Le Couvent
St-Pierre
Recherche ; Roland
Plante
- En 1824, une loi fut votée :
- «Loi des écoles de fabrique»
autorisant le curé et les
marguillers a utiliser le quart
des recettes de la paroisse pour
financer des écoles.
- Le curé Jean-Baptiste Kelly
obtint en 1848, la prise en
charge d’une école ayant une
capacité de 80 places par trois
frères des écoles chrétiennes.
Elle était située dans l’ancien
presbytère de l’église
En face de ce presbytère, il y
avait une école pour les filles.
C’est aussi en 1848 que l’on
décida de construire le couvent
St-Pierre au coin des rues
George et Phipps. (Source:
W.White)
Des étincelles provenant de
l’incendie du chantier P.
Leclaire auraient pénétré dans
le couvent par des fenêtres
ouvertes.
Historique de
la communauté
Paul de Chomedey de Maisoneuve,
lors d’une visite en France,
s’est rendu à Troyes pour y
rencontrer sa sœur, Mère Louis
de Sainte-Marie, supérieure d’un
couvent de la
ville. Elle lui présenta
Marguerite Bourgeois, âgée de 33
ans. Elle fut élevée à la
préfecture externe de la
Congrégation de Notre-Dame. Elle
conçu l’idée d’aller servir Dieu
par l’enseignement en
Nouvelle-France.
Renonçant à tout, munie d’un
baluchon de hardes, elle
s’embarque à St-Nazaire, sur un
vieux navire, le St-Nicolas avec
113 engagés le 20 juillet 1653.
Le vieux navire prenant l’eau,
on retourna vers une île, d’où
les volontaires ne pouvaient
s’enfuir, dans l’attente d’un
autre navire. La traversée dura
deux mois. Arrivée en 1653, elle
n’eut qu’une seule fille, Jeanne
Loisel comme élève, les autres
enfants étant décédés en bas
âge.
Le 22 janvier, M. de Maisoneuve
donna à Marguerite Bourgeois,
une vielle étable qu’elle
aménagea en une école. Elle créa
une Congrégation Externe sur le
modèle de celui de Troyes qui
fut renommée Congrégation de
Notre-Dame. En 1659, elle
retourne en France et revient
avec quatre recrues.
Trois ans plus tard, elle reçoit
"les filles du roi" dans une
maison voisine de l'étable qui
devient à la fois une petite
école normale, une petite école
ménagère et une agence
matrimoniale. (Sources :
Montréal sous Maisoneuve par
Gustave Lanctot)
Depuis lors, les onze Écoles
Normales tenues par la
Congrégation au Québec ont formé
des milliers d'enseignantes qui
ont transmis leurs connaissances
et leurs valeurs à un nombre
incalculable de jeunes.
L'expansion se poursuit toujours
dans neuf pays répartis sur
quatre continents, au Canada,
aux États-Unis, au Japon, en
Amérique latine et en Afrique.
En 1858, la Congrégation de
Notre-Dame prit charge du
couvent Saint-Pierre à Sorel.
Andrée Noiseux,
Marcelle Cournoyer,
Françoise Salvail,
Marguerite Paul,
Marcelle Petitclerc,
Isabelle Paul
Marie Jeanne Arpin,
Gertrude Girouard,
Ghislaine Gariépy,
Thérèse Larochelle |
Les religieuses avaient un
pensionnat, elles étaient
embauchées par la commission
scolaire pour donner les cours
commercial, général et
scientifique alors que le cours
classique était privé, donc
payant. On y donnait le cours
primaire, une partie privée et
une autre partie publique (en
contrat avec la commission
scolaire). Les sorties n'étaient
pas les mêmes et on appelait la
partie publique «le côté de
l'école».
Les religieuses y enseignaient
aussi la musique, le dessin à
des enfants et jeunes qui ne
venaient pas au couvent. Il y
avait aussi des cours de
couture.
Chronologie :
- 1849, la paroisse achète la
maison du révérend John Jackson
au coin des rue Phipps et
George.
- 1850, Les sœurs de la
Providence fondent le premier
couvent mais furent rappelées
par Mgr Prince, évêque de
St-Hyacinthe.
- 1858, les religieuses de la
Congrégation de Notre-Dame s’y
établissent.
- 1864, construction d’une
bâtisse qui fut rallongée en
1867 et qui comprend une
chapelle, un dortoir, un
parloir, une salle de musique et
des classes.
- 1915, un incendie le détruit
et il est reconstruit sans
délais.
- 1979, le couvent est démoli
pour faire place à des
habitations.
- Sources: Walter White.
Photos Joseph Cardin - 1979,
le couvent est démoli
Le couvent Notre-Dame qui fut
aussi administré par la
congrégation de Notre-Dame est
maintenant utilisé par les
Services Sociaux.
Source :
Roland Plante, Courriel
Saurelois
|