Concours d’art culinaire La Toque 2019
Une chef soreloise se démarque parmi 152 candidats


Anaïs Simard, chef à l’Hôtel de la Rive adore participer
au concours d’art culinaire. Crédit : Facebook


Par Annie Bourque, samedi 06 avril 2019

La Chef de l’Hôtel de la Rive, Anaïs Simard s’est distinguée en se qualifiant parmi les trois finalistes sur 152 au concours la Toque 2019 dont la grande finale se tiendra le 1er mai prochain à Québec.

Originaire de Saint-Roch-sur-Richelieu, la jeune fille de 27 ans adore participer aux concours d’art culinaire. « Nous recevons une boîte mystère contenant les ingrédients dont une viande, un fromage, une sauce, une épice, un pain et un légume », explique-t-elle.

L’image est saisissante. La viande, des shorts ribs qu’on appelle côte coréenne a été fumée à l’Hôtel de la Rive et puis, coupée de façon calvi. Les termes sont difficiles à comprendre pour un néophyte. Chose certaine, le résultat propose une assiette des plus appétissantes. Au centre de la viande, Anaïs a disposé le fromage le Caveau qui se démarque par son goût de noisette.

La chef a aussi fait mariner la viande avec l’épice proposée, «le Srirachat » qui donne ainsi une sauce piquante à base de piment.

Avec brio, Anaïs a transformé le brocoli en une jolie purée rehaussant le plat d’un long sillon ressemblant à s’y méprendre à une ficelle de spaghetti.


Son assiette qui lui a valu de se classer parmi les trois finalistes
au concours La Toque 2019. Crédit : Facebook


Le goût de se surpasser

Ces concours donnent un sens à son métier. « Cela me donne envie de me surpasser », confie-t-elle. En observant le résultat final, cela lui procure un sentiment de fierté.

D’ici le 1er mai, Anaïs se prépare en se documentant sur les différentes techniques de cuisine. « Durant les concours, on n’a pas de droit de consulter aucun livre ni Internet. »

L’ancienne étudiante au Centre de formation professionnelle Jacques-Rousseau à Longueuil a suivi une formation en pâtisserie de restauration et en cuisine de marché.
Elle adore l’émission Les Chefs. « J’aurais tellement aimé y participer. C’était mon rêve, mais je suis devenue Chef trop vite. »

Qui sait? Peut-être, changera-t-on les critères de sélection ?

Revenons à Anaïs. Elle a grandi sur une ferme à Saint-Roch-sur-Richelieu. Ses parents, des Montréalais dont l’un est illustrateur et l’autre designer graphique, ont tout vendu pour s’installer à la campagne. L’été, ils cultivent des légumes et au printemps, ils font leur sirop d’érable.

L’aînée de quatre filles aime son métier et son équipe à l’Hôtel de la Rive. « Ma deuxième famille », dit-elle. Le propriétaire de l’Hôtel de la Rive, Robert Faithfull avait une pointe de fierté dans la voix quand on l’a joint au téléphone.

« Ces jeunes ont de l’imagination et Anaïs a commencé chez nous en sortant de l’école il y a sept ou huit ans. Elle a été stagiaire, assistante-chef et a grimpé les échelons », dit-il.

Fierté

« C’est une fille de chez nous qui se démarque au Québec. Toute notre équipe est fière d’elle. »

« Je souhaite gagner car le premier prix offre un séjour en Californie (hôtel et avion compris) », ajoute Anaïs de son côté.

Les Sorelois et des environs lui souhaitent le mot de Cambrone pour le concours du 1er mai prochain. On se croise tous les doigts.

 

    
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