Premiers
résidents de Sorel
Roland Plante Madeleine B.
Lussier
François de Champlour
M. Huault de Montmagny le nomma
commandant du Fort Richelieu,
poste qu’il occupa du mois
d’août 1642 jusqu’au mois de
décembre 1643. Il est né d’une
branche parisienne d’une famille
originaire de Clermont-Ferrand.
En 1636, un Bertrand de
Champflour fait partie de la
compagnie des Cent-Associés.
La période entre 1640 et 1665
était celle des « temps
héroïques » à cause du courage
de nos ancêtres en face du péril
continuel des tribus hostiles,
et ce, malgré l’inertie et la
mauvaise foi des autorités
françaises.
Une centaine d’Iroquois
maraudaient autour du lac
St-Pierre du printemps aux
hautes neiges et inquiétaient
les chasseurs à la recherche
d’orignaux pour aider à se
nourrir. Ayant capturé Thomas
Godefroy de Normandville et
François Marguerie, les Iroquois
voulaient les garder en otage
afin de les échanger contre des
armes à feu.
M. de Montmagny confie à
François de Champflour la tâche
de gouverneur avec la mission de
réorganiser la défense du fort
des Trois-Rivières et de
négocier avec les tribus
amérindiennes ennemies.
Habile diplomate, il se montra
ferme quand en 1641, les
Iroquois réclament sa présence
pour négocier un traité.
Il envoie François Marguerie
leur dire que seul le gouverneur
de Montmagny possède le pouvoir
de négocier.
Devant leur insistance,
prétendant ne pas connaître leur
langue, il délégua Jean Nicollet
et le père Paul de Ragueneau
afin de permettre à M. de
Montmagny de se présenter en
grand
costume d’apparat.
Par la suite, les Iroquois se
retirèrent vers le sud et M. de
Champflour fut alors nommé
commandant du Fort Richelieu
afin de les contenir. Par la
suite il commanda le fort des
Trois-Rivières où il reçut les
chefs Agniers dont Kiotseaton en
1645. Le Gouverneur de Montmagny
se rend aux Trois-Rivières et
après de longues négociations,
la paix est conclue. La
compagnie des Cent-Associés lui
concéda un fief de quarante
arpents de superficie près du
fort des Trois-Rivières ainsi
que la charpente d ‘une maison
de cent pieds de long par seize
de large. A l’automne, M. de
Champflour retourne à Paris et
décide de ne pas revenir. En
1649, il vend à Jacques Leneuf
de la Poterie son fief que ce
dernier revendra à Pierre
Boucher.
Réf. : Dict. Jetté, Dict.
Biographique du Canada,
Relations des Jésuites, Sulte.
La naissance d’une
seigneurie
Le 13 août 1642, une troupe de
soldats et d’ouvriers sous les
ordres de M. le gouverneur de
Montmagny, débarquent à la
pointe de Sorel pour y
construire un fort. Par manque
de soldats, le fort fut
abandonné en 1646. Les Iroquois
le brûlèrent en 1647.
À l’arrivée du régiment de
Carignan-Sallières pour protéger
la Nouvelle-France des
incursions des Iroquois, M. de
Tracy, lieutenant-général du roi
fit construire trois forts sur
la rivière des Iroquois. Le
premier fort fut construit à
l’embouchure de cette rivière, à
l’emplacement de l’ancien fort
construit en 1642. Le second fut
construit à Chambly et le
troisième en haut des rapides
menant à Chambly. On avait fait
préparer les matériaux pour
construire une habitation avant
l’hiver.
Ce premier fort fut nommé
Richelieu. Le 29 juin 1672, le
roi accorde au capitaine Pierre
de Saurel, une seigneurie de
deux lieues et demie de chaque
côté de la rivière Richelieu sur
deux de profondeur dans les
terres. Les îles St-Ignace,
Ronde et de Grâces ainsi que
quelques autres de moindre
importances lui sont rattachées.
M. de Saurel n’eut pas de peine
à recruter des colons. Plusieurs
soldats de sa compagnie lui
demandèrent des concessions de
terres pour s’y établir après
que leur régiment eut retourné
en France.
Pierre de Saurel,
seigneur.
Le sieur Randin, enseigne
Hugues Randin fils d’Etienne et
d`’Hippolyte Saurel, est
originaire d’Écully, ville dans
l’arrondissement de Lyon.
Enseigne, cartographe,
architecte et ingénieur
militaire de la compagnie de
Saurel du régiment de Carignan.
Il est arrivé le 17 août 1665.
En 1668, quand son régiment fut
rapatrié, il demeura au Canada.
Le roi par l’intermédiaire de
l’intendant Jean Talon lui
concède la seigneurie de
Villemure (Berthier-en-haut) qui
fut vendue à Alexandre Berthier
le 3 novembre 1673. Une île en
face de Berthierville porte le
nom de Randin. Il fut
l’architecte du fort Cataracoui
aussi appelé Frontenac. Le but
était d’établir un poste de
traite de fourrures et d’enlever
ce commerce aux anglais et aux
hollandais. Pour se protéger des
Iroquois, les hommes
commencèrent à défricher le 12
juillet et le 20 ils terminaient
la palissade, ceci à la surprise
des indiens. Trois ans plus tard
on le rebâtit en pierre.
Frontenac l’envoya chez les
Sioux avec des cadeaux pour
obtenir une paix et faciliter la
traite des fourrures.
Pour le récompenser de ses
succès, Frontenac lui obtint la
seigneurie de Randin aussi
appelée Minitiquich en Acadie en
1679. Il la donna par testament
à son frère Antoine étant à
l’Hôtel-Dieu de Québec.
On lui attribue une carte des
territoires français du Canada
au Mexique qui démontre ses
talents de dessinateurs. Le 13
novembre 1680, l’intendant
Duchesneau dénonce auprès du
ministre français Colbert un
accord de commerce entre
Frontenac, Randin et ses
associés. Il décède quelques
mois plus tard. Il n’y a aucune
mention de mariage ou de
postérité.
Réf :
Dictionnaire Jetté
Dictionnaire biographique du
Canada.
Jean Darbois dit La Fleur,
sergent
Il est né le 1er mai 1623 dans
la paroisse Saint-Sébastien de
Messas en Loiret. Il est arrivé
le 17 août 1665 avec le régiment
de Carignan et fait partie de la
compagnie de Monsieur de Saurel.
En 1681, il est recensé deux
fois. La première, il est à
Beaupré et est âgé de 63 ans, la
seconde, il est à Sorel et est
âgé de 60 ans.
Il se serait marié en France
probablement. Marié au Canada
vers 1667 avec une migrante,
Marie Harbaude qui est née vers
1626 en France.
Marie Arbaud son épouse avait 55
ans lors du recensement de 1681.
Elle décède à St-Joachim avant
le 6 octobre 1688. On ignore le
lieu de sa naissance. Lui et son
épouse cèdent leur terre à
Antoine Chaudillon et à son
épouse à condition qu’ils
prennent soin de lui et de sa
femme tant en santé que malade
jusqu'à la fin de leurs jours,
Jean Darbois est décédé le 1er
janvier 1688 à St-Joachim.
Aucune postérité.
Réf. : Le
régiment de Carignan-Salières…,
Marcel Fournier et Michel
Langlois, 2014.
Christophe Laurent dit
Champagne, soldat.
