Investissement total de 5 M $ aux Jardins de Ramezay

Par Annie Bourque, mercredi 20 mars 2019

Des travaux d’envergure s’amorcent ces jours-ci aux Jardins Ramezay de Sorel-Tracy. Les propriétaires construisent la 4e phase qui comprendra 2 étages et un total de 30 chambres.  Un investissement majeur de l’ordre de 4 M $ pour cette phase.

« Les CHSLD débordent et il y un besoin criant pour des places de soins pour les aînés », explique Ive-Étienne Lapierre, Président et Directeur Général des Jardins Ramezay et des Appartements du Vieux Saurel qui accueillent ensemble 172 résidents.

Sur la liste d’attente, on retrouve de nombreuses demandes provenant de l’extérieur soit Longueuil ou Boucherville.

Tendance européenne

En septembre, dès la fin des travaux, 16 chambres pourront accueillir des personnes en perte d’autonomie ou d’autres aux prises avec des déficiences cognitives.  « On construira des unités plus grandes et luxueuses incluant une salle de bain privée », précise Ive-Étienne.

Le jeune directeur-général de 29 ans reste à l’affut des tendances et technologies européennes concernant les habitations des aînés.

Des travaux de rénovation de l'ordre de 1 M $, seront aussi entrepris à la phase 1, construite en 2008 et à la phase 2 qui date de 2011. « Une cure de rajeunissement permettra d’offrir de nouveaux outils à notre clientèle car on veut que les gens restent autonomes le plus longtemps possible. »

Déjà, une éducatrice spécialisée, embauchée à temps plein, développe de nouvelles activités afin d’amoindrir les symptômes de l’Alzheimer.

Soins spécialisés

À la phase 4, toute la clientèle des Jardins de Ramezay bénéficiera de soins post hospitaliers. « Sur place, on retrouvera une infirmière, diététicienne, ergothérapeute, physiothérapeute, travailleur social, soit une équipe clinique du Centre régional de la santé et des services sociaux. »

Le défi

À l’ère de la pénurie de main d'œuvre, comment parvient-on à fidéliser les 125 employés ? « Nous avons mis sur pied notre propre programme de formation à l’interne qui est basé sur une approche relationnelle des soins », répond-il.

D’où vient cette passion pour les aînés?  Sa grand-mère, Rollande Gélinas, aujourd’hui décédée a fréquenté un centre pour aînés.  En la visitant, Ive-Étienne a pris des notes dans sa tête.

Aujourd’hui, à la tête des complexes pour aînés dont un autre situé à Shawinigan, il aspire à proposer des soins personnalisés aux aînés. « On veut faire la différence », conclut-il.
 

    
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