Longue vie aux
Années folles!
Un décor
somptueux au restaurant Les
Années Folles. Photo :
Facebook, Cabaret Les Années
Folles
Par Annie Bourque,
vendredi 15 juin 2018
Avec
ses longs cheveux blonds
descendant en cascades sur ses
épaules, Martine Ladouceur
ressemble à une actrice de
cinéma. À notre table, cette
sommelière de métier suggère
deux très bons vins Château
Coupe roses (Minervois rouge) et
un vin blanc, frais et minéral,
Le Domaine Léon Boesch.
Au 2e étage du
cabaret-restaurant Les Années
folles, nous sommes cinq
convives attablés sur une grande
banquette en forme de cercle
(quelle bonne idée !)
Le décor est somptueux (œuvre de
la designer Annie Leduc) avec
les lustres chaleureux et le
bois qu’on trouve un peu
partout. De notre place, on
observe le fleuve au loin.
Le propriétaire Pascalin
Raynault s’est lancé dans cette
aventure folle d’ouvrir un
restaurant haut de gamme à
Sorel-Tracy, situé non loin de la
Traverse, tout près du parc
Regard sur le Fleuve.
Avec sa conjointe Martine, il
réalise le rêve d’une vie.
Depuis trois mois, il dort à
peine 5 heures par nuit. Le fils
de la chanteuse chérie des
Québécois Ginette Reno a
fréquenté avec sa mère les plus
grands restaurants de la
planète, de Paris, Londres en
passant par San Francisco. Ici
même, une convive me faisait
remarquer : « on se sent
ailleurs. » Effectivement, on a
l’impression de célébrer une
expérience culinaire dans un
resto d’une grande métropole.
Ambiance et bouffe
De
l’entrée au plat
principal, on voit
les efforts des
chefs qui veulent se
démarquer. Crédit :
Annie Bourque |
Mercredi soir, à l’ouverture
officielle, plus d’une centaine
de convives ont pris la peine de
se déplacer malgré le mauvais
temps. À ma table, tous ont
savouré la mousse de foie blond
qui provient des Produits
d’Antoine situé à
Saint-Antoine-sur-Richelieu. Un
convive a pris de la pieuvre
dont la cuisson était parfaite,
d’autres un tartare. Chaque plat
que ce soit le canard, poisson,
pâtes goûte la fraîcheur des
produits locaux. Et le sublime
dessert de la table d’hôte, la
crème brûlée répartie dans trois
ramequins nous a tous conquis.
Avant notre départ, Pascalin
montre avec fierté l’un des
lustres qu’il a récupérés de
l’ancien Marché Richelieu.
Sans lui, ces lumières prenaient
le chemin du dépotoir. Là, de
les voir tout près du bar, au
premier palier du resto nous
rappelle l’ancien édifice. Son
geste démontre aussi son
attachement à l’histoire de
notre ville.
Une soirée mémorable qui nous
donne envie d’y retourner.
Pascalin et Martine nous
promettent des soirées musicales
avec des chanteurs, chanteuses
ou groupes connus ou moins
connus. Une belle surprise
attend les Sorelois le soir du
23 juin. Zut! on a promis de
garder le secret!
NDLR : Notre journaliste a
mangé au cabaret-resto de façon
incognito. Elle a écrit ce texte
spontanément à la suite de sa
visite.
Julie
Mecteau Photo : Facebook,
Cabaret Les Années Folles
Un
restaurant, c'est aussi un
travail d'équipe. On reconnait
la serveuse Ariane Gill, le chef Eric Champigny et Marc Faucher.
Photo : Facebook, Cabaret Les
Années Folles
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