Courriel Saurelois
Une chronique sur l'histoire de Sorel
de Roland Plante

21 juin, 2019

En collaboration avec :

Compagnie de milice soreloise

Par Roland Plante

Dès 1634, les colons doivent affronter les amérindiens. Pour se protéger des attaques des Iroquois, surtout aux Trois-Rivières et à Montréal, la Nouvelle-France dépendait exclusivement de soldats venus de France. Leur venue était irrégulière et leur nombre insuffisant. Ce n’était certes pas très pratique! Il fut donc nécessaire de former des hommes d’ici pour faire face à la menace.

En 1651, le gouverneur d'Ailleboust crée à Trois-Rivières la première unité de défense organisée. Douze ans plus tard, Montréal suivra son exemple en établissant la "milice de la Sainte-Vierge". Chaque milice élit son commandant. Mais ces unités ne suffisent pas à combler les besoins de la colonie.

Pierre Boucher, en 1651, et Maisonneuve en 1663, regroupent les habitants en un corps de milice. Les menaces des Iroquois se faisant plus fortes au début des années 1660, le roi de France envoie le régiment de Carignan-Salières. Ce régiment composé de 1 000 hommes, arrive à Québec au printemps 1665. 20 compagnies composées d’un capitaine, un lieutenant, un enseigne, deux sergents, trois caporaux cinq anspessades et 40 soldats. La paix étant rétablie en 1668, les soldats sont démobilisés. Plus du tiers s’établira en Nouvelle-France.

Par la suite, seulement quatre compagnies, comprenant quelques cinquante hommes, arriveront de France pour prendre la relève et maintenir un noyau d’armée.

En 1669, le roi Louis XIV ordonne au gouverneur d’organiser la milice dans tout le pays. Le régiment Carignan-Salières n’est plus, mais la grande partie des hommes de la colonie a déjà servi sous les armes.

L'esprit martial est encore présent. Tous les habitants du pays de 16 à 60 ans sont divisés en compagnies sous les ordres de capitaines, de lieutenants et d'enseignes. Chez les sous- officiers, nous retrouvons des sergents et des caporaux. Les miliciens se réunissent par compagnie, une fois par mois, pour faire les exercices militaires. Une ou deux fois par année, on réunit toutes les compagnies d'une région pour faire de grands exercices.

Les officiers portent, avec l'épée, le hausse-col, croissant de cuivre doré, qui se fixe sur la poitrine, à la base du cou. Il constitue l'insigne de leur autorité. Les capitaines de milice n'ont pas que des fonctions militaires à remplir. Dans la plupart des seigneuries, vue l'absence de représentants du gouvernement, ils commandent leurs hommes pour d'autres tâches: travaux publics, transports de troupes, fournitures de vivres et de matériaux, transmission du courrier et diffusion des ordonnances.

Les troupes doivent s'armer elles-mêmes et toujours avoir une bonne provision de plomb, de poudre et de mèche. L'intendant fournit des fusils à ceux qui n'ont pas. Les miliciens doivent cependant remettre leur arme au retour de chaque expédition. La milice n'a pas d'uniforme. Les hommes reçoivent à chaque campagne, une partie de l'habillement, chemise, capot, brayet, mitasses, mocassins et une couverture.

Très rapidement, il est apparu évident que les tactiques militaires européennes avaient peu d'efficacité dans le cadre nord-américain. Ici pas de champs de bataille à aire ouverte, pas de déplacements en rangée. La guerre se fait par des raids en forêts ou des descentes de rivières en canot. La milice canadienne adopte vite les techniques militaires amérindiennes. Elle peut attaquer des villages dans le Nord des États-Unis grâce à expéditions rapides en raquettes et revenir à son lieu de départ de Québec, Montréal ou Trois-Rivières.

Les miliciens se nourrissent de ce qu’ils trouvent dans les bois. Quand on manque de gibier, on mange un peu de Pemmican (de la viande séchée avec de la graisse) ou une sorte de gruau (soupane) que les soldats français appelle de la "colle".

L'efficacité de la milice canadienne devient rapidement légendaire chez ses ennemis. Les miliciens canadiens entreprennent souvent des expéditions avec des tribus indiennes alliées. Ils ont toutes les opportunités de parfaire leur technique militaire. L'habitant canadien peut être demandé deux fois par année pour aller faire la "petite guerre". La Nouvelle-France était vraiment une colonie composée d'habitants-soldats.

