Les Frères de
la Charité, MSB ASC
Par Roland Plante
La communauté des Frères de la
Charité fut fondée en Belgique
en 1807 par le Chanoine Pierre
Joseph Triest. La Belgique étant
rattachée à la Hollande ils
subirent beaucoup de
tracasserie. Ils ont fondé de
nombreuses institutions pour
s’occuper des aveugles, des
enfants abandonnés, des
vieillards, des malades mentaux
et des prisonniers.
En 1830, la Hollande se fit
amputer de la Belgique. Le roi
Léopold 1ier et le gouvernement
belge proclamèrent la liberté
d’association et d’enseignement.
Le souverain belge très
satisfait de leurs œuvres, donna
à certaines d’entre-elles le
titre de Royale.
En 1859, un homme d’une grande
générosité, M. Antoine-Olivier
Berthelet avait fondé à
Montréal, un hospice pour les
vieillards malades et les
enfants abandonnés. Monseigneur
Bourget fit des recherches pour
avoir une communauté religieuse
pour en prendre charge. Après
plusieurs échecs auprès de
différentes communautés, il
réussit à convaincre les Frères
de la Charité de venir au
Canada. En 1865, quatre
religieux quittent Liverpool
pour Portland afin de se rendre
à Montréal. Ils y prirent en
main l’hospice St-Antoine.
Les pauvres garçons en rupture
avec la bonne conduite était
internés au fort de l’île aux
Noix et à St-Vincent de Paul. On
les accueilli dans un édifice
sur la rue De Montigny et
finalement en 1932 à l’imposant
édifice nommé le
Mont-Saint-Antoine à Montréal.
Les Frères fondent le
Mont-St-Benoît, un hospice sur
la rue Notre- Dame pour les
malades mentaux et pour traiter
les alcooliques.
La communauté attira de nombreux
jeunes qui désiraient répondre à
l’appel de Dieu pour se
consacrer au service des
personnes dans le besoin. Ils
prirent en charge plusieurs
écoles dans la province et même
aux États-Unis.
À Sorel, une école était
construite sur le site du Centre
Sacré-Cœur et utilisé à partir
de 1868.
Se fiant à l’aide du
gouvernement, une deuxième école
fut construite sur le site de la
Polyvalente Fernand-Lefebvre et
ouverte en 1877. Les promesses
du gouvernement n’étant pas
tenues, l’école fut vendue à
l’honorable Abbott et un collège
anglais nommé Lincoln Collège
fut ouvert en 1883. L’armée
britannique se retirant de
Sorel, diminuant le nombre
d’étudiants, le collège fut
fermé. Huit ans plus tard, soit
en 1896, il fut vendu aux Frères
de la Charité pour la somme de
12,000$. On en fit un collège
privé, nommé le Mont-St-Bernard,
qui donna des cours de haute
qualité sur le commerce et les
sciences.
Les cours donnés à l’Académie du
Sacré-Cœur étaient limités au
primaire. Pour poursuivre leurs
études, ceux qui en avaient les
moyens pouvaient le faire dans
un collège privé en assumant les
coûts.
En 1869, l’enseignement à
l’Académie-du-Sacré-Cœur fut
confié aux Frères des Écoles
Chrétiennes Ils furent remplacés
par les Pères de Sainte-Croix.
Suite à un différend avec la
commission scolaire, ils se
retirèrent en 1909.
Le 28 juin 1909, un contrat fut
passé devant le notaire J.B.
Théophile Lafrenière par le
président de la commission
scolaire le docteur Henri-Marie
Pontbriand et le révérend frère
Philémon S’Papen supérieur
provincial des Frères de la
Charité qui s’engagent à
dispenser l’enseignement
primaire au salaire de 250$ par
année par professeur. On
comptait 500 élèves répartis en
onze classes avec en moyenne 45
élèves. En 1910, M. J.F.
Normand, inspecteur d’écoles et
les commissaires MM. J.A. Proulx,
Adélard C. Trempe, Arthur
Langlois et Louis-Sigebert
Robitaille écrivent leur
satisfaction pour la qualité de
l’éducation et de l’instruction.
Le professeur Auguste Liessens,
diplômé en musique de Belgique y
donna des cours.