Fils de feu Michel et de
Lupienne Lachaume, originaire de
la paroisse de St-Gervais de la
commune de Dormelles,
arrondissement de Melun en
Champagne et né vers1645.
Soldat de la compagnie de
Chambly du régiment de Carignan,
il arrive au Canada le 18 juin
1665.
En 1669, il réside à Chambly.
Le 29 octobre 1699, il épouse à
Québec, et par contrat devant le
notaire Duquet, Marie-Thérèse
Petit, une fille du roi. Elle
est née en 1652 en la paroisse
St-Etienne-des-Grès de la ville
de Paris et arriva au Canada en
1669, âgée de 17 ans. Elle
apporta des biens estimés à 150
livres plus un don du roi de 50
livres.
Ils eurent 2 enfants décédés en
bas âge, ils n’ont pas de
descendance.
Christophe Laurent décède à
Contrecoeur vers 1676.
Marie Thérèse se remarie avec
Jean Coitou dit St-Jean vers
1676 et ils eurent 11 enfants.
Elle décède le 24 mai 1738 à
Contrecoeur.
Réf. : Le
régiment de Carignan-Salières…,
Marcel Fournier et Michel
Langlois, 2014; Les Filles du
roi… Yves Landry, 2013.
Jean-Guillaume Le Breton
dit l’Ardoise, soldat.
Fils de Jean et de Jeanne de la
Haye, il est originaire de la
ville de Guingamp, au nord de la
Bretagne où il fut baptisé en
l’église
Notre-Dame-de-Bonsecours.
Il achète une terre de
Jean-Baptiste Pâtissier dit
St-Amand. Le 29 septembre 1671,
il la revend à M. de Saurel.
Le 9 janvier 1687, il épouse à
Château-Richer, Elisabeth
Grandry, fille de Thomas, dit
Faverolle, originaire de Caen en
Normandie et de Denise Cherfault,
fille du roi originaire de la
paroisse Saint-Eustache de Paris
arrivée au Canada en 1665, âgée
de 27 ans.
Elisabeth décède le 22 novembre
1699 à Château-Richer après
avoir donné naissance à 2
garçons et 4 filles.
L’aîné porta le nom de Guillaume
Delisle dit l’Ardoise et épousa
Jeanne Verret. Il décéda à
Montréal (Saint-Laurent).
Jean-Guillaume se remaria le 6
février 1702 à La Durantaye avec
Marie Vandet, âgée de 20 ans et
ils eurent 2 filles. Il décède
le 30 janvier 1708 à
l’Hôtel-Dieu de Québec.
Réf. : Les
Filles du roi… Yves Landry,
2013.
Jean Robin dit La Pointe,
soldat.
Il est né vers 1642 à Clamecy,
en Bourgogne. Fils de Jean Robin
et de Perrette Gautreau. Il fut
baptisé à l’église St-Martin. Le
24 août 1664, il est confirmé à
l’âge de 22 ans. Il fut membre
de la garnison du fort
Richelieu. Le 10 octobre 1667 il
épouse à Québec, Jeanne Charton
ou Charreton, une fille du roi
née vers 1653 au bourg de
St-Pierre-le-Guillard au Berry.
Elle est la fille de feu Claude
et de Madeleine Dumont.
Au moment de son arrivée en 1667
et lors de son mariage, elle a
14 ans. Le contrat de mariage
fut rédigé par le notaire Rageot
le 9 octobre 1667. Plusieurs
filles du roi assistèrent à ce
mariage. Ils eurent 8 filles et
2 garçons.
En 1678, il occupe le poste de
juge de la cour de Longueuil.
En 1681, il réside à Longueuil
et est âgé de 38 ans.
Il possède un fusil, 5 bêtes à
corne et 12 arpents en valeur.
Jean y décède entre 1699 et 1702
et son épouse le 6 juin 1703.
Leur descendance s’établit
autour de Montréal.
Réf. : Les
Filles du roi… Yves Landry,
2013.
Claude Pastourel dit La
Franchise, soldat.
Claude, aussi appelé Pastourel
naquit vers 1639 à
Clermont-Ferrand en Auvergne.
Fils d’Antoine et de Marie
Dachez, qui le firent baptiser
en la paroisse St-Saturnin.
Soldat de la compagnie de Saurel
du régiment de Carignan, il
arrive à Québec le 17 août 1665.
Il habite le fort Richelieu et y
épouse Marie Leclerc vers 1676,
migrante née vers 1643 en
France. Aucun document ne peut
nous donner l’origine de Marie.
Elle décède le 12 mai 1681 à
Boucherville. Elle donna
naissance à Anne qui épousa Jean
Morisseau en 1698 et à Pierre.
Au recensement de 1681, il
habite dans la seigneurie de
Boucherville avec ses deux
enfants. Il est âgé de 37 ans.
Il possède une vache et a trois
arpents de terre en valeur.
Le 23 juillet 1685, il épouse
Marguerite-Perrine Mousseau, née
en 1663 à Montréal, fille de
Jacques Mousseau dit Laviolette
et de Marguerite Sauviot.
Jacques Mousseau est originaire
d’Azay-le-Rideau, en Touraine.
Il est scieur de long.
Marguerite avait une fille
nommée Marie-Angélique née le 1
août 1704 dont le père était
Jean-Baptiste Roche.
Le mariage eut lieu à Repentigny
le 23 juillet 1685. Cinq filles
et deux garçons naquirent de
cette union. Les garçons
moururent en bas âge.
Claude Pastourel décède à
Montréal le 21 juin 1699, âgé de
60 ans. On le dit résident de
Boucherville.
Marguerite Sauviot âgée de 33
ans se remarie en 1706 à
Repentigny avec Pierre Doucet.
Originaire de Paris.
Ils n’eurent pas d’enfants.
Réf. : Le
régiment de Carignan-Salières…,
Marcel Fournier et Michel
Langlois
Antoine-Nicolas Dufresne
dit Saint-Antoine, soldat.
Antoine Dufresne est un soldat
de Carignan, de la compagnie de
La Fredyère. Ses parents sont
Simon et Catherine Gamin de la
ville de Saint-Omer,
Pas-de-Calais. Il serait né le 6
septembre 1635, il avait 41 ans
au recensement de 1681.
Le 4 décembre 1668, il épouse
Marie-Jeanne Fauconnier, fille
du roi. Le contrat de mariage
fut rédigé par le Notaire Basset
qui la décrit comme fille usant
et jouissant de ses droits.
Fille de défunt Antoine, maître
cordonnier et de Jeanne Perlin (Puinin)
de la ville d’Orléans, elle
naquit en 1651 et arriva au
Canada en 1668, âgée de 17 ans.
Des quatre enfants du couple,
deux garçons survivent. Gaspard
dit Jean-Baptiste est né à
Montréal en 1673 et épouse
Marie-Renée Marsan en 1693. Ils
habitèrent Longue-Pointe à
Montréal et eurent 6 enfants.
L’autre garçon, Antoine qui est
né le 1677, est « engageur »
pour l’Ouest le 6 mai 1723.
Jeanne est décédée le 14
décembre 1700 à la
Pointe-aux-Trembles, âgée de 49
ans. Antoine est inhumé le 16
novembre 1717 au même endroit.
Réf. : Le régiment de
Carignan-Salières…, Marcel
Fournier et Michel Langlois,
2014; Les Filles du roi… Yves
Landry, 2013.