Dans chaque paroisse, une compagnie est formée, le tout sous les ordres du gouverneur. Certaine paroisses auront plus d’une compagnie. Un capitaine est choisi, assisté d’un lieutenant et d’un enseigne. Dans ses fonctions, le capitaine est supérieur au seigneur. Il porte un col doré et une épée. Il a aussi le pouvoir de régler de petits litiges, Il a une place d’honneur à l’église, il s’occupe aussi de la voirie.

Les membres de la milice devaient s’entraîner. En temps de paix, ils doivent fournir leurs armes. N’ayant pas d’uniforme attitré, ils portent souvent ceinture fléchée et sont munis de raquettes.

Ils excellent dans la guerre en et sont reconnus pour leur courage et leur audace.

Les premiers soldats des troupes de la marine arrivent en Nouvelle-France en 1683 afin de contrer les attaques iroquoises, qui ont recommencé, vingt ans après la pacification effectuée par le régiment de Carignan- Salières.

Entre 1683 à 1688, le roi fait passer trente-cinq compagnies en Canada. Mais comme la mortalité et le licenciement des soldats qui se marient et se font habitants diminuent considérablement les effectifs, Seignelay décide de réduire le nombre de compagnies à vingt-huit le 24 mai 1689. Il restera pratiquement inchangé jusqu’au début de la guerre de Sept Ans. Versailles renvoie alors des renforts en fixant le nombre de compagnies à quarante. À la fin du régime français, 2 600 soldats des troupes de marine sont présents au Canada. Ces effectifs sont relativement importants par rapport au nombre total d’habitants puisqu’en 1688 par exemple, le Canada abrite 1 418 soldats pour une population de 10 300 personnes.

Dans un premier temps, les officiers présents au Canada viennent tous de France. Mais dès 1685, des « gentilshommes » canadiens obtiennent des places dans les troupes de marine. Les deux premiers, les fils La Durantaye et Bécancourt, s’embarquent pour Rochefort où ils reçoivent une formation de gardes de la marine. Rapidement, le corps des officiers des troupes de la marine se « canadianise ». Au début du XVIIIe siècle, environ le tiers des officiers est né au Canada, puis plus de la moitié en 1722. Vers 1740, les officiers sont pratiquement tous recrutés localement.

Ce phénomène de « canadianisation » n’a pas eu lieu chez les soldats. Certains Canadiens se sont certes enrôlés – essentiellement à la fin du XVIIe siècle – mais le roi demanda rapidement aux autorités coloniales de faire cesser cette pratique car « les soldats pris dans le pays ne font guère de service et qu'ils sont à charge ». En réalité, les soldats d’origine canadienne ne furent bien souvent que les domestiques des officiers du pays, engagés aux frais de la couronne.

La grande majorité des hommes des troupes de la marine servant au Canada est d’origine métropolitaine.


Compagnie de milice de Sorel

Pendant la guerre de Sept Ans entre la France et l’Angleterre (1756-63), une armée de miliciens est levée au Canada. Même si la guerre de Sept ans a officiellement commencé en 1756 en Europe, des échauffourées ont déjà commencé en Nouvelle-France en 1754, particulièrement dans la région de la rivière Ohio.

La compagnie de Sorel se compose alors de 76 soldats. Parmi eux, on trouve plusieurs descendants des soldats d’une des compagnies du Régiment de Carignan-Salières, commandée par le capitaine Pierre de Saurel, et qui se sont établis dans la région de Sorel. On retrouve aussi des descendants des colons fondateurs de la région dont le patriarche Paul Hus.

La compagnie de Sorel fut assignée aux Compagnies Franche de Marine. Elle aurait été cantonnée dans les quelques forts construits le long du Richelieu, tel celui de Carillon autour des lacs Champlain et Saint-Sacrement (Lac George, NY). Elle fut en service actif de 1658 à 1760.

Pendant la guerre de Sept Ans, la milice soreloise participe aux combats à la façon de l’armée régulière et aussi en escarmouche à l’indienne, plus dans le style des « voyageurs » et des marchands de fourrures.

