War-time
Housing
Recherches : Roland Plante
Les industries de Sorel ont
connu une importante
augmentation de personnel
pendant la guerre de 1939.
L’arrivée de personnel de
l’étranger créa un besoin pour
les loger et les nourrir. La
population de Sorel en 1931
était de 9,545 personnes. En
1945, elle en compte 14,694.
Plusieurs maisons privées
prenaient des pensionnaires. On
a vu une maison de trois
chambres héberger 11
pensionnaires. Les lits étaient
partagés 24 heures par jour.
En plus, pour combler ce besoin,
deux groupes de maisons furent
construites .Ce projet portait
le nom de «War-Time Housing» Le
premier projet fut construit à
Sorel-Sud, sur les terrains
appartenant au gouvernement, de
la rue Carignan voisine du camp
militaire à la rue de la
Comtesse.Un autre quartier fut
construit entre la route
Marie-Victorin et la rue
Cormier.
Plusieurs édifices furent érigés
pour servir de dortoir et de
réfectoire, baptisées «Boarding
Houses».
Les expressions War-Time Housing
et Boarding Houses font encore
partie du langage régional.
Photo Mme
Louise Deschenaux
Ces bâtisses utilisées comme
dortoirs pour les ouvriers des
usines de guerre étaient situées
sur ce qui est devenu la rue
Cormier. La guerre finie,
quelques-unes furent
réaffectées. L’école des Arts et
Métiers fut transférée
temporairement de l’Académie du
Sacré-Cœur dans l’une d’elle.
Une autre servit de local pour
une unité de la réserve
militaire où des volontaires y
étaient formés dans le domaine
de l’artillerie. Les scouts et
louveteaux de langue anglaise
ont obtenu l’usage d’une d’entre
elles pour leurs activités. Par
la suite, elles furent démolies.
Après la guerre, la Pension no.
4 fut la scène de nombreux
partys.
Pension
située sur la rue Reine, face au
marché.
Photos Mme
Louise Deschenaux
Une chambre
logeant deux personnes.
Sur cette photo on voit la rue
Roi qui bifurque vers le Chemin
des Patriotes. Les maisons faces
à l’usine Canadian Celanese
jusqu’au camp militaire furent
construites pendant la guerre de
1939. Les autres, à 2 logements
furent construites lors de
l’octroi d’un autre contrat de
canons destinés aux États-Unis
vers 1953.
Du côté de St-Joseph, des
maisons unis-familiales furent
construites au sud du boulevard
Marie-Victorin pendant la guerre
de 1939.
Source :
Roland Plante, Courriel
Saurelois
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