mardi 14 juin 2016

Dans trois écoles
Des élèves s’initient à la plantation de saules
Par Annie Bourque



Lundi matin, 9 heures. Une soixantaine d’élèves de 4e, 5e et 6e année de l’école Sainte-Victoire attendent patiemment le signal qui leur permettront de planter des saules dans la cour de récréation surplombant un immense champ.

Sur place, Lauriane Rochon de l’entreprise Claustra Salix à Saint-Aimé explique que chacun d’entre eux plantera une bouture de saule. « Cette plante pousse très vite et ses racines se développent à une vitesse folle. »

Les enfants n’auront rien à ajouter. « Le saule secrète un engrais d’enracinement et il va pousser grâce au soleil et l’eau. »

Puis, les enfants commencent à planter un à un leur plant dans le sol tout près de la clôture. Chacun prend un soin méticuleux à bien l’enraciner dans la terre. Certains transportent des sacs de paillis avec le sourire.

La directrice de l’école, Annie Lambert mentionne que ce projet concorde avec la mission et les valeurs de l’école. « Déjà, nos 2e et 3e année plantent des fleurs en avant de l’école. On a aussi un projet de jardin communautaire avec les élèves de maternelle et de première année. »

Ce jardin sera possible grâce à l’engagement des parents et des membres du service de garde de l’école qui s’en occuperont durant la saison estivale.

« Nos élèves sortent du contexte scolaire et apprennent ainsi des notions sur le cycle de la vie et de la terre », ajoute Mme Lambert.  Des ateliers similaires sont également proposés aux élèves des écoles Christ-Roi à Massueville et l'école intégré de Yamaska.  Le but ?  Les sensibiliser et les impliqués au projet des Épouvantails.

Épouvantail

Plus tard, début de juillet, on apercevra en face de l’école de Sainte-Victoire, un épouvantail qui sera construit à partir d’une structure de métal.

Ailleurs dans la MRC Pierre de Saurel, on notera aussi la présence de sculptures similaires qu’on appelle -Les Gardiens- à Yamaska, Massueville, Sorel-Tracy et Sainte-Victoire.

Concours de design rural

La MRC de Pierre-De Saurel a créé en aout 2015 ce concours québécois de design rural qui propose d’ériger des épouvantails dans les localités du territoire.

Cette compétition s’inspire de la Route des épouvantails, une initiative citoyenne durant laquelle des habitants de Massueville et Saint-Aimé ont vidé granges et greniers pour fabriquer des épouvantails à des fins culturelles, notamment des expositions locales.

Dans l’imaginaire, l’épouvantail aide l’homme depuis des millénaires à sauvegarder ses précieuses semences de la voracité sans fin des corneilles et autres bestioles des champs. Trop souvent illustré dans nos médias modernes comme un être faible (par exemple : Le magicien d'Oz), ou encore, un être à craindre dans de multiples films d'horreur, l'épouvantail n'a jamais reçu le plein mérite qui lui revient.

Ce concours de design se présente comme une belle opportunité de redorer son blason en lui donnant une place de choix, soit celui de « protecteur » des champs et, à certains égards, de « protecteur » de toutes les municipalités agricoles d'ici et d'ailleurs dans le monde.

 

Saviez vous que ?

-Les saules comprennent 350 espèces répandues à travers le monde et sont très présents au Québec.

-Située à Saint-Aimé, l’entreprise Claustra Salix possède un hectare, soit 2500 plants d’espèces et de variétés de saules. L’entreprise peut aménager un portail, pergola, dôme, allée, etc.
www.claustrasalix.com

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