Pierre Vallet dit La
France, soldat
Originaire de St-Étienne, Île de
Ré, fut confirmé le 15 août 1670
à Québec. Au recensement de
1681, il a 31 ans et est à Sorel
et est inscrit comme habitant.
Il décède le 8 décembre 1708 à
l’Hôtel-Dieu de Québec.
Réf. Dictionnaire
Jeté.
Nicolas Moyé dit Grançé,
soldat.
Né en France vers 1633, il
arrive à Québec le 17 août 1665
avec le régiment de Carignan
dans la compagnie de Saurel. En
1681, selon le recensement il
habite Sorel, il déclare avoir
35 ans et est tonnelier. Il
possède un fusil et quatre
arpents de terre en valeur.
Lorsque Madame de Saurel donne
un contrat pour réparer le
moulin à farine, le notaire
Adhémar rédige l’acte et les
témoins sont Nicolas Moyé-Grançé
et Antoine Chaudillon,
chirurgien.
Le 2 septembre 1702, en tant que
gardien du manoir en l’absence
de Madame de Saurel, il est
avisé que la seigneurie est mise
aux enchères. Elle sera adjugée
à monsieur Roch de Ramesay pour
la somme de 9,200 livres.
Nicolas ne s’est pas marié. Âgé
de 80 ans, il décède et est
inhumé le 9 septembre 1713.
Jean La Vannois dit La
Violette, soldat.
Jean ou Jean-Baptiste est le
fils de Philippe et de Claude
Beaujean, de Vescours, dans
l’arrondissement de Maçon en
Bourgogne. Il est né vers 1627.
Arrivé le 17 août 1665 avec le
régiment de Carignan, dans la
compagnie de monsieur de Saurel.
Le 19 septembre 1673, il épouse
à Québec, Marie-Charlotte de la
Rue, fille du roi, née en 1641 à
Paris, fille de feu Georges et
de Françoise Nicolardeau.
Arrivée en 1673, âgée de 22 ans,
elle apporte des biens estimés à
200 livres. Le nom de Jean La
Vannois pourrait être Dumanoy ou
Savanoy.
En 1676, il est habitant de
Sorel. Il est poudrier. Le 24
juillet 1678, il obtient une
concession dans la seigneurie de
Berthier
Lors du recensement de 1681, on
le trouve à Berthier, âgé de de
54 ans. Il est recensé aussi à
Sorel âgé de 65 ans. Aux 2
endroits on retrouve son épouse
Marie-Charlotte. Il possède un
fusil, huit bêtes à corne et
trois arpents de terre en
valeur.
.En 1691, il est à l’Hôtel-Dieu
de Québec.
Le couple n’eut pas d’enfants.
Il est décédé avant 1696 puisque
son épouse se remarie avec André
Morin à Charlesbourg le 26
novembre 1696. Elle est inhumée
à Montréal le 22 mars 1711.
Réf : Sulte,
Sylvio Dumas,
Les filles du Roy.
Dictionnaire Jetté.
Le régiment de
Carignan-Salières…, Marcel
Fournier et Michel Langlois,
2014; Les Filles du roi… Yves
Landry, 2013.
Jacques Enaud dit Canada,
soldat.
Originaire de Saint-Sulpice de
Paris et né vers1635, Jacques
Enaud est arrivé au Canada le 17
août 1665, soldat de la
compagnie de Sorel au régiment
de Carignan. Il se marie en 1668
à Sorel avec Marie Leroux, une
fille du Roi née en 1645 et
arrivée en 1668, âgée de 22 ans.
Jacques est décédé à Berthier le
2 décembre 1690 et Marie est
inhumée à Sorel le 5 avril 1717.
Ils eurent un fils, Pierre dont
le parrain était Pierre Vallet
dit Lafrance. Pierre Enaud
épousa Marie-Anne Ratel en
janvier 1688 et fut inhumé à
l’île Dupas le 5 mai 1711.
L’inventaire de ses biens fut
déposé au greffe du Notaire
Adhémar.
Ils eurent 8 enfants.
Ref.
Dictionnaire Jetté.
Les Filles du Roi par Silvio
Dumas.
Le régiment de
Carignan-Salières…, Marcel
Fournier et Michel Langlois,
2014; Les Filles du roi… Yves
Landry, 2013; Le pays des Filles
du Roy…, Louise Biron, Danielle
Mailloux et Louise Pelletier,
2013.
Nicolas Pion dit La
Fontaine, soldat.
Nicolas Pion est baptisé à
Saint-Pierre du Boile en
Touraine le 17 mai 1634. Il fut
engagé à La Rochelle le 1er
avril 1665. Il épousa à Québec
le 19 septembre 1673 Jeanne
Amiot, une Fille du Roi
originaire de Saint-Pierre de
Losne en Bourgogne et née vers
1651. Elle apportait des biens
estimés à 200 livres. Ses 2
premiers enfants furent baptisés
à Sorel; ils ont eu 8 enfants au
total. Il est inhumé le 3 mars
1703 et elle est décédée à l’âge
de 94 ans le 4 février 1745.
Ref.
Dictionnaire Jetté.
Les Filles du Roi par Silvio
Dumas.
Les Filles du roi… Yves Landry,
2013; Le pays des Filles du
Roy…, Louise Biron, Danielle
Mailloux et Louise Pelletier,
2013.
Antoine Bethune dit
Lataille, soldat.
Ce soldat de la compagnie de
Saurel du régiment de Carignan
est décédé le 26 avril 1681 à
Sorel.
Gabriel Gibault dit Poitevin,
soldat
Gabriel est né à Lusignan,
Poitou vers 1640. Fils de Pierre
et de René Lorlière, il fut
baptisé en l’église Notre-Dame.
Il épouse une fille du roi,
Suzanne Durand, fille d’Etienne
et de Geneviève de la Mare, née
en 1653 en la paroisse
St-Sauveur de Montvilliers, près
du Havre en Normandie. Elle vint
au Canada en 1667, âgée de 14
ans. Le mariage eut lieu à
Québec le 30 octobre 1667.
Après son mariage il habita à
Lavaltrie mais fit baptiser une
fille, Marie-Madeleine à Sorel
en 1671. Cette dernière
fut exécutée le 7 octobre 1697 à
Québec selon les archives
judiciaires, pour avoir caché sa
grossesse et « exposé » son
enfant. Le couple eut 9
enfants, la plupart s’établirent
à Montréal et les environs.
En 1681, il est recensé à
Lavaltrie. Il a 40 ans, sa femme
Suzanne a 28 ans, 7 enfants sont
nés, il possède un fusil, 4
bêtes à cornes et 12 arpents en
valeur.
Il décède le 13 octobre 1700 à
l’hôpital de Montréal âgé de 55
ans. Suzanne est décédée à
Lavaltrie entre le 10 septembre
1683 et le 10 mars 1700. Elle
était décédée lors du mariage de
son fils Etienne avec Elizabeth
Austin de York,
Nouvelle-Angleterre.
Réf : Jetté :
Dictionnaire.
S. Dumas : Les filles du Roi.
Les Filles du roi… Yves Landry,
2013.
Antoine Adhémar de
St-Martin
Antoine Adhémar est le fils de
Michel, bourgeois de la ville
d’Albi au Languedoc et de Cécile
Gache. Il fut baptisé vers 1639
en l’église de St-Salvi. Avec sa
compagnie de Saurel du régiment
de Carignan, il arrive au Canada
le 17 août 1665.
