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Mise au point sur l'état des récoltes de sirop d'érable en Montérégie

LE 12 MAI 2015 – Malgré un début tardif, la récolte de sirop d’érable sera dans les moyennes en Montérégie pour l’année 2015. La réserve de sirop d’érable a permis de pallier aux besoins du marché pour le début de la saison, permettant ainsi aux 686 producteurs acéricoles de la région de la Montérégie de ne pas perdre de parts de marché et de ne pas hausser les prix.

« La Montérégie a obtenu de bonnes récoltes de sirop d’érable en 2015, déclare Serge Beaulieu, président du Syndicat des producteurs acéricoles de la région de Saint-Jean-Valleyfied. En Montérégie-Ouest, notre récolte est supérieure aux cinq dernières années. En Montérégie-Est, les quantités se situent dans les normales. La réserve a été très utile cette année encore. Son rôle de stabilisation de l’offre permet de ne pas hausser les prix, un avantage pour le consommateur et pour le producteur. » En 2014, la production de sirop d’érable au Québec atteignait 113,7 millions de livres.

En effet, la réserve de sirop d’érable québécois a permis de stabiliser les prix payés par les consommateurs québécois et les montants versés aux producteurs à la suite des récoltes record des deux dernières années. Notons d’ailleurs que le prix de la canne de sirop d’érable a continuellement diminué depuis 2010, passant de 8,32 $ à 8,02 $ en moyenne, alors que les prix dans le secteur de l’alimentation se situent au-dessus du seuil de l’inflation depuis ce temps.

La mise en marché du sirop d’érable québécois passe par trois canaux. Le premier canal est la vente directe au consommateur en contenant de moins de cinq litres. Tous les producteurs, qu’ils soient gros, moyens ou petits, détenant ou pas un contingent, peuvent utiliser sans limites ce canal de vente, sans aucun contrôle ou droit de regard de la Fédération des producteurs acéricoles du Québec. Le deuxième canal est celui de la vente aux intermédiaires (par exemple aux épiceries), toujours en contenants de moins de cinq litres. Tous les producteurs peuvent utiliser ce canal et les ventes sont calculées dans la comptabilisation de leur contingent annuel. Dans ce canal, la Fédération n’intervient aucunement dans la fixation du prix. Le troisième canal est celui de la vente en vrac en contenant de cinq litres et plus. Par ce canal, l’acériculteur a le choix de livrer son sirop d’érable à l’un des quelque 60 acheteurs autorisés de la province ou encore à la Fédération. Celle-ci est tenue de négocier, avant la récolte, le prix du sirop d’érable livré en vrac avec l’ensemble des acheteurs.

La très grande majorité des producteurs acéricoles se disent satisfaits du système de mise en marché du sirop d’érable, qui leur permet de vivre décemment de leur production et de contribuer à hauteur de trois quarts de milliards de dollars au produit intérieur brut canadien. Depuis cinq ans, le Québec produit en moyenne 91 % de la production canadienne de sirop d’érable.


Source : UPA

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