En attente d’un permis
Rolland-Pierre Chalifoux se lance dans la production de cannabis


Rolland-Pierre Chalifoux, le fils d’Alain et petit-fils de Jean-Pierre veut saisir l’opportunité de devenir producteur de cannabis.   Crédit : Photo : Jean Doyon


Par Annie Bourque, dimanche 26 novembre 2017

Coup de tonnerre hier soir au Gala Excellence agricole de la Société d’agriculture de Richelieu alors que Rolland-Pierre Chalifoux, fils d’Alain et petit-fils de Jean-Pierre a annoncé aux 430 convives son intention de se lancer dans la production de cannabis.

« Je veux devenir le premier producteur de marijuana en Montérégie et le troisième au Québec », a-t-il dit avant d’annoncer le nom du lauréat du prix Intervenant Économique.
 
Déjà, au Québec, la compagnie Aurora de Pointe-Claire et Hydropothicaire, située dans la région de Gatineau détiennent un permis de production de marijuana, octroyé par Santé Canada.

Jusqu’à maintenant, 76 licences ont été délivrées dont 43 en Ontario, 4 en Alberta et 17 en Colombie-Britannique.

Saisir les opportunités

« Je rêvais de devenir président de ma propre entreprise et j’ai donc décidé de saisir les opportunités qui sont dans un domaine émergent, en pleine expansion et là, où la demande est élevée », raconte Rolland-Pierre au SorelTracy Magazine.

Depuis l’âge de 13 ans, il travaillait au sein de la laiterie Chalifoux. Il a quitté le giron familial en 2016 pour devenir conseiller financier chez Desjardins.

Par hasard, il rencontre un producteur de légumes, Yves Gadbois qui l’aide à concrétiser son projet. En septembre dernier, Rolland-Pierre quitte son emploi chez Desjardins afin d’investir dans la construction des infrastructures situées à Sorel-Tracy.

« Nous sommes en train de faire des études de marché afin d’offrir la meilleure qualité de cannabis soit du Indica et du Sativa », indique le jeune homme de 27 ans.

À ses côtés, Yves Gadbois, 63 ans, assure qu’il n’y aura aucun produit chimique dans les composantes de la marijuana. « On produira que de la qualité, que du numéro un », confie-t-il.

Déjà, les démarches sont entreprises afin d’obtenir le permis de production émis par le gouvernement fédéral. « Je veux être parmi les pionniers dans ce domaine. Le cannabis représente un marché de 8 milliards au Canada. En 2018, on prévoit des ventes de 5 M $ pour notre entreprise. »

Prochaines étapes

En février 2018, si les installations sont conformes à Santé Canada, l’entreprise qui portera le nom de Club very high, obtiendra son permis.

« Si tout va bien, on pense ouvrir nos portes le 1er juillet 2018 », ajoute Rolland-Pierre qui prévoit créer une quarantaine d’emplois à Sorel.

 
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