Le 10 octobre 1667, il épouse à
Québec, Geneviève Sageot, fille
du roi, originaire de la
paroisse St-André-des-Arts de
Paris. Elle est la fille
d’Antoine et de Marguerite
Ruffel. Elle est née en 1651 et
débarque à Québec en 1667. Avant
son départ de Dieppe le 17 juin
1667 elle signa une
protestation. C’était une fille
de qualité remarquable. Le
notaire Gilles Rageot rédigea le
contrat de mariage le 9 octobre
1667.
De 1668 à 1687, il exerce la
profession de notaire
seigneurial pour Sorel,
Cap-de-la-Madeleine, Batiscan et
la région. Au recensement de
1681, il a 42 ans et est au
Cap-de-la-Madeleine.
Du 2 mai 1687 au 17 novembre
1693, il est notaire et greffier
de la seigneurie de Montréal.
Enfin il fut le greffier de la
prévôté de Montréal jusqu'à sa
mort.
Geneviève Sageot eut quatre
enfants de 1674 à 1682 : Jeanne
qui épousa Joseph Deniau,
Antoine décédé à 41 ans, Marie
née à Champlain, épousa Jacques
Tessier et Marie-Geneviève
décédée en bas âge.
Geneviève Sageot est décédée le
30 août 1683 à Champlain.
Il épouse Marie Sédillot, veuve
de René Blanchet et de Julien
Trottier le 8 février 1684 à
Montréal. Elle eut trois
enfants avec Julien Trottier,
cinq avec René Blanchet et eut
une fille, Cécile avec Antoine.
Cécile Adhémar épousa en 1702
André Archambault au
Cap-de-la-Madeleine. Marie
Sédillot décède avant le 14
janvier 1687.
Il se remarie avec Michèle
Cusson, fille de Jean et de
Marie Faubert le 20 janvier 1687
au Cap-de-la-Madeleine. Elle a
21 ans, il en a 42. Ils
eurent un fils, Jean-Baptiste
qui fut aussi notaire Royal.. Il
épousa Catherine LePailleur à
Montréal le 20 mai 1715. Ils
n’eurent pas d’enfants. La
descendance du nom d’Adhémar se
termine avec Jean-Baptiste.
Ref : Jetté :
dictionnaire.
S. Dumas : Les filles du roi.
Les Filles du Roy… Champlain,
Batiscan et Ste-Anne-de-la-Pérade,
collectif d’auteurs, 2013..
St-André, soldat.
Aucune mention dans le
dictionnaire Jetté.
La Rose, soldat.
Un Larose, soldat de la
compagnie de Grais est décédé le
4 septembre 1690 à Laprairie.
Un Jean Larose, soldat est
décédé à Montréal le 2 juillet
1711, âgé de 46 ans.
Un Joseph Larose, soldat de la
compagnie de Muy et aussi
tailleur est décédé le 24
décembre 1690 à Boucherville.
Réf : Jetté
Dictionnaire.
François De Guire dit
Larose, soldat
Né vers 1641 à Thiviers en
Dordogne, il est arrivé le 19
août 1665 comme soldat de la
compagnie de Saurel au régiment
de Carignan-Salières. Il épouse
à Saint-Ours le 12 septembre
1670 Marie-Rose Colin, fille du
Roy arrivée en 1670. Cette
dernière est née vers 1646 à
L’Épine en Champagne et est la
fille de Pierre et de Jeanne
Duposteau. Le couple aura neuf
enfants. Il est décédé le 9
septembre 1699 à l’Hôtel-Dieu de
Montréal et elle en 1722 à
Montréal.
Réf. : Le
régiment de Carignan-Salières…,
Marcel Fournier et Michel
Langlois, 2014; Les Filles du
roi… Yves Landry, 2013; Le pays
des Filles du Roy…, Louise
Biron, Danielle Mailloux et
Louise Pelletier, 2013.
André Poutré dit La Vigne,
soldat.
Il est né le 30 novembre 1639 à
Valenciennes, au nord
Pas-de-Calais. Il est le fils de
Pierre, cordonnier et de
Philippe Racquet, de la paroisse
St-Géry. Il est soldat dans la
compagnie de Saurel du régiment
de Carignan, et arrive au Canada
le 17 août 1667. Il obtint une
concession à Sorel.
Il signe un contrat de mariage
avec Marguerite Eloy (fille du
Roy) qui fut par la suite
annulé.
Le 3 novembre 1667, il épouse à
Québec Jeanne Burel, fille du
Roy. Le contrat de mariage fut
rédigé le 1er novembre 1667 par
le notaire Gilles Rageot.
Jeanne est née en 1648 au bourg
de St-Denis-Duclair en
Normandie. Ses parents étaient
feu Daniel et Anna Le Suisse.
Elle a 21 ans à son arrivée en
1667. Comme son époux, son
premier contrat de mariage avec
Pierre de Lavoye fut annulé le
21 octobre 1667. Le contrat ne
mentionne pas les biens qu’elle
a apportés.
Lors du recensement de 1681, il
exerce le métier de cordonnier à
Sorel, Ils ont 6 enfants, dont
un couple de jumeaux. Il possède
un fusil, une vache et 6 arpents
en valeur.
Ils eurent 12 enfants dont 6
sont nés à Sorel, 4 à Montréal
et les autres à Berthier.
André décède à la
Pointe-aux-Trembles le 1er juin
1724, âgé de 86 ans. Jeanne l’a
précédé le 17 avril de la même
année, âgée de 75 ans.
En 1730, leurs fils Jean-André,
Simon, Pierre et un second du
nom de Pierre ont 28 enfants.
Un de leurs descendants fut
emprisonné lors des troubles de
1837. Il simula la folie et fut
libéré.
Réf : Jetté :
Dictionnaire.
S. Dumas, Les filles du roi.
Le régiment de
Carignan-Salières…, Marcel
Fournier et Michel Langlois,
2014; Les Filles du roi… Yves
Landry, 2013.
Gilles Couturier dit La
Bonté, soldat.
Gilles Couturier est né le 7
janvier 1640 et fut baptisé dans
la paroisse Toussaint de la
ville de Rennes en Bretagne. Il
arrive au Canada le 15 août 1665
comme soldat de la compagnie de
Saurel du régiment de Carignan.
Il est confirmé à Québec à l’âge
de 26 ans.
Vers 1676, il épouse Anne-Elisabeth
de Tarragon, fille du Roy. Elle
est née vers 1651 et originaire
de Saint-Pierre de
Trancrainville en Beauce. Elle
décède avant le 5 octobre 1692 à
St-François-du-lac.
Le 11 juillet 1677, Gilles
achète de Jules Labarre, une
terre de 2 arpents par 40 au
prix de 240 livres. Il la revend
à Jean Garnier dit Nadeau. En
1663 il fit un voyage aux
Outaouais puis navigua sur la
barque de 18 tonneaux « La
Saint-Laurent.
Trois enfants naissent de cette
union :
Pierre né le 23 et baptisé le 28
octobre 1677 à Sorel. Il
épousera Gertrude Maugras en
1705.
Ils eurent 9 enfants nés à
St-François-du-lac.
Jean-Baptiste, baptisé le 28
août 1679 à Sorel. Il épousera
Jeanne Renou dite Lachapelle en
1705. Ils eurent 11
enfants aussi nés à
St-François-du-lac.
