« Ça ne
change absolument rien » - Louis
Plamondon
Par Stéphane Martin,
mercredi 28 février 2018
En refusant de travailler avec
la chef du Bloc Québécois, le
député de Bécancour-Nicolet-Saurel,
Louis Plamondon, n’anticipe
aucun changement à son travail.
« Ça ne
change absolument rien à mon
travail. Nous sommes déjà
considérés comme des députés
indépendants à la Chambre des
communes puisque nous sommes
moins de 12 députés élus du
parti politique qu’est le Bloc
Québécois. Ça veut dire qu’on
n’a pas le droit de parole en
commissions parlementaires. On a
toujours le même droit de parole
en chambre ce qui représente une
question par député »,
explique Monsieur Plamondon.
Rappelons que mercredi matin, 7
députés élus sous la bannière du
Bloc Québécois se sont retirés
du caucus en soutenant qu’il
était impossible de travailler
avec la chef Martine Ouellet et
qu’elle serait à l’origine d’une
crise à l’intérieur du parti.
« Nous,
on va travailler de notre bord
et les 3 autres de leurs côtés.
Ça n’empêche pas que je demeure
membre du Bloc Québécois, que je
vais continuer d’intervenir dans
les instances et de
veiller au financement. Les
choses peuvent changer
rapidement en politique.
Peut-être qu’elle réfléchira
[Martine Ouellet] et
finira par quitter »,
de conclure le député qui
réitère que son travail est
d’abord pour les gens de son
comté et qu’il continuera de
faire avancer les dossiers
auprès des instances concernées.
De son côté, le président du
Bloc Québécois dans Bécancour-Nicolet-Saurel,
Martin Lajeunesse,
soutient Monsieur Plamondon dans
sa démarche.
« La
balle est dans le camp de Madame
Ouellet. J'étais à Drummondville
au Congrès du Bloc quand Martine
nous a invectivés en public. Ce
n’est pas le genre de choses
auxquelles on s’attend d’une
chef. Pour la suite des choses,
je compte tenir rapidement une
réunion de l'exécutif afin de
discuter de la situation ».
Lors de cette rencontre, Martine
Ouellet aura mis le feu aux
poudres en demandant un salaire
d’environ 100 000$ par année au
Bloc Québécois.
|