Compagnie de
milice soreloise
Par Roland Plante
Dès 1634, les colons doivent
affronter les amérindiens. Pour
se protéger des attaques des
Iroquois, surtout aux
Trois-Rivières et à Montréal, la
Nouvelle-France dépendait
exclusivement de soldats venus
de France. Leur venue était
irrégulière et leur nombre
insuffisant. Ce n’était certes
pas très pratique! Il fut donc
nécessaire de former des hommes
d’ici pour faire face à la
menace.
En 1651, le gouverneur d'Ailleboust
crée à Trois-Rivières la
première unité de défense
organisée. Douze ans plus tard,
Montréal suivra son exemple en
établissant la "milice de la
Sainte-Vierge". Chaque milice
élit son commandant. Mais ces
unités ne suffisent pas à
combler les besoins de la
colonie.
Pierre Boucher, en 1651, et
Maisonneuve en 1663, regroupent
les habitants en un corps de
milice. Les menaces des Iroquois
se faisant plus fortes au début
des années 1660, le roi de
France envoie le régiment de
Carignan-Salières. Ce régiment
composé de 1 000 hommes, arrive
à Québec au printemps 1665. 20
compagnies composées d’un
capitaine, un lieutenant, un
enseigne, deux sergents, trois
caporaux cinq anspessades et 40
soldats. La paix étant rétablie
en 1668, les soldats sont
démobilisés. Plus du tiers
s’établira en Nouvelle-France.
Par la suite, seulement quatre
compagnies, comprenant quelques
cinquante hommes, arriveront de
France pour prendre la relève et
maintenir un noyau d’armée.
En 1669, le roi Louis XIV
ordonne au gouverneur
d’organiser la milice dans tout
le pays. Le régiment
Carignan-Salières n’est plus,
mais la grande partie des hommes
de la colonie a déjà servi sous
les armes.
L'esprit martial
est encore présent.
Tous les habitants
du pays de 16 à 60
ans sont divisés en
compagnies sous les
ordres de
capitaines, de
lieutenants et
d'enseignes. Chez
les sous- officiers,
nous retrouvons des
sergents et des
caporaux. Les
miliciens se
réunissent par
compagnie, une fois
par mois, pour faire
les exercices
militaires. Une ou
deux fois par année,
on réunit toutes les
compagnies d'une
région pour faire de
grands exercices.
Les officiers
portent, avec
l'épée, le
hausse-col,
croissant de cuivre
doré, qui se fixe
sur la poitrine, à
la base du cou. Il
constitue l'insigne
de leur autorité.
Les capitaines de
milice n'ont pas que
des fonctions
militaires à
remplir. Dans la
plupart des
seigneuries, vue
l'absence de
représentants du
gouvernement, ils
commandent leurs
hommes pour d'autres
tâches: travaux
publics, transports
de troupes,
fournitures de
vivres et de
matériaux,
transmission du
courrier et
diffusion des
ordonnances.
Les troupes doivent
s'armer elles-mêmes
et toujours avoir
une bonne provision
de plomb, de poudre
et de mèche.
L'intendant fournit
des fusils à ceux
qui n'ont pas. Les
miliciens doivent
cependant remettre
leur arme au retour
de chaque
expédition. La
milice n'a pas
d'uniforme. Les
hommes reçoivent à
chaque campagne, une
partie de
l'habillement,
chemise, capot,
brayet, mitasses,
mocassins et une
couverture.
Très rapidement, il
est apparu évident
que les tactiques
militaires
européennes avaient
peu d'efficacité
dans le cadre
nord-américain. Ici
pas de champs de
bataille à aire
ouverte, pas de
déplacements en
rangée. La guerre se
fait par des raids
en forêts ou des
descentes de
rivières en canot.
La milice canadienne
adopte vite les
techniques
militaires
amérindiennes. Elle
peut attaquer des
villages dans le
Nord des États-Unis
grâce à expéditions
rapides en raquettes
et revenir à son
lieu de départ de
Québec, Montréal ou
Trois-Rivières.
Les miliciens se
nourrissent de ce
qu’ils trouvent dans
les bois. Quand on
manque de gibier, on
mange un peu de
Pemmican (de la
viande séchée avec
de la graisse) ou
une sorte de gruau
(soupane) que les
soldats français
appelle de la
"colle".
L'efficacité de la
milice canadienne
devient rapidement
légendaire chez ses
ennemis. Les
miliciens canadiens
entreprennent
souvent des
expéditions avec des
tribus indiennes
alliées. Ils ont
toutes les
opportunités de
parfaire leur
technique militaire.