Gilles, né le 17 et baptisé le
20 juillet 1681 à Sorel. Présent
au recensement de 1681, il
décède peu après. En 1681,
Gilles (père) est recensé à
Sorel comme cordonnier, âgé de
39 ans, sa femme Elisabeth de
Tarragon a 30 ans. Elle est la
fille de Loup, écuyer et
seigneur et d’Élisabeth Merlin
de Tancrainville, arrondissement
de Chartres. Ils ont 3 enfants :
Pierre, Jean et Gilles, un
fusil, 5 bêtes à cornes et 10
arpents de défrichés
Gilles (le père) devenu veuf,
épouse Jeanne Moral, veuve de
Jacques Maugras qui avait donné
naissance à 8 enfants dont 4
étaient décédés à bas-âge. Le
mariage eut lieu le 9 décembre
1692 à Saint-François-du-lac. Le
notaire Chambalon écrivit le
contrat de mariage. Jacques
Maugras devait une somme de 715
livres 8 sols à Jacques Dubois,
marchand de Trois-Rivières qui
fut remboursée à même ses biens
en date du 1ier
La fille de Jeanne Moral-Maugras,
Gertrude a épousé Pierre, le
fils de Gilles Couturier.
Jeanne Moral sera enterrée le 20
janvier 1714 à
St-François-du-lac. Aucun enfant
de son mariage avec Gilles (le
père).
Gilles exerça le métier de
cordonnier et de soldat. Il fut
un des premiers habitants du
fort Richelieu renommé Sorel.
Il fut inhumé le 23 mars 1726 à
St-François-du-lac.
Les soldats avaient l’habitude
de se donner des surnoms. Gilles
portait celui de LaBonté.
Dans la région de Sorel, on
retrouve des Couturier et des
LaBonté.
Ref. : Jetté.
Le régiment de
Carignan-Salières…, Marcel
Fournier et Michel Langlois,
2014; Les Filles du roi… Yves
Landry, 2013.
Pierre Villoing dit
L’Espérance, soldat
Soldat de la compagnie de Saurel
du régiment de Carignan dont
l’origine n’est pas connue.
Il est cité comme étant à Sorel
le 3 septembre 1675.
Le notaire Becquet rédige son
testament le 5 septembre 1678.
Le notaire Adhémar procéda à
l’inventaire de ses biens.
Ref : Jetté :
Dictionnaire.
Jean Dominique, soldat
Soldat de la compagnie de Saurel
au régiment de Carignan arrivé
au Canada le 25 août 1665. On
fait mention de lui dans les
documents comme étant à Sorel
les 19 janvier 1677 et le 10
octobre 1680.
Ref :
Dictionnaire Jetté.
Jean Piette, dit Trempe la
Crouste, soldat.
Aussi identifié du nom de Piet,
est originaire de la province de
Saintonge. Arrivé avec la
compagnie de Saurel du régiment
de Carignan, il arriva le 17
août 1665. Il est né vers 1641.
Il fut confirmé à Chambly le 20
mai 1669.
Vers 1669, il épouse à Sorel,
une fille du roi, Marguerite
Chemereau
Les actes concernant le mariage
ont été perdus, Le nom des
parents de Jean ainsi que ceux
de Marguerite ne sont pas
disponibles. On ignore aussi
leur lieu d’origine en France.
Les six enfants du couple sont
nés à Sorel. Au
recensement de 1681, ils
habitent la seigneurie de
Villemure, (Berthier). Il
possède un fusil, 4 vaches et 6
arpents en valeur.
Son fils Pierre dit Trempe
épouse Marie-Jacqueline Harel en
1700 à Sorel, Antoine Piet dit
Fresnière épouse Marie-Thérèse
Charron en 1701 à Sorel et se
remarie avec Marie Boucher aussi
à Sorel en 1711. Le troisième
fils, Jean-Baptiste Piet dit
Courville épouse aussi une
Soreloise, Louise Guignard en
1706.Il se remarie en 1729 à
Berthier avec Marie-Anne Guibord,
veuve de Charles Lagrave.
Jean décède à Berthier le 17
février 1730, âgé de 90 ans.
Marguerite l’a précédé et décéda
le 14 septembre 1715, à Sorel,
âgée de 63 ans.
Réf. : Jetté :
Dictionnaire.
S. Dumas : Les filles du roi.
Sulte : Histoire des C.F.
Le régiment de
Carignan-Salières…, Marcel
Fournier et Michel Langlois,
2014; Les Filles du roi… Yves
Landry, 2013.
Claude Salois ou Saluart,
soldat.
Claude Salois fut posté au fort
Richelieu. Soldat de la
compagnie de Monteil du régiment
de Poitou (Compagnies de Tracy),
il est originaire de la paroisse
St-Paul de la ville de Lille en
Flandre. Né vers 1641, il arrive
au Canada le 30 juin 1665.
Il épouse une fille du Roi, Anne
Mabille dont on ignore les
origines. On sait qu’elle est
née en 1645 et qu’elle arrive au
Canada en 1666, âgée de 21 ans.
Le mariage eut lieu vers 1644 à
l’île d’Orléans. Claude y loue
une habitation, le contrat fut
rédigé par le notaire Rageot.
Ils ne sont pas inscrits sur les
recensements de 1666 ni de 1667.
Leurs 13 enfants sont tous nés
sur l’Île d’Orléans. Son séjour
à Sorel fut très court.
Il est décédé le 2 juin 1709 à
Québec et elle le 31 juillet
1702 à l’Île d’Orléans
(Saint-Laurent).
Réf. : Le régiment de
Carignan-Salières…, Marcel
Fournier et Michel Langlois,
2014; Les Filles du roi… Yves
Landry, 2013.
Antoine Chaudillon,
chirurgien.
Antoine Chaudillon naquit en
1641 à St-Martin-d’Ygrande,
arrondissement de Moulins, dans
la province du Bourbonnais.
Fils de feu Claude et
d’Antoinette Tin, il arrive au
Canada le 16 août 1665, comme
militaire dans la compagnie de
LaVarenne ou dans la compagnie
de Saurel du régiment de
Carignan. Il fut confirmé le 2
juin 1666 à Sorel. Il est
maître-chirurgien.
À Saint-Augustin-de-Desmaures,
il passe un contrat de mariage
en mai 1672 devant le notaire
Rageot avec Marie Boucher, fille
de François et de Florence
Gareman, le 26 mai 1672. Marie
vit le jour à Sillery le 26
décembre 1650. Neuf
enfants naîtront de cette union
dont cinq à Sorel, on ignore où
la première est née, la dernière
naquit à la Pointe-aux-Trembles.
Cette dernière est née le 12
février 1691, soit après le
décès de son père.
Le 1ier mars 1676, Jean Darbois
dit Lafleur et sa femme cèdent
leur terre à Antoine et à sa
femme à condition qu’ils
prennent soin des cédants
pendant leur vie tant sain que
malade et qu’ils leur feront des
funérailles et prieront Dieu
pour le repos de leurs âmes à
leur discrétion et volonté.
En 1681, il est recensé à Sorel,
il possède un fusil, 6 bêtes à
cornes et 16 arpents en valeur.
Le 2 juillet 1691, lors d’une
escarmouche avec les Iroquois,
près de la coulée Grou en haut
de l’île de Montréal, plusieurs
français perdent la vie.
Avec Antoine Chaudillon, le
chirurgien de la paroisse, se
trouvent : le sieur Coulombe,
lieutenant réformé, Jean Jalot
dit Desgroseilliers, chirurgien,
Larose, Cartier, Jean Beaudoin,
fils, Pierre Masta, fils, Isaac,
soldat, De Montenon, sieur de la
rue Guillaume, Richard dit
Lafleur et plusieurs autres.
