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LUCIE ANTAYA
Chroniques «
Question de Feeling
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Entrer doucement dans l'été... à nous les longs crépuscules!
En nordiques que nous sommes, peu de temps doux et de chaleur nous sont alloués.
Et, particulièrement cette année, le froid s’est manifesté précocement, la neige
a enrobé l’environnement avec abondance et un sillage de fraîcheur a perduré
malgré l’arrivée de mai.
Que pouvons-nous y faire, sinon, se préparer à entrer allègrement en juin,
décidés à parer l’été de nos plus exquis moments, en solitaire, en convivialité,
avec plaisir.
Puissent la froidure et la neige qui ont persisté, souvent à notre grande
déception, nous procurer le regain vif et ardent qui nous fera savourer
pleinement cette saison magique.
Allumons les lanternes extérieures, mettons le rosé au frais, prolongeons les
conversations sous le dôme étoilé, entre fleurs et arbres.
Le plaisir, on le touche du doigt chaque jour, si on sait l’inviter.
Le solstice d’été déploiera sa saisissante pléiade de couleurs célestes.
Captons-en toute la splendeur! Il en restera bien quelque souvenir dans notre
cœur.
PARFAITEMENT IMPARFAITS
Voilà qui peut s’avérer libérateur de connaître ses forces, ses talents mais, en
contrepartie, de conscientiser ses faiblesses et les lacunes qui peuvent, en
tout temps au cours de notre existence, être « perfectibles ».
Personne ne possède la panoplie complète de talents reliés à toutes les sphères
d’activités.
Certaines personnalités sont conformes aux standards. D’autres établissent leur
normes et se tracent des accès différents. La voie à suivre? La sienne. Celle où
l’on se sent à l’aise d’évoluer et de s’accomplir, librement, dans une
imperfection si confortablement harmonisée qu’elle nous fait se sentir à la
bonne place, que l’on soit stationnaire ou en perpétuel mouvement. Imparfait ne
signifie pas « nul »; où l’un excelle, l’autre essaie. C’est le fabuleux
carrousel de la diversité et de la complémentarité.
Puisque l’on ne dispose pas de toute une vie pour explorer la multitude de
facettes possibles, accordons-nous le privilège d’opter pour le plaisir
d’apprendre plutôt que du « devoir apprendre. »
PENSÉE…
« On n’est pas obligé d’être heureux tout le temps, ni comme tout le monde…
Et si j’étais heureuse tous les jours, je ne saurais même plus que je suis
heureuse. »
Katherine Pancol, « LESÉCUREUILS DE CENTRAL PARK SONT TRISTES LELUNDI ». |
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