samedi 09 mai 2020
Des mesures
précises pour le Marché du Vieux Saurel
et la ferme
Saint-Ours
Photos :
Jean Doyon
Par Annie Bourque,
samedi 09 mai 2020
Le Marché
du Vieux Saurel
Les habitués pourront-ils aller
au Marché du Vieux Saurel au
Carré Royal de Sorel-Tracy et se
procurer des fruits et légumes
fraichement cueillis de nos
producteurs locaux ?
«
Jusqu’à présent, on veut aller
de l’avant. On a reçu le Ok du
gouvernement et on a un guide de
mesures à suivre »,
raconte Marie-Renée Sheridan, la
fondatrice de cet organisme sans
but lucratif.
La fondatrice du Marché du Vieux
Saurel Marie Renée Sheridan
souhaite que les Sorelois
puissent profiter d’une 4e
saison au Carré Royal. Photo
: Steve Gauthier & courtoisie
CJSO
Parmi les directives à suivre,
les dégustations seront
interdites de même que la venue
de cantines sur les lieux. Le
gouvernement a jugé bon de
restreindre la présence de
vendeurs d’artisans comme les
fabricants de bijoux.
Mme Sheridan prévoit espacer les
kiosques afin de respecter les
mesures et dresser aussi des
lignes afin que les gens
puissent éviter la
distanciation.
À la veille d’une 4e année, Mme
Sheridan attend la réponse de la
municipalité de Sorel-Tracy qui
devrait se pencher sur la
question lundi prochain, 11 mai.
À la ferme
Saint-Ours ...
Durant la Covid-19, la
cinquantaine d’employés de la
Ferme Saint-Ours a adopté les
nouvelles mesures sanitaires du
gouvernement afin d’éviter toute
propagation du coronavirus.
Au kiosque, on compte un lavabo
ou les gens peuvent se laver les
mains. Une vitre protectrice est
installée et il est fortement
recommandé de s’imprégner de
désinfectant en entrant dans le
commerce.
La production d’oeufs s’est
poursuivie dans les quatre sites
de production de la Ferme
Saint-Ours.
Photos : Jean Doyon &
courtoisie
Les quatre sites de ponte dont
certaines sont en liberté font
déjà l’objet de strictes mesures
de salubrité autant pour les
animaux que pour les visiteurs.
L’auteure de ces lignes se
souvient encore de sa visite sur
les lieux. Nettoyage de mains,
ports de gants et pantoufles
étaient de mise.
Durant la pandémie, les
propriétaires ont fait face à
différentes situations dont la
fois ou les clients ont
pratiquement dévalisé les
épiceries au début de la crise.
« On a
aussi eu un peu de difficulté à
trouver des boîtes de carton
dont l’approvisionnement
devenait parfois problématique »,
indique la propriétaire de la
Ferme Saint-Ours Martine
Bourgeois.
Celle-ci a remercié le
dévouement de la cinquantaine
d’employés qui ont travaillé
sans relâche pendant que le
Québec était sur pause.
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