Le collège Mont-St-Bernard
cesse l’enseignement comme
collège privé
En 1922, on annonce la fermeture
du Mont-St-Bernard pour en faire
un centre de formation pour les
religieux dont une école
normale. Pour répondre aux
inquiétudes des sorelois, le
révérend frère Magnile de
Ruysscher affirme qu’une
meilleure formation pour les
enseignants au Mont St--Bernard
sera bénéfique aux élèves de
l’académie. L’enseignement
supérieur qui serait donnés à
l’Académie sera à la portée de
tous.
Projet d'internat
indépendant
La Commission Scolaire offre en
1944, de céder la propriété aux
Frères de la Charité pour en
faire un institut privé.
Ces derniers estiment qu'un
externat supérieur dépendant de
la Commission Scolaire avec le
cours scientifique du
Département de l'Instruction
Publique convient mieux aux
aspirations des jeunes et à la
majorité des familles de Sorel.
Le 29 mars 1944, on offre aux
Religieux de Sainte-Croix de
prendre charge et de devenir
propriétaires de l'Académie en
autant qu'ils dispensent
l'instruction commerciale et
scientifique, les commissaires
s'engagent à décongestionner
cette maison de toute la
marmaille qui l'occupe
actuellement.
Les religieux ne désirent pas
supplanter les Frères de la
Charité, à moins qu'ils ne
quittent d'eux-mêmes et de plus
ne le feront qu'à la demande des
autorités religieuses, soit de
l'évêque et des curés concernés
et avec l'assentiment de leur
conseil général. Le 8 avril, le
Frère Jacques Blanchard,
directeur, apprend par des
élèves et des parents les
démarches des commissaires. Lors
d'une rencontre avec le
président de la commission, M.
Henri-Marie Pontbriand, médecin,
se dit très content du travail
de la communauté à l'Académie et
ne désire nullement le
changement proposé;
En 1943 et 1944, plusieurs
articles violents paraissent
dans les journaux locaux dont
voici quelques titres:
"Recourons donc puisqu'il le
faut au laïcisme"," Il nous faut
le Mont-Saint-Bernard",
"Qu'attendons-nous?", "L'ouvrier
est exploité", "Cadenas
mystérieux" .Au printemps 1944,
un pamphlet rempli de
demi-vérités et d'allusions
malveillantes à l'adresse des
Frères et de l’Evêque de
Saint-Hyacinthe intitulé
"L'odyssée d'un collège à Sorel"
est publié par M. Albert
O.Cartier secrétaire-trésorier
de la ville de Sorel. La Société
d'Histoire Régionale de
Saint-Hyacinthe rétablira les
faits dans sa publication
"L'enseignement des garçons à
Sorel". L'inspecteur Léonidas
Lafond a écrit aux commissaires
pour défendre les Frères et pour
expliquer que ces derniers ont
pour plus de $15,000
d'équipements qui leur
appartient et qu'ils dépensent
annuellement plus de $2,000 pour
le bien des élèves. Ceux qui y
poursuivent leurs études à
Sorel, se comparent très bien
avec ceux des autres villes. Le
29 avril 1944, les commissaires
répondent par l'intermédiaire de
leur secrétaire, M. A.O.Cartier
qu'ils trouvent les rapports de
l'inspecteur édulcorés, qu'ils
sont les plus aptes à juger de
la qualité de l'enseignement et
que cela les concerne. Il prédit
la transformation de l'Académie
en un collège d'éducation
supérieure.
Le 24 avril 1944, le Frère
Jacques Blanchard, directeur de
l’académie écrit au Frère
Magnile De Ruysscher, visiteur,
les points saillants de sa
rencontre avec M. A.O. Cartier :
La fermeture du Mont-Saint-Bernard
était un crime impardonnable.
(Il ne dit pas que les Frères y
étaient compétents). Votre
correspondance avec l'évêque de
Saint-Hyacinthe fut obtenue
subrepticement par le Dr J.W.