Plusieurs descendants de Paul Hus se sont relayés dans cette armée. La liste qui suit énumère les miliciens de Sorel et établit quelques liens de parenté entre eux.

Liste des miliciens de la compagnie de Sorel en 1760.

Milice de Sorel Fonds Ramezay

No. Nom selon liste Identification, âge et parenté

1 : Bapte Cournoyer .. Cape : Jean-Baptiste Hus dit Cournoyer, âgé de 54 ans.
Fils de Pierre Hus dit Cournoyer et Jeanne Vanet.
Époux de Geneviève Pelletier dit Antaya, père de 6 et 7.
Frère du 2, oncle de 12. Petit fils de Paul Hus.

2 : Ignace Cournoyer, officier : Thomas Ignace Hus dit Cournoyer, âgé de 43 ans.
Frère de 7, oncle de 6, 7 et 12.
Fils de Pierre Hus dit Cournoyer et Jeanne Vanet.
Époux d’Agathe Hus dit Paulhus dit Millet.

3 : Feois St-Martin, officier : François Denis Martin dit St-Martin, 47 ans.
Fils de Jean Martin dit St-Martin et de Marie Anne Banlier.
Époux de Catherine Hus dit Cournoyer.

4 : La Guerce sergent : Sergent Jean-François Nicolas Laguerce, 39 ans.
Fils de Jean-François Laguerce et Marie Lefebvre dit La
Sisseray, époux de Marie Joseph Lamy.

5 : Antoine Pierre, sergent : Antoine Joly dit Pierre, 42 ans.
Fils de Pierre Joly et de Mathurine Aubuchon.
Époux de Jeannette Blet.

6 : Bapte Cournoyer fils : Jean-Baptiste Hus dit Cournoyer, 28 ans.
Fils de J.B. Hus dit Cournoyer et Geneviève Pelletier Antaya.
Neveu de 2 et frère de 7.

7 : Pre Cournoyer : Pierre-Paul Hus Cournoyer, 23 ans.
Fils de J.B. Hus dit Cournoyer et Geneviève Pelletier Antaya.
Neveu de 2 et frère de 6.

8 : Ignace Cournoyer : Ignace Hus dit Cournoyer, 17 ans.
Fils de Thomas-Ignace Hus dit Cournoyer et d’Agathe Hus dit
Millet.

9 : Bourdais : Jean Bourdais dit Lebourdais, 38 ans.
Fils de Julien dit Le Bourdais et Renée Guillois.
Époux de Catherine Lacerte. Beau-père de 10 et 11.

10 : Pre Tessier : Pierre Tessier, 20 ans.
Fils de Pierre Tessier et Catherine Vacher dit Lacerte.
Beau-fils de 9 et frère de 11.

11 : Joseph Tessier : Joseph Tessier dit Major, 16 ans. Tambour.
Fils de Pierre Tessier et Catherine Vacher dit Lacerte.
Beau fils de 9 et frère de 10.

12 : Charle Cournoyer fils : Charles Hus dit Cournoyer, 20 ans neveu de 1 et 2.
Fils de Charles Hus dit Cournoyer et Madeleine Duval.

13 : Dunoyes : pas identifié.

14 ; Paul Paul : Paul Hus dit Paul, 25 ans, frère de 16.
Fils de Paul Hus dit Paul et Marie Rose Deguire.

15 : Menon Paul : Jean-Baptiste « Menon » Hus dit Paul, 21 ans, frère de 74.
Fils de Louis Hus dit Paul et Catherine Pelletier.

16 : Charle Paul : Charles Hus dit Paul, 21 ans, frère de 14.
Fils de Paul Hus dit Paul et Marie Rose Deguire.

17 : Charle Monteville : Charles Mandeville, 50 ans, père de 18.
Fils de Jean Mandeville et Catherine Bérard.

18 : Antoine Monteville : Pierre Antoine Mandeville.
Fils de Charles Mandeville et M. Renée Hus dit Cournoyer.

19 : Bapte St. Martin : Jean-Baptiste Martin dit St-Martin, 49 ans, frère de 3.
Fils de Jean Martin dit Saint-Martin et Marie-Anne Banlier.

20 : Michel Azur : Michel Hazeur, 25 ans, frère de 21.
Fils de Jean-Baptiste Michel Hazeur et Madeleine Bibeau.

