LUCIE ANTAYA
Chroniques « Question de Feeling ! »
Entrer... dans la rentrée

On flaire une période saisonnière transitoire. Nous le rappellent, le chant des grillons, la petite laine que l’on enfile le soir afin de prendre l’air sous un crépuscule de plus en plus couche tôt, les épluchettes de blé d’Inde gourmandes qui clôturent les repas sur le patio ou sur l’herbe. L’implacable rentrée assagit les fantaisies estivales, sème un brin de nostalgie dans les cœurs dans un inévitable appel à la discipline. Peut-on lui résister et demeurer sur son seuil? Pas évident!!!

Il est cependant en notre pouvoir de pallier à la rigidité des horaires incontournables en veillant à ne pas nous imposer, outre mesure, des restrictions à propos de tout et de rien.

L’école, le travail, ont bien sûr, leurs exigences. Ils accaparent leur gros lot de temps. De bonnes nuits de sommeil récupérateur s’avèrent indispensables, certes. Mais n’oublions jamais d’aménager des plages de plaisir jusqu’à en perdre la notion du temps. Que voilà un bon placement pour le moral et l’équilibre psychologique!

Puisse la rentrée favoriser une autre forme de célébration de la vie!

Malgré les obligations quotidiennes, « Rendons-nous présents au présent », suggère l’auteur Lanza del Vasto.

LES PETITS RIENS

Ils colorent nos journées avec la douceur d’une palette d’aquarelle. parfois, avec l’intensité d’une murale éclatante. Il suffit de presque rien, un premier café délectable, l’air du temps humé profondément, le sourire d’une personne inconnue, la perspective d’un souper en bonne compagnie, un projet de weekend.

Laissons-les venir et ne les laissons surtout pas passer.

Ils nous réservent des surprises.

ÉTATS D’ÂME

Ils se manifestent en nous sans avis préalable. Notre humeur en témoigne. Le centre de contrôle de ces états peut s’avérer difficile à gérer, selon qu’ils découlent d’une situation particulière ou d’une sensation floue que l’on peine à définir. Ce peut être l’occasion de marquer une pause agréablement ponctuée de musique ou de lecture.

À ce moment, si l’horaire le permet, une activité physique d’environ une demi-heure diluera le flou inconfortable en stimulant les hormones du mieux-être.

Notre corps est un précieux ami. Soyons-lui toujours dévoué.


Lucie ANTAYA

 

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