Canadian Celanese Sorel
En 1948, la Canadian Celanese
établie à Drummondville se dote
d’une succursale à Sorel. On y
fabriquera des tissus avec de la
fibre d’acétate. À
Drummondville, on tissait avec
des mono-filaments.
Pour l’usine de Sorel, le
mono-filament était coupé en
longueur de 4 à 5 centimètres
pour être transformé en fil
comme pour le coton et la laine
des moutons. Une section fut
ajoutée pour incorporé un peu de
laine naturelle. On
tissait des tweeds, des
gabardines et autres. Les
employés pouvaient en acheter.
La compagnie achète quelques
maisons pour y loger ses cadres
supérieurs.
On fit venir des personnes
expérimentées dans la production
de fil et dans le tissage pour
diriger l’entreprise et pour
former le personnel.
Quelques personnes viennent de
Drummondville, d’Angleterre et
de d’autres usines de textile du
Canada.
Pour la production, on engage
des femmes. Quelques hommes
travaillent sur le quart de 23
:00 hre à 7 :00 hre. Pour
l’entretien et l’Ingénierie on
trouve plusieurs personnes
venant des usines de guerre.
À l’exemple de l’usine de
Drummondville, la compagnie
organise une association
sportive pour le hockey, la
balle molle, le bowling, le
tennis, le croquet, le ballon-vollant
et le basquet-ball. Sur son
terrain, on trouve un club-house
avec un bar et une capacité
d’organiser des «partys»
Pour plusieurs, c’est comme un
«pub». Les consommations sont à
bas prix.
Avec M. André Lemire, j’ai
travaillé à l’instauration d’un
département de Planning pour
assurer l’alimentation ordonnée
du matériel en production.
La compagnie a offert à ses
employés des activités
sportives. On donna des cours de
secourisme, de Textile et de
conditionnement physique. On y
trouvait une cafétéria très bien
organisée.
Les importations de textiles
venant du Japon et de la Chine
ont forcé la fermeture de
l’usine en 1979. Elle fut vendue
aux Tapis Lacroix et fermée en
1981. L’usine fut remise en
opération pour y produire du
tapis.
Roland Plante,
Collaboration de Madeleine B.
Lussier.
Photos et articles de Simon
Boisvert.
Source :
Roland Plante, Courriel
Saurelois
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