Courriel Saurelois
Une chronique sur l'histoire de Sorel
de Roland Plante

05 novembre, 2019

En collaboration avec :

«De la voile à la vapeur»
Recherches : Madeleine B. Lussier et Roland Plante


M. Marc Mandeville a écrit en collaboration avec M. Gilles Lemyre un livre sur «La Vie Maritime dans la vallée du Richelieu» publié en 1984.

L’auteur de ce livre, monsieur Marc Mandeville est né à Sorel le 30 octobre 1918. Il épousa madame Isabelle Chalifoux à Soorel et est décédé le 14 août 1986.

Il fut à l’emploi de la Sorel Mill and Building supplies. Son livre est rempli d’informations sur la vie maritime de Sorel, une mine de renseignements sur les compagnies et les personnes qui y furent impliquées.

L’établissement d’un fort à l’embouchure de la rivière Richelieu pour protéger les voyageurs qui circulaient sur le fleuve, la principale voie de communication de l’époque, ont créé le besoin d’un port. La seigneurie de Saurel rachetée par la famille Ramesay ont attiré des colons. Déjà la famille Ramesay produisait du chêne et du pin pour la construction de navires. Leur fille Louise dirigea la seigneurie d’une façon de maître. Elle fit construire des scieries, aida financièrement ses colons et fut grandement appréciée. Elle céda ses entreprises à sa sœur qui la vendit à des marchands anglais lors de la conquête.

On transportait les produits forestiers en les liant pour former ce que l’on appelait des cages. Les «cageux» les guidaient dans leurs descentes vers les moulins ou vers la ville de Québec.

Un port fut creusé par le gouverneur Haldimand pour y accueillir des navires plus fort tonnage

Le transport de personnes, de marchandises se développe rapidement.

Des navires de fort tonnage laissaient à Sorel des marchandises que des caboteurs transportaient dans les villages des alentours. On peut mentionner Yamaska, St-Aimé, Pierreville, St-François-du-Lac, St-Ours, St Mathias, Berthier, LaNoraie, Beloeil et autres…

Ces besoins de navires, de chalands, de barges, de remorqueurs et de dragues ont demandé la création de chantiers pour en construire.

On vit alors se développer des chantiers maritimes.

 

Source : Roland Plante, Courriel Saurelois

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