Robidoux. Si les commissaires
n'obtiennent pas une autre
communauté, ils feront venir des
laïques
Selon M. Cartier, l'arrivée des
Frères de la Charité à Sorel fut
un désastre. Les commissaires
doivent se décharger de
l'éducation des enfants dès la
fin de la 7ième année. Les
communautés et les parents
devront s'en charger, que les
pauvres s'en passent. Au cours
de l'été 1944, les commissaires
demandent à Mgr Arthur Douville
d'intercéder pour que les
Religieux de Sainte-Croix
établissent un collège privé à
l'Académie. Monseigneur Douville
répond de l'offrir en premier
aux Frères de la Charité.
Le 25 juillet 1944, les
conseillers scolaires,
Henri-Marie Pontbriand, Arthur
Charbonneau, Ludger Simard,
Alphonse Beaudet et J. Édouard
Champoux font une proposition
qui ne présente aucune garantie.
Le 5 août 1944, le Frère Magnile
répond qu'il ne voit pas de
difficultés à donner
l'enseignement demandé.
La transformation de l'Académie
en pensionnat serait très
dispendieuse. La Communauté ne
saurait prendre les risques et
les charges sans autre
protection que la satisfaction
des membres de la commission
scolaire.
De plus, la loi oblige les
commissions à dispenser
l'enseignement gratuitement
jusqu'à la 9ième année
inclusivement. Il propose un
EXTERNAT SUPÉRIEUR dépendant de
la Commission Scolaire avec un
programme adapté aux nécessités
locales, encouragé par les
citoyens et les industriels,
répondra mieux aux besoins et
aux aspirations de la jeunesse
étudiante et à la "masse des
familles de Sorel."
En 1922, on annonce la fermeture
du Mont-St-Bernard pour en faire
un centre de formation pour les
religieux dont une école
normale. Pour répondre aux
inquiétudes des sorelois, le
révérend frère Magnile de
Ruysscher affirme qu’une
meilleure formation pour les
enseignants au Mont St--Bernard
sera bénéfique aux élèves de
l’académie. De plus,
l’enseignement supérieur sera à
la portée de tous.
En 1928, à l’académie du
Sacré-Cœur, une septième et une
huitième année du cours
commercial furent ajoutées. On y
enseigne la religion, le
français, les mathématiques,
l’anglais, le dessin, l’histoire
et la géographie. On y enseigne
aussi la dactylographie, la
sténographie, la comptabilité et
la musique.
En 1928, le Frère Paul Durette
fonde l’Harmonie Ste-Cécile dont
le premier directeur était
Monsieur Léon de Kestelier,
diplômé du conservatoire de
Bruxelle.
Les premiers diplômés de
l’Académie du Sacré-Cœur furent
MM. Édouard Farly, Théodore
Bardier, Mathias Belhumeur,
Jean-Paul Matte, Léon Comtois,
Jean-Louis Forcier et Gérard
Mongeau.
Un corps de cadets est formé,
une publication mensuelle,
«L’Échos de l’A.S.C.», informe
le public des activités de
l’école.
En 1933, c’est la crise. Les
commissaires avisent les Frères
que leur contrat se termine à la
fin de l’année scolaire,
décision entérinée par le député
fédéral, M. P.J.A. Cardin et le
député provincial, J.C.A.
Turcotte, industriel. Ceci a
surpris les curés. Une
conséquence de cette action
rendrait l’accès à l’instruction
qu’aux biens nantis. Cette
décision est révoquée. Les frais
de la Commission Scolaire seront
assumés par les payeurs de taxe.
Les commissaires tentent de
convertir l’école en collège
privé. Ils offrent la bâtisse,
les terrains ainsi que 25,000$
aux Clercs St-Viateur. Ces
derniers refusent.
On compte 750 élèves de la
première à la neuvième année. M.
Georges Codling, licencié en
musique remplace M. de
Kestellier.
Reconstruction de la
vieille section
Le contrat est accordé le 2 mai
1935 à M. René Lafleur au
montant de 71,835.$ suivant les
plans de l'architecte M. Felix
Racicot. La bénédiction des
nouveaux locaux fut présidée par
Son Excellence Mgr Fabien-Zoel
Decelles, évêque de St-Hyacinthe
Le président de la Commission
Scolaire est M. le Docteur
Henri-Marie Pontbriand.
Pendant la reconstruction de
l’école, 6 classes furent louées
à Madame Amable Lussier
Le 7 mai 1935, le secrétaire M.
