier de ces structures, rappelle Martin Pelland.

Une famille qui passe une soirée à l’Internationale des Montgolfières devra débourser davantage qu’au Festival de la gibelotte, renchérit M. Cournoyer, qui dit avoir dépensé plus de  150 $ lors d’une visite familiale au Festival de St-Jean l’été dernier : stationnement (7 $), entrée pour la famille (60 $), les manèges (30 $), la nourriture (70 $), etc.

Certificats-cadeaux

Pour le prochain festival, il est déjà possible de se procurer des certificats-cadeaux à mettre dans le bas de Noël, échangeables contre des cartes d’accès. D’ici le 24 décembre, ces certificats seront vendus aux mêmes prix que les cartes de l’année dernière (35 $ et 45 $). Par la suite, la carte régulière se vendra 39 $, et la carte privilège, 49 $.

Les certificats-cadeaux sont en vente au bureau du Festival (100 boulevard Gagné), au Métro Sylvio Bouchard (rue Guévremont), à l’Office de tourisme (Maison des gouverneurs), ainsi que, à partir du 1er décembre, au stand de vente du Théâtre du Chenal-du-Moine situé aux Promenades de Sorel.

Bookmark and Share

PUBLICITÉ

Le SorelTracy Magazine
une filiale des Productions Kapricom
Tous droits réservés -
© 2000-2014