L'habitant canadien
peut être demandé
deux fois par année
pour aller faire la
"petite guerre". La
Nouvelle-France
était vraiment une
colonie composée
d'habitants-soldats.
|
Dans chaque paroisse, une
compagnie est formée, le tout
sous les ordres du gouverneur.
Certaine paroisses auront plus
d’une compagnie. Un capitaine
est choisi, assisté d’un
lieutenant et d’un enseigne.
Dans ses fonctions, le capitaine
est supérieur au seigneur. Il
porte un col doré et une épée.
Il a aussi le pouvoir de régler
de petits litiges, Il a une
place d’honneur à l’église, il
s’occupe aussi de la voirie.
Les membres de la milice
devaient s’entraîner. En temps
de paix, ils doivent fournir
leurs armes. N’ayant pas
d’uniforme attitré, ils portent
souvent ceinture fléchée et sont
munis de raquettes.
Ils excellent dans la guerre en
et sont reconnus pour leur
courage et leur audace.
Les premiers soldats des troupes
de la marine arrivent en
Nouvelle-France en 1683 afin de
contrer les attaques iroquoises,
qui ont recommencé, vingt ans
après la pacification effectuée
par le régiment de Carignan-
Salières.
Entre 1683 à
1688, le roi fait
passer trente-cinq
compagnies en
Canada. Mais comme
la mortalité et le
licenciement des
soldats qui se
marient et se font
habitants diminuent
considérablement les
effectifs, Seignelay
décide de réduire le
nombre de compagnies
à vingt-huit le 24
mai 1689. Il restera
pratiquement
inchangé jusqu’au
début de la guerre
de Sept Ans.
Versailles renvoie
alors des renforts
en fixant le nombre
de compagnies à
quarante. À la fin
du régime français,
2 600 soldats des
troupes de marine
sont présents au
Canada. Ces
effectifs sont
relativement
importants par
rapport au nombre
total d’habitants
puisqu’en 1688 par
exemple, le Canada
abrite 1 418 soldats
pour une population
de 10 300 personnes.
Dans un premier
temps, les officiers
présents au Canada
viennent tous de
France. Mais dès
1685, des «
gentilshommes »
canadiens obtiennent
des places dans les
troupes de marine.
Les deux premiers,
les fils La
Durantaye et
Bécancourt,
s’embarquent pour
Rochefort où ils
reçoivent une
formation de gardes
de la marine.
Rapidement, le corps
des officiers des
troupes de la marine
se « canadianise ».
Au début du XVIIIe
siècle, environ le
tiers des officiers
est né au Canada,
puis plus de la
moitié en 1722. Vers
1740, les officiers
sont pratiquement
tous recrutés
localement.
Ce phénomène de «
canadianisation »
n’a pas eu lieu chez
les soldats.
Certains Canadiens
se sont certes
enrôlés –
essentiellement à la
fin du XVIIe siècle
– mais le roi
demanda rapidement
aux autorités
coloniales de faire
cesser cette
pratique car « les
soldats pris dans le
pays ne font guère
de service et qu'ils
sont à charge ». En
réalité, les soldats
d’origine canadienne
ne furent bien
souvent que les
domestiques des
officiers du pays,
engagés aux frais de
la couronne.
La grande majorité
des hommes des
troupes de la marine
servant au Canada
est d’origine
métropolitaine. |
Compagnie de milice de
Sorel
Pendant la guerre de Sept Ans
entre la France et l’Angleterre
(1756-63), une armée de
miliciens est levée au Canada.
Même si la guerre de Sept ans a
officiellement commencé en 1756
en Europe, des échauffourées ont
déjà commencé en Nouvelle-France
en 1754, particulièrement dans
la région de la rivière Ohio.
La compagnie de Sorel se compose
alors de 76 soldats. Parmi eux,
on trouve plusieurs descendants
des soldats d’une des compagnies
du Régiment de
Carignan-Salières, commandée par
le capitaine Pierre de Saurel,
et qui se sont établis dans la
région de Sorel. On retrouve
aussi des descendants des colons
fondateurs de la région dont le
patriarche Paul Hus.
La compagnie de Sorel fut
assignée aux Compagnies Franche
de Marine. Elle aurait été
cantonnée dans les quelques
forts construits le long du
Richelieu, tel celui de Carillon
autour des lacs Champlain et
Saint-Sacrement (Lac George, NY).
Elle fut en service actif de
1658 à 1760.