21 : Joseph Azur : Joseph Hazeur, 20 ans, frère de 20.
Fils de Jean-Baptiste Michel Hazeur et Madeleine Bibeau.
22 : Claude Millet : Claude Hus dit Millet, 57 ans, père de 23, frère de 24.
Fils de Marc-Antoine Hus dit Millet et Françoise Lavallée.

23 : Charle Millet : Charles Hus dit Millet, 22 ans, fils de 22.
Fils de Claude Hus dit Millet et Françoise Mandeville.

24 : Feois Millet : François Hus dit Millet, 42 ans, frère de 22.
Fils de Marc-Antoine Hus dit Millet et Françoise Lavallée.

25 : Antoine St.Martin : Pierre Antoine Martin dit St-Martin, 25 ans, frère de 26 et 27.
Fils d’Antoine Martin dit St-Martin et Isabelle Mandeville.
26 : Etienne St.Martin : Pierre Etienne Martin dit St-Martin, 24 ans, frère de 25 et 27.
Fils d’Antoine Martin dit St-Martin et Isabelle Mandeville.

27 : Bapte St.Martin : Jean-Baptiste Martin dit St-Martin, 20 ans, frère de 25 et 26.
Fils d’Antoine Martin dit St-Martin et Isabelle Mandeville.

28 : Joseph Gouin : Joseph Gouin, 26 ans, frère de 29.
Fils de Daniel Gouin et Marie Madeleine Levalois.

29 : Daniel Gouin : Daniel Gouin, 24 ans, frère de 28.
Fils de Daniel Gouin et Marie Madeleine Levalois.

30 : Alexis Monteville : Alexis Mandeville, 47 ans, père de 31 et 32.
Fils de Jean Mandeville et Catherine Ménard.

31 : Joseph Monteville : Joseph Mandeville, 23 ans, fils de 30.
Fils d’Alexis Mandeville et Marie Françoise Hus dit Millet.

32 : Alexis Monteville fils : Alexis Mandeville, 18 ans, fils de 30.
Fils d’Alexis Mandeville et Marie Françoise Hus dit Millet.

33 : Charles Félix : Charles Péloquin dit Félix, 33 ans.
Fils de Félix Péloquin et Marie Pelletier.

34 : Michel Delisle : Michel Gauthier dit Delisle, 27 ans.
Fils de Guillaume Gauthier dit Delisle et Marguerite Masson.

35 : Menon Lavalée : Pierre « Menon » Germain dit Lavallée, 29 ans.
Fils naturel de Thérèse Lavallée.

36 : Joseph Gilbault : Joseph Guibaut qui épousa Madeleine Bertrand en 1763.

37 : Antoine Gibault : Pas identifié.

38 : Pre Chateauneuf : Pierre Armand Pelletier dit Châteauneuf, 28 ans.
Fils de François Pelletier dit Châteauneuf et Thérèse
Pelletier.

39 : Joseph Bergeron : Pierre Bergeron, époux d’Angélique Gazaille dit Saint-
Germain.

40 : Bapte Giraudeau : Jean-Baptiste Giraudeau, époux de Charlotte Gauthier dit
Delisle.

41 : Louis Lefoet : Louis Lefort, 43 ans, fils de François et de Marguerite
Comeau.
Époux de Catherine Bruneau.

42 : Bapte Pelletier : Pas identifié.

43 : Le dit Félix.Clair : Pas identifié, possiblement époux de M. Josephe Péloquin.

44 : Joseph Ozan : Joseph Marie Ossant, 43 ans, oncle de 63 et 64.
Fils de Richard Ossant et Marie Touchet.
Époux d’Anne Desrosiers dit Dutremble.

45 : Pierre Crédit : Pierre Péloquin dit Crédit, 58 ans, père de 46.
Fils de François Péloquin dit Crédit et Marie Niquet.
Époux de Geneviève Tournois.

46 : Pierre Crédit fils : Pierre Péloquin dit Crédit, 27 ans, fils de 45.
Fils de Pierre Péloquin dit Crédit et de Geneviève Tournois.

47 : Pierre Félix : Pierre Péloquin dit Félix, oncle de 48, frère de 49 et 50.
Fils de Félix Péloquin et Marie Peltier dit Antaya.