Par crainte des Iroquois, ils
furent enterrés à la hâte sur
les lieux du combat. Le 2
novembre 1694, les ossements
furent transportés et déposés
dans le cimetière de la
Pointe-aux-Trembles.
On compte par erreur Antoine
Chaudillon parmi les victimes,
il ne fut que blessé et amené
comme prisonnier. Il fut relâché
en même temps que Pierre Payet
dit St-Amour.
Chaudillon fut appelé plusieurs
fois pour enquêter divers
événements tragiques. En 1703,
il examina le corps d’un
nouveau-né qui avait eu la gorge
tranchée. Marie Esmond, une
jeune fille fut accusée d’être
la mère et l’assassin de
l’enfant.
Antoine fut inhumé le 6 octobre
1707 à la Pointe-aux-Trembles
alors que Marie Boucher le fut
en date du 16 décembre 1713,
âgée de 63 ans.
Les enfants s’établirent dans la
région de Montréal.
Réf. : Jetté,
Dictionnaire.
Tanguay : A travers les
registres.
Couillard-Despré : Histoire de
Sorel.
Le régiment de
Carignan-Salières…, Marcel
Fournier et Michel Langlois,
2014
Julien Allard dit La
Barre, soldat
On ne connaît pas l’origine de
Julien qui serait né vers 1645.
Il épouse à Sorel vers 1675 une
migrante, Marie Mercier née vers
1656 en France.
Cinq de leurs 6 enfants naissent
à Sorel, la dernière naquit sur
l’Île Grosbois à Boucherville.
Ils n’eurent pas de descendants
mâles. Leur fille Jeanne épousa
Jean-Baptiste Benjamin.
Au recensement de 1681, il
habite la seigneurie de
Villemure, (Berthier). Il est
âgé de 36 ans, son épouse en a
25, ils ont 3 enfants. Il
possède un fusil, 2 bêtes à
cornes et 6 arpents en valeur.
Julien est décédé le 21 mars
1704 à Lavaltrie et fut inhumé à
Sorel le 22.
Marie décède à l’âge de 68 ans
le 1 décembre 1725, à
Rivière-des-Prairies.
Réf. : Les
Filles du roi… Yves Landry,
2013.
Du Vemis, soldat.
Aucune mention dans le
dictionnaire Jetté. Il y avait
un sergent Duvivier de la
compagnie de Budemont décédé à
Montréal le 4 mai 1722. Il avait
60 ans.
La Chesnay, soldat.
Aucune mention dans le
dictionnaire Jetté.
Jean-Baptiste Patissier
dit St-Armand, soldat.
Son origine n’est pas mentionnée
dans les documents. Il est né
vers 1646, et arriva au Canada
le 17 août 1665 avec la
compagnie de Saurel du régiment
de Carignan.
Le 29 septembre 1676, monsieur
de Saurel accepte pour Jean
Patissier, une terre abandonne
Jean Hémard dit l’Ardoise.
Le 10 janvier 1678, il épouse à
Sorel Marie Giguère, née en 1659
à Québec, fille de Robert et de
Marie Miville. Les Giguère sont
originaires de Tourouvre au
Perche, les Miville de Fribourg
en Suisse. Madame de Saurel
était présente au mariage.
Le couple eut deux enfants :
Catherine, née le 29 novembre
1678 à Sorel épousa Pierre Hervé
en 1698 à Montréal. Elle eut un
fils naturel dont le père était
Jean-Baptiste Hertel seigneur de
Rouville. Nommé Jean-Baptiste,
il fut baptisé le9 juillet 1702.
Il est décédé le 19 du même
mois.
Pierre, Jean-Baptiste né le 30
mai 1680 à Sorel décède très
jeune.
Jean Patissier a 35 ans au
recensement de 1681, son épouse
a 25 ans, ils ont 2 enfants, il
possède un fusil, une vache et
10 arpents en valeur.
Son épouse Marie, décède le 4
août 1710 à Beaupré
A partir de 1684, il habite chez
les Outaouais.
De passage à Montréal, Jean est
entré au cabaret de Jean Petit-Boismorel
vers 7 heures du matin avec Jean
Hubou de Longchamps dit
Tourville, brigadier de Monsieur
Denonville, gouverneur.
Accompagné de LaCharité et de L’Espine.
Ils n’en sortirent que vers 7
heures du soir. Après avoir bu
plusieurs bouteilles, les
esprits se sont réchauffé et au
cours de la querelle, Jean reçu
un coup d’épée.
Par la suite, soit le 8
septembre 1687. Jean intenta un
procès à Jean Hubou qui fut
condamné à lui verser 200 livres
et à payer les soins requis par
sa blessure.
Réf.
Dictionnaire Jetté
Le régiment de
Carignan-Salières…, Marcel
Fournier et Michel Langlois,
2014.
Marin Moreau dit La Porte,
soldat.
Né vers 1644 à Chatenet
(Saint-Symphorien), en
Charente-Maritime, il arrive au
Canada comme soldat de la
compagnie de Saurel du régiment
de Carignan en août 1665. Il fut
confirmé à Québec le 24 août
1665 à l’âge de 20 ans.
En novembre 1671, il épouse à
Sorel Catherine Lucos (fille du
Roy arrivée en 1671), fille de
Nicolas et de Marie Masson de la
paroisse St-Maurice de
Charenton-le-Pont,
arrondissement de Créteil près
de Paris. Le contrat est passé
le 14 novembre 1671 devant le
notaire Adhémar. Il a 37 ans au
recensement de 1681, sa femme en
35. Il possède un fusil, 2 bêtes
à cornes et 8 arpents en valeur.
Il fut inhumé le 15 juillet 1705
à Sorel, Catherine fut inhumée
le 13 août 1707 à Montréal, âgée
de 60 ans. Ils n’eurent
pas d’enfants.
Ref : Jetté :
dictionnaire.
S. Dumas : Les filles du roi.
Sulte : Histoire des Canadiens.
Le régiment de
Carignan-Salières…, Marcel
Fournier et Michel Langlois,
2014; Les Filles du roi… Yves
Landry, 2013.
Claude Cognac dit La
Jeunesse, soldat
D’origine inconnue, il arrive
avec la compagnie de Saurel du
régiment de Carignan le 17 août
1665.Il est né vers 1640.
Il épouse vers 1674, à Sorel,
Françoise Siméon (fille du Roy
arrivée en 1673), fille de feu
Pierre et de Marie Gervaise.
Françoise naquit vers 1646 à
Magny-en-Vexin, arrondissement
de Pontoise en Normandie.
Ils eurent deux enfants :
Pierre né le 3 septembre 1675 à
Sorel. Il épousa Louise Plante à
Sorel en 1702.
Pierre et Louise eurent 4
garçons et 5 filles nés à
Québec.
Marie-Anne est née le 11 octobre
1678 à Boucherville après le
décès de son père. Marie-Anne
épouse François Plante veuf de
Louise Bérard le 25 octobre
1700.
François eut 3 enfants de son
premier mariage avec Louise
Bérard. Il en eu 10 de son
mariage avec Marie-Anne Cognac.
Plusieurs de leurs descendants
prirent racines dans la région
de Sorel.