Pendant la guerre de Sept Ans,
la milice soreloise participe
aux combats à la façon de
l’armée régulière et aussi en
escarmouche à l’indienne, plus
dans le style des « voyageurs »
et des marchands de fourrures.
Plusieurs descendants de Paul
Hus se sont relayés dans cette
armée. La liste qui suit énumère
les miliciens de Sorel et
établit quelques liens de
parenté entre eux.
Liste des miliciens de la
compagnie de Sorel en 1760.
Milice de Sorel Fonds
Ramezay
No. Nom selon liste
Identification, âge et parenté
1 : Bapte Cournoyer .. Cape :
Jean-Baptiste Hus dit Cournoyer,
âgé de 54 ans.
Fils de Pierre Hus dit Cournoyer
et Jeanne Vanet.
Époux de Geneviève Pelletier dit
Antaya, père de 6 et 7.
Frère du 2, oncle de 12. Petit
fils de Paul Hus.
2 : Ignace Cournoyer, officier :
Thomas Ignace Hus dit Cournoyer,
âgé de 43 ans.
Frère de 7, oncle de 6, 7 et 12.
Fils de Pierre Hus dit Cournoyer
et Jeanne Vanet.
Époux d’Agathe Hus dit Paulhus
dit Millet.
3 : Feois St-Martin, officier :
François Denis Martin dit
St-Martin, 47 ans.
Fils de Jean Martin dit
St-Martin et de Marie Anne
Banlier.
Époux de Catherine Hus dit
Cournoyer.
4 : La Guerce sergent : Sergent
Jean-François Nicolas Laguerce,
39 ans.
Fils de Jean-François Laguerce
et Marie Lefebvre dit La
Sisseray, époux de Marie Joseph
Lamy.
5 : Antoine Pierre, sergent :
Antoine Joly dit Pierre, 42 ans.
Fils de Pierre Joly et de
Mathurine Aubuchon.
Époux de Jeannette Blet.
6 : Bapte Cournoyer fils :
Jean-Baptiste Hus dit Cournoyer,
28 ans.
Fils de J.B. Hus dit Cournoyer
et Geneviève Pelletier Antaya.
Neveu de 2 et frère de 7.
7 : Pre Cournoyer : Pierre-Paul
Hus Cournoyer, 23 ans.
Fils de J.B. Hus dit Cournoyer
et Geneviève Pelletier Antaya.
Neveu de 2 et frère de 6.
8 : Ignace Cournoyer : Ignace
Hus dit Cournoyer, 17 ans.
Fils de Thomas-Ignace Hus dit
Cournoyer et d’Agathe Hus dit
Millet.
9 : Bourdais : Jean Bourdais dit
Lebourdais, 38 ans.
Fils de Julien dit Le Bourdais
et Renée Guillois.
Époux de Catherine Lacerte.
Beau-père de 10 et 11.
10 : Pre Tessier : Pierre
Tessier, 20 ans.
Fils de Pierre Tessier et
Catherine Vacher dit Lacerte.
Beau-fils de 9 et frère de 11.
11 : Joseph Tessier : Joseph
Tessier dit Major, 16 ans.
Tambour.
Fils de Pierre Tessier et
Catherine Vacher dit Lacerte.
Beau fils de 9 et frère de 10.
12 : Charle Cournoyer fils :
Charles Hus dit Cournoyer, 20
ans neveu de 1 et 2.
Fils de Charles Hus dit
Cournoyer et Madeleine Duval.
13 : Dunoyes : pas identifié.
14 ; Paul Paul : Paul Hus dit
Paul, 25 ans, frère de 16.
Fils de Paul Hus dit Paul et
Marie Rose Deguire.
15 : Menon Paul : Jean-Baptiste
« Menon » Hus dit Paul, 21 ans,
frère de 74.
Fils de Louis Hus dit Paul et
Catherine Pelletier.
16 : Charle Paul : Charles Hus
dit Paul, 21 ans, frère de 14.
Fils de Paul Hus dit Paul et
Marie Rose Deguire.
17 : Charle Monteville : Charles
Mandeville, 50 ans, père de 18.
Fils de Jean Mandeville et
Catherine Bérard.
18 : Antoine Monteville : Pierre
Antoine Mandeville.
Fils de Charles Mandeville et M.
Renée Hus dit Cournoyer.
19 : Bapte St. Martin :
Jean-Baptiste Martin dit
St-Martin, 49 ans, frère de 3.
