Chronique culinaire : pangolin,
chauve-souris, crocodile,
serpent, ...
En
Chine, débutait le 25 janvier
2020, l’année du Rat de Métal.
Quelle en est la signification?
Je vous dirais que, selon
Google, c’est n’importe quoi, à
l’image des natifs du Taureau
dont je suis : de jour en jour,
un horoscope à géométrie
variable, interchangeable avec
les 11 autres signes du
zodiaque.
Ceci
étant, le Rat de Métal a connu
des débuts perturbés grâce à
notre « ami » Corona,
lequel serait né dans la région
de Wuhan en Chine, des
entrailles d’un pangolin et
donc, de l’union selon la rumeur
publique, d’une chauve-souris;
pourquoi pas, nous avons biens
les transgenres, les LGBTQ, les
pansexuels et quoi encore?
Notons
que le pangolin — que peu
d’entre nous connaissaient — est
un joli petit animal à écaille
dont on dit que la chair est
savoureuse et qui fait les
délices illicites de plusieurs
peuplades, dont les Africains et
les Chinois. Pour ce qui est
chauve-souris, mes connaissances
sur le sujet se limite à Batman.
Par contre, lors d’un récent
voyage au Vietnam (dont ma
quarantaine est terminée), j’ai
eu l’occasion de manger du
crocodile. Lequel a la
consistance du porc, mais un peu
plus raide, avec un goût de
simili poulet, compte tenu du
jus dans lequel il baignait.
Pour
les intéressés, c’est au
restaurant du
My Khanh Tourist Village
dans la ville de Can Tho. Soyez
cependant avertis avant de
réserver, que les restants de
tables sont mangés par les
chiens du propriétaire,
directement dans les assiettes
des clients; c’est ce que nous
avons découvert en quittant le
restaurant. C’est excellent pour
le développement du système
immunitaire, surtout en ces
temps de pandémie.
Revenons au pangolin, l’un des
principaux suspects dans le
déclenchement de la pandémie de
CODIV-19 qui perturbe nos vies à
l’extrême. Je vous suggère en
vidéo, un programme double,
comme dans le temps :
Titre : Comment
défaire un poisson, les 2 pieds
dedans.
Le tout est une « œuvre »
personnelle tournée au marché
public de My Tho, Vietnam, 1er mars
2020 :
https://drive.google.com/open?id=1H8ifo25aXfEXYhbgRrfEZ_t1a51ecOiX
Titre :
Wuhan Market – Corona Virus –
Wuhan Market China Tour.
C’est le marché des animaux
exotiques destinés à la
consommation humaine de Wuhan,
Chine d’où serait originaire la
présente pandémie. Le tout
semble avoir été tourné en
caméra cachée (Auteur :
inconnu). Cœur sensible
s’abstenir :
https://www.youtube.com/watch?v=saEpb6-z1Zs
Autre pays autre mœurs, il ne
faut donc pas s’offusquer d’y
voir des règles sanitaires
(grandement) différentes des
nôtres. Lorsqu’un de mes
compagnons de voyage mentionna
en évaluant la salubrité des
lieux (au marché de My Tho) : « Ça
pas d’allure ». Je lui
répondis : « C’est
probablement le genre de poisson
que nous mangeons
quotidiennement ».
Bref, je n’ai pas été malade
pendant notre séjour et je
remercie des amis de nous avoir
suggéré de consommer
quotidiennement des capsules de
probiotique (50 milliards). Ceci
étant, je vous fais grâce de mes
commentaires sur le film
concernant Wuhan, les images
parlent d’elles-mêmes.
