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L'opinion exprimée dans le cadre de cette chronique,
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Convergence QS-PQ
Par Paul Martin

Que s’est-il passé au Congrès de Québec solidaire pour que les militants rejettent le projet de convergence avec le Parti québécois? Pour avoir assisté à quelques congrès de QS, je peux vous affirmer que l’absence de Françoise David y est pour quelque chose.

Françoise avait le don de rallier une assemblée à son point de vue, un peu comme René Lévesque pouvait le faire avec le PQ.

Pourtant, cette alliance visait à élire un gouvernement progressiste aux élections de 2018 de manière à affronter les deux grands défis de notre temps : les changements climatiques et les inégalités sociales. Les accords de Paris contraignent les différentes nations du monde à poser des actions concrètes pour le climat, comme par exemple au Québec, s’opposer à la venue de l’oléoduc Énergie-Est. Le FMI, l’OCDE et l’ONU affirment d’une même voix que les inégalités sociales viennent plomber l’économie mondiale.

Aux élections de 2018, les électeurs auront à choisir entre d’une part, la CAQ et le PLQ qui proposent des baisses d’impôt importantes et qui sont favorables au projet Énergie-Est, et d’autre part QS et le PQ dont leur programme respectif vise à réinjecter en priorité des ressources dans la santé, l’éducation et les services sociaux.

Dans le comté de Richelieu, les votes allant à QS pourraient favoriser l’élection d’un député CAQ au détriment du PQ. J’invite donc tous les militants de QS à voter PQ pour contrer un possible gouvernement de droite.

Paul Martin, ex-militant de QS

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