dimanche 06 novembre 2016

L’importance du Souvenir
Par Stéphane Martin


L’Adjudant à la retraite, Denis Duguay

La date du jour du Souvenir représente la fin de la Première Guerre mondiale survenue le 11 novembre 1918.  À 5 h15, les forces alliées et l’Allemagne signent l’Armistice alors qu’ils sont réunis dans un wagon de train au milieu de la forêt de Compiègne.  Le cessez-le-feu entrait en vigueur à 11h obligeant les canons à se taire pour laisser la place aux cloches et aux clairons qui ont retenti dans toute la France.

Aujourd’hui, ce sont tous ceux qui ont défendu la nation que l’on commémore le 11 novembre.

De passage à l’émission Le plateau diffusée sur les ondes de MAtv Sorel-Tracy, l’Adjudant à la retraite, Denis Duguay, est revenu sur l’importance de se souvenir. « Le coquelicot est le symbole du Souvenir. Ils se sont aperçus que c’est la première fleur qui repousse dans les champs après un bombardement. On en retrouvait également dans les cimetières en Normandie. Il est porté du dernier vendredi d’octobre jusqu’au 11 novembre ».

Il rappelle que depuis les deux Guerres mondiales, les soldats canadiens ont participé à plusieurs missions. « Il y a eu la Corée, la Bosnie, la Somalie, le Koweït, l’Afghanistan et bien d’autres. Il n’y a pas que les missions où on perd des hommes, il y a aussi les accidents de travail. Il faut se pratiquer pour aller faire des missions. On perd des bons camarades à l’occasion. J’en ai perdu moi-même dans le Nord canadien, en Alaska et en Alberta. Ce n’est pas facile, ce sont des confrères et le lendemain ils ne sont plus là », raconte Monsieur Duguay qui a œuvré dans le transport lorsqu’il était enrôlé.


Denis Duguay & Stéphane Martin

« Au Koweït, j’ai fait deux voyages en avion. Dans le premier, je suis allé porter de l’équipement d’hôpital. Dans mon deuxième transport, j’avais 25 000 livres de bombes à bord de l’avion. Je n’avais pas peur, c’était mon travail, j’étais entrainé pour faire ça. C’est toujours une gestion du risque et c’était mon devoir ».

La Légion canadienne existe dans la région de Sorel-Tracy depuis plus de 60 ans. Le local situé au 117, rue du Souvenir accueille une centaine de membres. « C’est une place pour se rassembler et discuter. Il y en a qui viennent jouer aux cartes, on organise des danses, des réunions pour amasser des fonds. Quelques fois, les gens viennent parler de leurs petits problèmes. La confrérie est très importante, même après le service militaire. C’est important de rester ensemble, de se remémorer et de s’aider », de conclure Denis Duguay.

Mentionnons qu’à Sorel-Tracy, il ne reste qu’un seul vétéran qui a fait la Deuxième Guerre mondiale. Il s’agit de Jean Trempe, qui a participé au débarquement de Normandie et qui a également été blessé lors de cette mission.

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