Au décès de Claude Coignac dit
La Jeunesse, Françoise Siméon se
remarie avec Gilles Dufault, dit
Le Breton, aussi soldat de la
compagnie de Saurel et
maître-charpentier; il est né
vers 1645 à Châteauneuf-du-Faou
au Finistère en Bretagne. Le
contrat de mariage fait sous
seing privé fut déposé par le
notaire Adhémar de Sorel le 26
juillet 1678. Le couple a eu six
enfants. Gilles est décédé le 2
mars 1706 à Champlain.
Claude décéda le 1er mai 1678 à
Boucherville.
Françoise laissa 2 enfants de
son premier mariage et 6 du
second.
Françoise Siméon décéda le 15
mai 1699 à Québec, âgée de 50
ans.
Réf : Jetté,
dictionnaire, Sulte,
Greffes de notaires.
Le régiment de
Carignan-Salières…, Marcel
Fournier et Michel Langlois,
2014; Les Filles du roi… Yves
Landry, 2013.
Pierre Letendre dit La
Liberté, soldat :
Aucun document ne permet de
trouver son origine, il serait
né vers 1630.
Pierre épouse en 1668/1669
Charlotte Morin ou Maurice,
fille du Roy arrivée en 1668 et
d’origine inconnue. Elle est
âgée de 35 ans en 1681, donc née
vers 1646. Le mariage eut lieu
vers 1668 à Dautray ou à Sorel.
Les documents furent perdus.
Au recensement de 1666, âgé de
30 ans, il est menuisier et
volontaire. Il est à d’Autray
pour celui de 1681, Selon Sulte,
il est inscrit sous le nom de
Pierre Legendre et son épouse
Charlotte Morin. Note: Il
n’est pas cité comme soldat au
régiment de Carignan-Salières en
1665, selon les auteurs Fournier
et Langlois. Il a peut-être
intégré la compagnie de Saurel
après 1668.
Réf.: Le
régiment de Carignan-Salières…,
Marcel Fournier et Michel
Langlois, 2014; Les Filles du
roi… Yves Landry, 2013.
Jean Olivier, soldat.
Né vers 1631, il est le fils de
Laurent et de Jeanne Mathurine
de Sallagriffon, Arrondissement
de Grasse en Provence. soldat de
la Compagnie de Saurel au
Regiment de Carignan. Il est
arrivé le 7 août 1665. Au
recensement de 1681,,il est à
Sorel et est âgé de 50 ans. Il
décède à Sorel. Il épousa à
Québec le 20 septembre 1673
Élisabeth Renaud, fille du Roy
née vers 1652 et originaire de
St-Étienne de Langres en
Bourgogne. 29 ans au recensement
de 1681. Ils ont eu 6 filles et
2 garçons baptisés à Sorel. Les
deux seraient décédés entre le
23 août 1689 et le 30 mai 1697.
Réf.: Le
régiment de Carignan-Salières…,
Marcel Fournier et Michel
Langlois, 2014; Les Filles du
roi… Yves Landry, 2013; Le pays
des Filles du Roy…, Louise
Biron, Danielle Mailloux et
Louise Pelletier, 2013.
(Soldats de la cie de
Laubia et de Tremont)
Pierre Lozeau, soldat.
Ce soldat c’est établi à Sorel
qu’il a quitté pour l’Acadie.
N’ayant pu prendre des
arrangements avec Pierre de
Saurel, Il lui écrivit pour
suggérer comment disposer de ses
biens. Trempe la Croute désirait
acheter son habitation dont la
valeur serait de cent écus.
Couturier semble aussi
intéressé. Le bois équarri, vous
le donnerez. J’ai donné un minot
de pois à Mademoiselle pour deux
chopines d’eau-de-vie et un
minot pour deux pots de vin.
Dans sa lettre il décrit bien le
troc entre habitants.
Ref.
Couillard-Després
Donet le Dragon, soldat.
Louis Badaillac dit La Plante,
soldat.
Soldat de la compagnie de
Froment au régiment de Carignan.
Né vers 1644, il est originaire
du Périgord. Arrivé le 18
juin 1665 à Québec. Il est
confirmé le 20 juin 1669 à
Chambly. Au recensement de 1681
il a 37 ans et est à Sorel où il
est décédé avant le 5 janvier
1705.
Vers 1672, il épousa à Sorel
Catherine de Lalore ou Lawlor
(fille du Roy)de 1671 et née
vers 1657), fille de Charles et
Catherine Després de Londres,
Angleterre. Le couple eut 8
enfants baptisés à Sorel.
Ref :
Dictionnaire Jetté.
Le pays des Filles du Roy…,
Louise Biron, Danielle Mailloux
et Louise Pelletier, 2013.
Pierre Montarras dit
Marmende, soldat
Soldat au régiment de Carignan
arrivé en septembre 1665. Son
origine est inconnue.
On trouve un contrat de mariage
le 8 décembre 1674 Qui serait
annulé avec Marguerite David qui
devint religieuse de la
Congrégation Notre-Dame.
Jean Guillet dit St-Mars,
soldat.
Originaire de La Flotte sur
l’île de Ré, arrivé le 18 juin
1665 à Québec. Au recensement de
1681, il est habitant à Sorel.
Il épousa Marie Meunier le 21
novembre 1690 à
St-François-du-Lac. Il décéda le
23 février 1691 à l’Hôtel-Dieu
de Québec.
Sans postérité.
Réf.
Dictionnaire Jetté.
Note : Les auteurs Fournier et
Langlois ne le citent pas comme
soldat du régiment de
Carignan-Salières.
Réf.: Le régiment de
Carignan-Salières…, Marcel
Fournier et Michel Langlois,
2014
Etienne Raimbaut, soldat.
Né vers 1637 et originaire de la
ville de Saintes en Saintonge il
arriva au Canada le 18 juin 1665
à Québec. Il faisait
partie de la compagnie de
Froment du régiment de Carignan.
Il fut confirmé le 20 mai 1669 à
Chambly. Il épousa à Chambly
vers 1670 Jeanne Raimbault
,fille du Roy originaire de
Poitiers, Poitou. Née vers 1645,
elle est la fille de Jean et de
Nicole Grostier; elle est
arrivée à Québec en 1668. Ils
eurent 4 enfants dont Jeanne qui
eut un fils avec Pierre de
St-Ours, fils de Pierre et
Catherine Mullois.
Réf. :
Dictionnaire Jetté.
Le régiment de
Carignan-Salières…, Marcel
Fournier et Michel Langlois,
2014; Les Filles du roi… Yves
Landry, 2013.
Bernard de Niger dit
Sansoucy, soldat.
Soldat de la compagnie de
Contrecoeur au régiment de
Carignan, arrivé le 18 juin 1665
à Québec. Né vers 1637, il est
originaire de la région de
Bordeaux. Il fut confirmé le 20
mai 1669 à Chambly. Il épousa
vers 1670 à Chambly. Marguerite
Raisin, fille du Roy née vers
1651 et arrivée en 1670. Ils
eurent 7 enfants dont 3 sont
baptisés à Sorel. À Chambly, il
est décédé avant 1684 et elle à
Laprairie le 25 novembre 1700.
Réf. : Le
régiment de Carignan-Salières…,
Marcel Fournier et Michel
Langlois, 2014; Les Filles du
roi… Yves Landry, 2013.
Antoine Francoeur, dit
Brûlé, soldat.