48 : Félix Péloquin : Félix Péloquin, 15 ans, neveu de 47, 49 et 50.
Fils de François Péloquin Marianne Lavallée.

49 : Antoine Felix : Antoine Péloquin dit Félix, 26 ans, oncle de 48, frère de 47
et 50.
Fils de Félix Péloquin et de Marie Peltier dit Antaya.

50 : Emanuel Felix : Emmanuel Péloquin dit Félix, 29 ans, oncle de 48, frère de
47et 49.
Fils de Félix Péloquin et Marie Peltier dit Antaya.

51 : Pre Plante : Pierre Plante, 30 ans, frère de 52.
Fils de Pierre Plante et Marie Jeanne Letendre.

52 : Antoine Plante : Antoine Plante, 22 ans, frère de 51.
Fils de Pierre Plante et Marie Jeanne Letendre.

53 : Paul Plante : Paul Plante, 25 ans
Fils de Paul Plante et Marie Hus dit Cournoyer.

54 : Louis Lemoine : Louis Hus dit Lemoine, 33 ans, demi-frère de 56 et 57.
Fils de Marc-Antoine Hus dit Capistran dit Lemoine et
Marie-Anne Binet.

55 : Antoine DuTremble : Antoine Desrosiers dit Dutremble, 34 ans.
Fils d’Antoine Desrosiers dit Dutremble et Marie-Anne Saint
Yves.

56 : Joseph Lemoine : Joseph Hus dit Lemoine, 25 ans, frère de 57.
Fils de Marc-Antoine Hus dit Capistran dit Lemoine et
Marie-Anne Bisson. (Binet).

57 : Bapte Lemoine : Jean-Baptiste Hus dit Lemoine, 23 ans, frère de 56.
Fils de Marc-Antoine Hus dit Capistran dit Lemoine et
Marie-Anne Bisson. (Binet).

58 : Lugeot : pas identifié.

59 : Levasseur (Nom biffé) : Michel Levasseur.

60 : Jean Duffeau : pas identifié.

61 : François Duffeau : pas identifié.

62 : Provencal : pas identifié.

63 : Feois Lange : François Ossant dit L’Ange, 20 ans, neveu de 44, frère de
64.
Fils de Ange Ossant et Antoinette Bonin dit Delisle.

64 : Pre Lange : Pierre Ossant dit L’Ange, neveu de 44 et frère de 63.
: Fils d’Ange Ossant et Antoinette Bonin dit Delisle.

65 : Bloche : pas identifié.

66 : Blet : pas identifié.

67 : Louis Baillargeon : Louis Baillargeon, 23 ans.
Fils de Nicolas Baillargeon et Angélique Niquet.

68 : Vandal : Soit Jacques, 31 ans ou Jean-Baptiste Vandal, 43 ans.

69 : Vadne : Soit Antoine, 30 ans ou Jean-Baptiste Vadnais, 36 ans.

Volontaires :

70 : Betveze : pas identifié.

71 : Parisien : pas identifié.

72 : Feois Chateauneuf (biffé) : Charles-François Pelletier dit Châteauneuf, 58 ans.
Fils de Michel Pelletier et Françoise Meneu dit
Châteauneuf.

73 : Le Clair fils : Probablement Nicolas Leclair.

74 : Joseph Paul : Joseph Hus dit Paul, 22, frère de 15.
Fils de Louis Hus dit Paul et Catherine Pelletier.

75 : Bapte Félix : Jean-Baptiste Péloquin dit Félix, 25 ans.
Fils de Félix et Marie Pelletier dit Antaya.

76 : Antoine Baillargeon : Soit Antoine Baillargeon, 24 ans fils de Nicolas ou
Antoine Baillargeon dit Bocage, 25 ans, fils d’Antoine.

 

À la suite de la conquête, la Nouvelle-France devient une colonie britannique, sous le nom de Province of Quebec. La milice canadienne est maintenue malgré le changement de régime.



Cette liste provient des archives de la famille de Ramezay, et montée sur un site internet par M. Michel Robert.

Merci à M. Robert Lachance, président de la Société de Généalogie les Patriotes qui nous en a donné l’adresse

Roland Plante.
Collaboration de Madeleine B. Lussier

 

Source : Roland Plante, Courriel Saurelois

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