SE HÂTER DE…..RALENTIR…!
Le bonheur aime les petits plaisirs.
Tant mieux! Car, plus souvent qu’autrement, l’édification de plaisirs
hollywoodiens s’avère inaccessible.
« Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux? », clame une chansonnette.
La cadence quotidienne étourdit à en perdre de vue l’horizon de nos plus chers
désirs. Et, parfois, la vision faussée semble se pointer vers des plaisirs
compensatoires en marge des besoins et envies réels.
Si on modifiait la cadence...! Sans apathie ni arrêt brusque, juste au rythme
qui permet de regarder, de voir et de jauger…. Le bonheur se love en soi, au
contact des êtres aimés. Il aime socialiser, échanger, rêvasser. Il accomplit
sans prétention ni utopie. Précieux conseiller, il affine l’intuition, et
devient un puissant aimant nous reliant à des valeurs durables ainsi qu’à moult
plaisirs.
Il sait se faire humain, épicurien, instigateur de projets réalistes ou
fantaisistes. a
Si on lui fait une petite place, il sera d’une immense reconnaissance.
Jamais nous ne perdons de temps en compagnie de ceux qui nous sont chers.
Prenons-le, ce précieux temps pour voyager, se distraire, bien manger, découvrir
un bon vin. L’évocation de telles perspectives procure déjà une flambée de
plaisir….de vivre.
« Rien n’a plus de valeur qu’aujourd’hui. »
( Johann Wolfgang von Goethe )
L’ODEUR DU PAPIER
Que sont les livres devenus?
Quel univers de sensualité recèle un livre!
Outre le plaisir incommensurable de s’immiscer dans la création littéraire d’un
auteur. Un livre sollicite nos sens. Le regard est séduit par sa jaquette. Il
parcourt furtivement quelques lignes; la séduction s’opère. L’odeur du papier
varie autant qu’il existe de personnalités. En l’ouvrant, il se détend et émet
un léger craquement, sinon, un froissement. La douceur ou le lustre de la
jaquette incite à laisser doucement glisser les doigts sur le papier, tel un
apprivoisement avant de se livrer à son contenu.
Ne perdons pas ces plaisirs. Plus encore, partageons-les avec d’autres lecteurs.
C’EST LE TEMPS DU PRÉSENT…
…D’un appel téléphonique que l’on a reporté, d’un courriel espéré, d’une
invitation à siroter l’apéro, d’une rencontre que les mois ont retardée, d’une
gâterie à offrir, d’un film à visionner entre amis.
L’instant même ne sera pas toujours à notre portée. |