Albert O. Cartier soumet un bref
d'injonction pour suspendre les
travaux. A l'insistance de MM.
les Curés de Saint-Pierre et de
Notre-Dame une école temporaire
sous la direction du R.F.
Berthilon-Clément Gilbert,
groupant 6 classes opèrent dans
des locaux loués de madame
Amable Lussier.
Le 10 août 1935, les
commissaires veulent s'assurer
que tous les enfants pourront
fréquenter l'école, la question
d'un salaire de plus ne compte
pas. Le 3 septembre les Frères
pourront continuer de fournir
des livres aux enfants pauvres.
Le 30 janvier 1936, les
commissaires sont enchantés de
la perception par les Frères de
la contribution scolaire et les
en "félicitent".
Le 24 mars 1936, l'Honorable
Juge Guilbault ayant donné
raison aux commissaires et les
travaux peuvent continuer. Les
employés s'amusent à sonner le
glas de la vieille école avant
d'enlever la cloche.
Le 24 septembre 1936, 818 élèves
répartis dans 25 classes
admirent leur nouvelle école,
construite au milieu de
tracasseries de toutes sortes.
La bénédiction par Mgr Fabien-Zoel
Decelles de Saint-Hyacinthe se
fit en présence du docteur
Henri-Marie Pontbriand,
président de la Commission, de
Mgr P.S.Desranleau, de M. le
curé A. Couillard-Després, du
R.F.Frémond, supérieur
provincial de la communauté, du
père Athanase Francoeur et de
MM. J.Edouard Champoux,
J.B.Rajotte, Charles Arpin,
Félix Racicot et R.Lequin.
Projet d'internat
indépendant
La Commission Scolaire offre en
1944, de céder la propriété aux
Frères de la Charité pour en
faire un institut privé. Ces
derniers estiment qu'un externat
supérieur dépendant de la
Commission Scolaire avec le
cours scientifique du
Département de l'Instruction
Publique convient mieux aux
aspirations des jeunes et à la
majorité des familles de Sorel.
Le 29 mars 1944, on offre aux
Religieux de Sainte-Croix de
prendre charge et de devenir
propriétaires de l'Académie en
autant qu'ils dispensent
l'instruction commerciale et
scientifique, les commissaires
s'engagent à décongestionner
cette maison de toute la
marmaille qui l'occupe
actuellement.
Les religieux ne désirent pas
supplanter les Frères de la
Charité, à moins qu'ils ne
quittent d'eux-mêmes et de plus
ne le feront qu'à la demande des
autorités religieuses soit de
l'évêque et des curés concernés,
avec l'assentiment de leur
conseil général. Le 8 avril, le
Frère Jacques Blanchard,
directeur, apprend par des
élèves et des parents les
démarches des commissaires. Lors
d'une rencontre avec le
président de la commission, M.
Henri-Marie Pontbriand se dit
très content du travail de la
communauté à l'Académie et ne
désire nullement le changement
proposé.
En 1943 et 1944, plusieurs
articles violents paraissent
dans les journaux locaux dont
voici quelques titres:
"Recourons donc puisqu'il le
faut au laïcisme"," Il nous faut
le Mont-Saint-Bernard",
"Qu'attendons-nous?", "L'ouvrier
est exploité", "Cadenas
mystérieux" .Au printemps 1944,
un pamphlet rempli de
demi-vérités et d'allusions
malveillantes à l'adresse des
Frères et de l’Évêque de
Saint-Hyacinthe intitulé
"L'odyssée d'un collège à Sorel"
est publié par M. Albert
O.Cartier secrétaire-trésorier
de la ville de Sorel. La Société
d'Histoire Régionale de
Saint-Hyacinthe rétablira les
faits dans sa publication
"L'enseignement des garçons à
Sorel". L'inspecteur Léonidas
Lafond a écrit aux commissaires
pour défendre les Frères et pour
expliquer que ces derniers ont
pour plus de $15,000
d'équipements qui leur
appartient et qu'ils dépensent
annuellement plus de $2,000 pour
le bien des élèves. Ceux qui
poursuivent leurs études à
l'extérieur de Sorel, se
comparent très bien avec ceux
des autres villes. Le 29 avril
1944, les commissaires répondent
par l'intermédiaire de leur
secrétaire, M. A.O. Cartier
qu'ils trouvent les rapports de
l'inspecteur édulcorés, qu'ils
sont les plus aptes à juger de
la qualité de l'enseignement et
que cela les concerne. Il prédit
la transformation de l'Académie
en un collège d'éducation
supérieure.