Dans le cas du vidéo concernant
la marchande au ciseau, qui
devait patauger depuis plusieurs
heures accroupies dans les
entrailles de poisson, je suis
toujours aussi surpris de
constater le peu de cas que l’on
fait des règles de base en
matière de salubrité; même si
elles sont probablement
millénaires. Remarquez le panier
de billets de banque à sa
gauche. Il s’agit de Dong, la
monnaie nationale du Vietnam en
circulation et donc, utilisée
par les touristes. Dans tous les
marchés visités, certains
immenses, il se vend de tout et
comme groupe, nous avons acheté
de tout et payé le tout en Dong,
pas besoin de vous dire qu’un
rigoureux lavage de main était
toujours de rigueur. Quand je
parle d’achats, je parle surtout
de textile et de foulards en
soie; une spécialité
vietnamienne à prix imbattable
sur le marché québécois.
Nous avons fait un excellent
voyage. La salubrité des marchés
publics est ce qu’elle est dans
ces pays depuis la nuit des
temps. À ce titre, la propreté
dans la majorité des hôtels et
des restaurants fréquentée était
irréprochable, sauf quelques
exceptions, comme au Québec.
Voyager, surtout hors de notre
zone de confort, c’est accepter
l’autre dans son quotidien;
sinon, on reste chez soi,
surtout que maintenant, même les
croisières sont à risque. Bref,
le tout ne m’a pas empêché de
littéralement, me garrocher sur
le Burger King de l’aéroport de
Siem Réap au Cambodge, lors de
notre retour du Vietnam.
Conclusion : ne tirons pas sur
le pangolin comme responsable de
la pandémie pas plus que sur la
marchande de crevettes du marché
de Wuhan soupçonnée d’être le « patient
zéro ».
À ce titre, je vous invite à
lire les 2 articles suggérés en
bas de page. Ils sont riches
d’enseignement.
Le CODIV-19 à Saurel et dans
Pierre-de-Saurel
Depuis ma première chronique (19
mars 2020), je faisais une
estimation maison (non
scientifique) des cas confirmés
et réels à Saurel; à défaut de
la disponibilité d’une
information similaire de source
gouvernementale. Tant et si
bien, on le comprendra, que
plusieurs se sont lancés dans ce
genre d’estimation. Ce qui a
fait dire au bon docteur Aruda,
un peu agacé, qu’il y avait trop
de « nerds
de sous-sol »
occupés à manipuler des données
de la pandémie pour en tirer des
conclusions.
Bref, l’université Laval se
lance dans l’analyse des données
de la pandémie, pour le
territoire du Québec :
Distribution géographique de la
COVID-19 au Québec.
Nous allons donc utiliser
dorénavant ce modèle pour
estimer le nombre de cas
confirmés dans la région. Nous
pouvons nous le permettre parce
que notre population est
relativement homogène et
géographiquement enclavée.
Ainsi, au 30 mars 2020, 13h.,
il y a en Montérégie selon
l’Université Laval, 20,7 cas
confirmés par 100 000 habitants.
Donc, pour Saurel (35 000
habitants), nous pouvons estimer
qu’il y a 7,2 cas confirmés et
10,35 dans Pierre-de-Saurel (50
000 habitants).
Je vous invite à consulter ce
site internet. Il y a des
graphiques intéressants qui
montrent que nous pourrions
rapidement sortir du
confinement, si nous continuons
à être collectivement
disciplinés. Mais la bataille
est encore loin d’être gagnée.
Jocelyn Daneau, isolé,
jocelyndaneau@gmail.com
Article 1 : Coronavirus : la
Chine interdit définitivement la
consommation d'animaux sauvages,
dans le National Geographic :
https://www.nationalgeographic.fr/sciences/2020/01/coronavirus-de-plus-en-plus-de-chinois-se-mobilisent-contre-les-marches-danimaux?fbclid=IwAR337DVC75nsvpKdHRaAlMoZL0RByOXTApBtRvPJ4q0PGfWRUzg8-yBxrSU
Article 2 : La destruction de la
nature, une source de pandémies,
Le Devoir, 28 mars 2020 :
https://www.ledevoir.com/societe/environnement/575925/la-destruction-de-la-nature-une-source-de-pandemies
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