Il est originaire d’Amiens en
Picardie. Par contrat de mariage
devant le notaire Pothier en
date du 26 novembre 1701, il
épouse Marie-Renée Cotnoir. Ils
eurent 4 enfants dont 2 baptisés
à Sorel. Veuf, il épouse
Françoise Angélique Mélin et eut
7 enfants baptisés à Sorel.
Réf.
Dictionnaire Jetté.
Vincent Beaumont et sa
famille.
Il est né le 19 janvier 1642 à
Bret, canton Chef-Boutonne,
Niort, Poitou.
Son premier mariage célébré 13
novembre 1674 à Québec, Not.
Becquet avec Marie Bougeant fut
sans postérité. Le 27 octobre
1692, il épouse Marguerite Fâche
et il eut 7 enfants.
Réf.
Dictionnaire Jetté.
Guillaume David et sa
famille.
On ignore son origine. Il fut
confirmé le 1659 à Québec.
Guillaume épouse Marie Armand
vers 1656 aux Trois-Rivières.
Ils habitent Sorel en 1674 où
une de leurs filles y est
baptisée.
En 1677 il passe en
Nouvelle-Hollande. (New-York).
Il retourne à LaRochelle en
1711.
(Contrat Notaire LePailleur)
Réf.
Dictionnaire Jetté.
François Bénard et sa
famille
S’y ajoutent :
Jean Casavant dit
Ladébauche, soldat.
Jean est né à Auch, Gascogne, il
a 32 ans au recensement de 1681
et est à Lavaltrie.
Le 27 avril 1681 il épouse
Jeanne Charpentier, une
sage-femme.
Réf.
Dictionnaire Jetté.
Gilles Danjou,
Sur le recensement de 1681 il a
50 ans, il est domestique pour
M. de Saurel. Témoin dans
quelques transactions.
Il ne s’est pas marié.
Réf.
Dictionnaire Jetté.
François Tourmante
Originaire de l’évêché
d’Orléans, il a 13 ans au
recensement de 1666 à Québec, Il
fut domestique pour
Jean-Baptiste LeGardeur à Québec
puis de Jean Pelletier. Il fut
confirmé à Sorel le 8 juin 1681.
Il est cité à Sorel en 1687.
Réf. Dictionnaire Jetté.
Jean Lavallée, dit Petit
Jean.
Jean Lavallée Il épousa vers
1671, à Sorel Marguerite Dusson
(fille du Roy arrivée en 1670),
15 ans à Sorel. Vers 1694, sa
veuve se remaria avec Charles
Vanet.
Jean, soldat, habitant et
menuisier fut tué par les
Iroquois et enterré à Montréal
le 12 juillet 1692. Il laissa 5
enfants. Il acheta un bœuf et
une chaine pour enlever les
souches, et associé à Paul Hus
il eu des contrats, entre-autre
pour le sieur Badaillac
Réf.
Dictionnaire Jetté
Le pays des Filles du Roy…,
Louise Biron, Danielle Mailloux
et Louise Pelletier, 2013.
Jacques Le Vallois,
Fils de Élie, procureur de la
couronne de Juicq ou Matha dans
la région de St-Jean-d’Angely
25 ans en 1694. Arrivé en 1684,
soldat de la compagnie de
Dumesnil, abjure le calvinisme
le 9 avril 1685 à Québec. 6
enfants de Marie-Jeanne
Couillard (veuve de Claude
David), 10 enfants de
Marie-Marguerite Carpentier. Il
portait le nom de Joël Levallois
qui deviendra Jacques après son
baptême.
François Pelletier dit
Antaya
Il est né le 30 avril 1649 à
Sillery, le fils de Nicolas,
charpentier et de Jeanne de
Vouzy originaires de St-Pierre
de Gallairdon, arrondissement de
Chartes François épouse à
Tadoussac en avril 1660, sans
publication, une amérindienne,
Dorothée qui est décédée à
Québec le 13 avril 1661, sans
postérité. Il eut 10 enfants de
son second mariage. Au
recensement de1867, il est à
Québec, en 1681 il est à Dautré.
Achat de la seigneurie de
Dorvilliers ou Antaya ou
Comporté à Philippe Gauthier de
Comporté le 22 octobre 1965.
Pierre Salvaye
En 1629, la France était en
guerre contre l`Espagne. Sous
les ordres de Louis XIII et du
Cardinal Richelieu, l`armée
française envahit la Savoie et
le Piémont. Ce dernier était
parmi les petits états qui
forment aujourd`hui l`Italie.
Ils s`emparèrent de la ville de
Pignerole (Pinerolo) et de sa
forteresse qui protégeait
l`accès au Piemont. Ils ont
aussi capturé les villes de
Salices et de Rivoli.
Le pape Urbain VII négocia avec
la France et l`Espagne pour
mettre fin à la guerre.
Suite aux traités de 1631 et de
1632, les villes de Mantoue et
de Montferrat furent cédées au
duc de Nevers et la France
conserva l`état du Piémont
jusqu`en 1696.
Le nom Piémont vient de
l`italien, «pie di monte» (Pied
des monts). C`était le domaine
des ducs de Savoie. Ils furent
proclamés rois quand le traité
d`Utrecht obligea la France à
céder ce territoire.
La ville de Pignerole est située
aux pieds des Alpes, au
sud-ouest de la ville de Turin.
Le ministre Fouquet qui avait
dérobé des millions à la cour de
France fut incarcéré dans la
forteresse. Un autre
prisonnier célèbre fut «L`homme
au masque de fer» que l`on
considérait une menace au trône
de France.
D`après le recensement de 1681,
Pierre serait né vers 1650, le
fils de Jean-Baptiste Salvaye,
un capitaine et de Jacqueline
Belle.
En août 1655, Pierre débarque au
Canada. Il est soldat dans la
compagne de Saurel qui fait
partie du régiment de
Carignan-Salières.
Thomas-François de Carignan
était le cinquième fils de
Charles Emmanuel 1ier, duc de
Savoie et Henri de Chastelard,
sieur de Sallières était le
cousin du Roi de France,
Carignan est aussi d`origine du
Piémont.
Quand le régiment retourne en
Europe, Pierre demeure au Canada
et en 1674, le Roi lui concède
une seigneurie, soit une des
Îles Saint-Pierre situées à
l`embouchure du lac du même nom,
près de Sorel. Son fils Antoine
en hérita après avoir compensé
sa mère et ses frères et sœurs.
En 1673, Pierre épousa Catherine
Leroy, une «Fille du Roi»
originaire de Paris. Ils eurent
6 enfants. Après son décès vers
1689, Catherine épousa Jean de
Miray. Elle fut enlevée par les
Iroquois puis délivrée par la
suite. On ignore les
circonstances et le lieu de la
mort de Pierre, probablement en
Nouvelle-Angleterre. Catherine
est décédée à Montréal le 5
juillet 1731.
Réf. : Le pays
des Filles du Roy…, Louise
Biron, Danielle Mailloux et
Louise Pelletier, 2013.
François Marceau
Jean Devaulx
Pierre Cellier dit Pasqualin
Mery Herpin
Hus Paul : Originaire de
Montigny, en Normandie.
Voir document ; Dynastie des
Hus.
Péloquin François
dit Crédit
Originaire de Niort, au Poitou.
Voir «Les Péloquin de la France
à la Nouvelle-France» par Michel
Péloquin dans « Le Carignan,
Volume 2, numéro 3».
Source :
Roland Plante, Courriel
Saurelois
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