Fils de Jean Martin dit
Saint-Martin et Marie-Anne
Banlier.
20 : Michel Azur : Michel Hazeur,
25 ans, frère de 21.
Fils de Jean-Baptiste Michel
Hazeur et Madeleine Bibeau.
21 : Joseph Azur : Joseph Hazeur,
20 ans, frère de 20.
Fils de Jean-Baptiste Michel
Hazeur et Madeleine Bibeau.
22 : Claude Millet : Claude Hus
dit Millet, 57 ans, père de 23,
frère de 24.
Fils de Marc-Antoine Hus dit
Millet et Françoise Lavallée.
23 : Charle Millet : Charles Hus
dit Millet, 22 ans, fils de 22.
Fils de Claude Hus dit Millet et
Françoise Mandeville.
24 : Feois Millet : François Hus
dit Millet, 42 ans, frère de 22.
Fils de Marc-Antoine Hus dit
Millet et Françoise Lavallée.
25 : Antoine St.Martin : Pierre
Antoine Martin dit St-Martin, 25
ans, frère de 26 et 27.
Fils d’Antoine Martin dit
St-Martin et Isabelle
Mandeville.
26 : Etienne St.Martin : Pierre
Etienne Martin dit St-Martin, 24
ans, frère de 25 et 27.
Fils d’Antoine Martin dit
St-Martin et Isabelle
Mandeville.
27 : Bapte St.Martin :
Jean-Baptiste Martin dit
St-Martin, 20 ans, frère de 25
et 26.
Fils d’Antoine Martin dit
St-Martin et Isabelle
Mandeville.
28 : Joseph Gouin : Joseph
Gouin, 26 ans, frère de 29.
Fils de Daniel Gouin et Marie
Madeleine Levalois.
29 : Daniel Gouin : Daniel
Gouin, 24 ans, frère de 28.
Fils de Daniel Gouin et Marie
Madeleine Levalois.
30 : Alexis Monteville : Alexis
Mandeville, 47 ans, père de 31
et 32.
Fils de Jean Mandeville et
Catherine Ménard.
31 : Joseph Monteville : Joseph
Mandeville, 23 ans, fils de 30.
Fils d’Alexis Mandeville et
Marie Françoise Hus dit Millet.
32 : Alexis Monteville fils :
Alexis Mandeville, 18 ans, fils
de 30.
Fils d’Alexis Mandeville et
Marie Françoise Hus dit Millet.
33 : Charles Félix : Charles
Péloquin dit Félix, 33 ans.
Fils de Félix Péloquin et Marie
Pelletier.
34 : Michel Delisle : Michel
Gauthier dit Delisle, 27 ans.
Fils de Guillaume Gauthier dit
Delisle et Marguerite Masson.
35 : Menon Lavalée : Pierre «
Menon » Germain dit Lavallée, 29
ans.
Fils naturel de Thérèse Lavallée.
36 : Joseph Gilbault : Joseph
Guibaut qui épousa Madeleine
Bertrand en 1763.
37 : Antoine Gibault : Pas
identifié.
38 : Pre Chateauneuf : Pierre
Armand Pelletier dit
Châteauneuf, 28 ans.
Fils de François Pelletier dit
Châteauneuf et Thérèse
Pelletier.
39 : Joseph Bergeron : Pierre
Bergeron, époux d’Angélique
Gazaille dit Saint-
Germain.
40 : Bapte Giraudeau :
Jean-Baptiste Giraudeau, époux
de Charlotte Gauthier dit
Delisle.
41 : Louis Lefoet : Louis
Lefort, 43 ans, fils de François
et de Marguerite
Comeau.
Époux de Catherine Bruneau.
42 : Bapte Pelletier : Pas
identifié.
43 : Le dit Félix.Clair : Pas
identifié, possiblement époux de
M. Josephe Péloquin.
44 : Joseph Ozan : Joseph Marie
Ossant, 43 ans, oncle de 63 et
64.
Fils de Richard Ossant et Marie
Touchet.
Époux d’Anne Desrosiers dit
Dutremble.
45 : Pierre Crédit : Pierre
Péloquin dit Crédit, 58 ans,
père de 46.
Fils de François Péloquin dit
Crédit et Marie Niquet.
Époux de Geneviève Tournois.
46 : Pierre Crédit fils : Pierre
Péloquin dit Crédit, 27 ans,
fils de 45.
Fils de Pierre Péloquin dit
Crédit et de Geneviève Tournois.
47 : Pierre Félix : Pierre
Péloquin dit Félix, oncle de 48,
frère de 49 et 50.
