jeudi 01 décembre 2016
Gala
Excellence Agricole 2016
Deux prix fort convoités
Le prix Excellence agricole a
été remis à Jean-Pierre Salvas,
directeur de la Fromagerie
Polyethnique-Le Bédoin de
Saint-Robert qui a réalisé tout
un exploit en 2016 : une percée
dans une dizaine de Costco aux
États-Unis et autant au Canada.
Entouré de sa fille Camille, son
fils et sa femme Julie,
Jean-Pierre Salvas a reçu ce
prix avec émotion.
« J’ai
eu le privilège de côtoyer des
gens qui m’ont inspiré comme les
Jean-Paul Chalifoux. Leur vision
m’a permis de me dépasser. »
Abordant sa vie personnelle, il
a présenté sa conjointe Julie,
une fille de Québec qu’il a
épousé. Durant un court laps de
temps, elle a occupé le poste de
directrice de production.
Parlant de son ascension au pays
de l’Oncle Sam, M. Salvas a dit
: « Au
moment de la Thanksgiving, huit
fromages produits à Saint-Robert
étaient présentés dans des
dégustations dans huit épiceries
de différents États dont
Chicago, Cleveland. »
M. Salvas a terminé son
allocution en incitant les
autres à être visionnaires.
« Walt
Disney disait : si vous pouvez
le rêver, vous pouvez le faire…
»
Maria Labrecque-Duchesneau
remporte le Prix Femme dans le
monde agricole
Le Québec compte
29 000 fermes au Québec, a-t-on
appris au Gala Excellence
agricole présenté par la Société
d’agriculture de Richelieu.
Les femmes jouent un rôle
essentiel et précieux.
Cette
année, le Prix Femme dans le
monde agricole a été décerné à
Maria Labrecque-Duchesneau qui a
fondé la Maison de répit et la
Réseau d’entraide Au cœur des
familles agricoles.
En 2015,
L’organisme a répondu à 3000
appels et a rencontré de 1206
travailleurs qui vivent des
problèmes liés à un stress
financier, à une séparation ou à
un mal de vivre.
Cette ancienne intervenante
psychosociale a pris sa retraite
à 63 ans. Une de ses plus belles
réalisations ? La fondation de
l’organisme Fierté agricole qui
a aidé des dizaines de jeunes à
s’accepter et à afficher leur
différence.
Mme Labrecque-Duchesneau a
mentionné qu’elle sera toujours
là pour aider quelqu’un qui en a
besoin.
« Oui, on est fragile. Quand
j’ai pris ma retraite, mon mari
avait besoin de moi. J’avais
l’impression de vous lâcher,
mais j’ai pensé à mon homme et à
moi. »
Dans la salle, les gens
essuyaient discrètement une
larme. Le Gala agricole, c’est
aussi ça. Prendre conscience
qu’il faut prendre soin de ceux
qu’on aime… Maria Labrecque-Duchesneau, surnommée
la Mère Thérèsa du monde
agricole.
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