Le 24 avril 1944, le Frère
directeur Jacques Blanchard,
écrit au Frère Magnile De
Ruysscher, les points saillants
de sa rencontre avec M.
A.O.Cartier. Selon lui, ,la
fermeture secrète du Mont-Saint-Bernard
était un crime impardonnable.
(Il ne dit pas que les Frères y
étaient compétents). Votre
correspondance avec l'évêque de
Saint-Hyacinthe fut obtenue
subrepticement par le Dr J.W.
Robidoux. Si les commissaires
n'obtiennent pas une autre
communauté, ils feront venir des
laïques
Selon M. Cartier, l'arrivée des
Frères de la Charité à Sorel fut
un désastre. Les commissaires
doivent se décharger de
l'éducation des enfants dès la
fin de la 7ième année. Les
communautés et les parents
devront s'en charger, que les
pauvres s'en passent. Au cours
de l'été 1944, les commissaires
demandent à Mgr Arthur Douville
d'intercéder pour que les
Religieux de Sainte-Croix
établissent un collège privé à
l'Académie. Il répond de
l'offrir en premier aux Frères
de la Charité.
Le 25 juillet 1944, les
conseillers scolaires,
Henri-Marie Pontbriand, Arthur
Charbonneau, Ludger Simard,
Alphonse Beaudet et J. Edouard
Champoux font une proposition
qui ne présente aucune garantie.
Le 5 août 1944, le Frère Magnile
répond qu'il ne voit pas de
difficultés à donner
l'enseignement demandé. La
transformation de l'Académie en
pensionnat serait très
dispendieuse. La Communauté ne
saurait prendre les risques et
les charges sans autre
protection que la satisfaction
des membres de la commission
scolaire.
Conventum 1959
20 finissants - Dernière
graduation
Fermeture de l’École
Secondaire du Sacré-Coeur
En date de 1982, la Commission
Scolaire ferme sa plus vieille
institution. La courbe
démographique à la baisse et les
économies à réaliser furent les
raisons qui l'emportèrent sur
les avantages pour les jeunes de
vivre une année dans une école à
dimension humaine, avec une
approche basée sur les besoins
individuels.
Depuis le 28 juin 1909, les
Frères de la Charité en
prenaient la direction et
jusqu'en 1982, un des leurs, le
Frère Marius Marchand, en était
le directeur. De nombreux
enseignants se sont succédé.
Combien de jeunes de la région
se réclamaient sous ses
différentes appellations:
Collège Sacré-Coeur, Académie du
Sacré-Coeur, Ecole Supérieure du
Sacré-Coeur, Ecole Secondaire du
Sacré-Coeur, comme de leur
Alma-Mater de 1909 à 1982.
Que de souvenirs, les chants de
la chapelle, la foule dans la
cour de récréation, la cloche
qui appelle les élèves dans les
rangs, la clameur qui sortait de
la salle lors de l'annonce d'un
congé, la multitude d'activités
de tous genres qui ont formé les
hommes de demain.
Des institutions disparaissent,
d'autres en assurent la relève,
ainsi évolue l'histoire
scolaire.
"Heureux abri de notre enfance,
à toi notre reconnaissance".
Les frères sont allés enseigner
à Cuba mais durent quitter en
vitesse lors de la victoire de
Castro. Ils ont enseigné
des métiers au Pérou. Les
révolutionnaires du «Sentier
Lumineux» n’ont pas causés de
problèmes, ils appréciaient
leurs œuvres qui visaient les
gens pauvres.
La communauté opère un foyer à
St-Sulpice pour prendre soin de
ses membres qui sont retraités.
Le gouvernement a maintenant
pris en main l’enseignement, le
soin des malades, des invalides
et des personnes âgées, ce que
faisaient les religieux et les
religieuses à peu de frais.
Source :
Roland Plante, Courriel
Saurelois
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