Fils de Félix Péloquin et Marie
Peltier dit Antaya.
48 : Félix Péloquin : Félix
Péloquin, 15 ans, neveu de 47,
49 et 50.
Fils de François Péloquin
Marianne Lavallée.
49 : Antoine Felix : Antoine
Péloquin dit Félix, 26 ans,
oncle de 48, frère de 47
et 50.
Fils de Félix Péloquin et de
Marie Peltier dit Antaya.
50 : Emanuel Felix : Emmanuel
Péloquin dit Félix, 29 ans,
oncle de 48, frère de
47et 49.
Fils de Félix Péloquin et Marie
Peltier dit Antaya.
51 : Pre Plante : Pierre Plante,
30 ans, frère de 52.
Fils de Pierre Plante et Marie
Jeanne Letendre.
52 : Antoine Plante : Antoine
Plante, 22 ans, frère de 51.
Fils de Pierre Plante et Marie
Jeanne Letendre.
53 : Paul Plante : Paul Plante,
25 ans
Fils de Paul Plante et Marie Hus
dit Cournoyer.
54 : Louis Lemoine : Louis Hus
dit Lemoine, 33 ans, demi-frère
de 56 et 57.
Fils de Marc-Antoine Hus dit
Capistran dit Lemoine et
Marie-Anne Binet.
55 : Antoine DuTremble : Antoine
Desrosiers dit Dutremble, 34
ans.
Fils d’Antoine Desrosiers dit
Dutremble et Marie-Anne Saint
Yves.
56 : Joseph Lemoine : Joseph Hus
dit Lemoine, 25 ans, frère de
57.
Fils de Marc-Antoine Hus dit
Capistran dit Lemoine et
Marie-Anne Bisson. (Binet).
57 : Bapte Lemoine :
Jean-Baptiste Hus dit Lemoine,
23 ans, frère de 56.
Fils de Marc-Antoine Hus dit
Capistran dit Lemoine et
Marie-Anne Bisson. (Binet).
58 : Lugeot : pas identifié.
59 : Levasseur (Nom biffé) :
Michel Levasseur.
60 : Jean Duffeau : pas
identifié.
61 : François Duffeau : pas
identifié.
62 : Provencal : pas identifié.
63 : Feois Lange : François
Ossant dit L’Ange, 20 ans, neveu
de 44, frère de
64.
Fils de Ange Ossant et
Antoinette Bonin dit Delisle.
64 : Pre Lange : Pierre Ossant
dit L’Ange, neveu de 44 et frère
de 63.
: Fils d’Ange Ossant et
Antoinette Bonin dit Delisle.
65 : Bloche : pas identifié.
66 : Blet : pas identifié.
67 : Louis Baillargeon : Louis
Baillargeon, 23 ans.
Fils de Nicolas Baillargeon et
Angélique Niquet.
68 : Vandal : Soit Jacques, 31
ans ou Jean-Baptiste Vandal, 43
ans.
69 : Vadne : Soit Antoine, 30
ans ou Jean-Baptiste Vadnais, 36
ans.
Volontaires :
70 : Betveze : pas identifié.
71 : Parisien : pas identifié.
72 : Feois Chateauneuf (biffé) :
Charles-François Pelletier dit
Châteauneuf, 58 ans.
Fils de Michel Pelletier et
Françoise Meneu dit
Châteauneuf.
73 : Le Clair fils :
Probablement Nicolas Leclair.
74 : Joseph Paul : Joseph Hus
dit Paul, 22, frère de 15.
Fils de Louis Hus dit Paul et
Catherine Pelletier.
75 : Bapte Félix : Jean-Baptiste
Péloquin dit Félix, 25 ans.
Fils de Félix et Marie Pelletier
dit Antaya.
76 : Antoine Baillargeon : Soit
Antoine Baillargeon, 24 ans fils
de Nicolas ou
Antoine Baillargeon dit Bocage,
25 ans, fils d’Antoine.
À la suite de la conquête, la
Nouvelle-France devient une
colonie britannique, sous le nom
de Province of Quebec. La milice
canadienne est maintenue malgré
le changement de régime.
Cette liste provient des
archives de la famille de
Ramezay, et montée sur un site
internet par M. Michel Robert.
Merci à M. Robert Lachance,
président de la Société de
Généalogie les Patriotes qui
nous en a donné l’adresse
Roland Plante.
Collaboration de Madeleine B.
Lussier
Source :
Roland Plante, Courriel
Saurelois
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