Par Stéphane Martin, jeudi 16 août 2018

Des problèmes avec le système informatique empêchent actuellement les dirigeants de fournir avec exactitude le nombre de visiteurs ayant foulé le sol de Statera expérience jusqu’à maintenant.

« Le problème, c’est qu’on ne peut pas se fier à ce qui devait être comptabilisé de façon informatique et qu’il faut tout faire à la main. Nous avons les données financières, mais il faut départager les entrées de la visite virtuelle, de la visite dans le dôme et de la croisière. Alors, on n’ose pas s’avancer sur aucun chiffre tant que tout n’est pas démêlé », de commenter la directrice des communications et relations publiques, Kimmaly Paul-Hus.

« Ce n’est pas ce qui nous a été promis d’être livré, d’ajouter le président du conseil d’administration, Benoît Théroux. On n’est pas content, mais il faut vivre avec. » La saison se terminant le 14 octobre prochain, les dirigeants ont bon espoir d’être en mesure de fournir un bilan officiel d’ici cette date.

Après 7 semaines d’opération, il est toutefois possible de tirer certaines conclusions pour l’équipe en place. « Nous avons connu un faible début d’activité qui serait attribuable à la canicule connue au mois de juillet. Même si nos installations sont climatisées, les gens ont tout de même l’image du quai extérieur exposé en plein soleil. Selon Tourisme Montérégie, c’est comme ça un peu partout », explique Mme Paul-Hus.

« Le mois d’août va beaucoup mieux cependant et nous avons bon espoir pour le mois de septembre, ajoute-t-elle. Les jours les plus achalandés sont les vendredis et samedis. Les gens n’ont pas pris l’habitude encore de réserver à l’avance et appellent le matin même. On ajoute souvent un 4e parcours dans la journée afin de servir tout le monde. À ces moments, on parle de journées de 200 à 240 visiteurs. »

Un autre point encourageant pour les dirigeants est le nombre d’autobus de voyages organisés qu’ils ont accueilli. « Au moment où l’on se parle, il y en a plus d’une vingtaine d’autobus. Ce sont des agences de voyages un peu partout au Québec qui organisent le tout. Ce serait du jamais vu pour une première année d’opération », de renchérir Kimmaly Paul-Hus.

La population soreloise ne se serait toutefois pas encore approprié les installations. « C’est normal pour une première année. L’habitude n’est pas créée, nous avons confiance à l’an prochain. Nous voulons animer le site et y ajouter des jeux d’eau », de conclure le président Benoît Théroux.

Rappelons que les dirigeants s’étaient fixé un objectif de 20 000 visiteurs pour cette première année d’opération.