L’arbitre
Jean Morin revient sur sa
carrière professionnelle
Par Stéphane Martin,
jeudi 21 mars 2019
L’arbitre Jean Morin qui a œuvré
pendant près de 25 ans comme
arbitre dans la Ligue nationale
de hockey est revenu sur les
grands moments de sa carrière
lors d’une entrevue diffusée sur
les ondes de MAtv Sorel-Tracy
dans le cadre de l’émission Mise
à jour.
L’homme de
Sainte-Victoire-de-Sorel confie
qu’il a débuté dans le métier
par accident.
« J’ai
joué au hockey jusqu’au niveau
midget. C’est un de mes amis qui
était arbitre qui m’a demandé si
ça me tentait d’essayer
l’arbitrage. Je me suis dit que
ça allait me permettre de
continuer à patiner, alors j’ai
accepté. J’ai eu du plaisir et
j’ai continué. C’est comme ça
que tout a débuté, c’est
purement accidentel. »
Il aura attiré l’attention de
recruteurs de la Ligue nationale
de hockey alors qu’il était dans
le hockey junior.
« Ils
m’ont vu et ils croyaient que je
pouvais être un bon prospect. Ça
a vraiment débloqué à la Coupe
Memorial à Québec en 1991. À
l’été, ils m’ont invité à un
séminaire et m’ont offert un
travail que j’ai accepté »,
se souvient Jean Morin.
Ce dernier dit garder de vagues
souvenirs de son premier match à
titre d’officiel dans la Ligue
nationale.
« Ça se
passe tellement vite, on est
nerveux et il faut se
concentrer. Je sais que j’étais
aux côtés de Pierre Champoux et
Andy Van Hellemond. J’ai des
flashs, mais pas de souvenir en
particulier. Il y a la foule,
mais on ne la voit pas vraiment
quand on embarque sur la glace.
»
C’est après avoir subi deux
opérations au dos en 2013 et
2014 que l’arbitre a pris la
décision de se retirer du
circuit.
«
J’étais assez en forme pour
revenir pour une dernière
saison. Je ne voulais pas
hypothéquer le reste de ma vie,
alors j’ai pris la décision de
quitter en 2015. Je demeure dans
le circuit à titre de
superviseur pour les officiels
de la Ligue de hockey junior
majeur du Québec. Je suis là
pour leur donner des conseils et
les aider à s’améliorer. Je fais
pour eux ce qui a été fait pour
moi au début de ma carrière. »
Celui qui a visité les plus
beaux amphithéâtres aux quatre
coins de l’Amérique du Nord et
demeuré une vingtaine d’années
dans la région de New York aura
vite fait de revenir profiter de
sa retraite dans son patelin
natal.
«
C’était important pour moi de
revenir à
Sainte-Victoire-de-Sorel. Ma
famille est ici, ma fille
travaille à Montréal et j’aime
jouer au golf dans la région »,
de conclure Jean Morin.
Un bon
souvenir pour le journaliste
Stéphane Martin qui pose
fièrement avec Jean Morin
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