Patrick Larivée
lance son
premier album,
Touch the sky
Par Jean Doyon
(29 septembre
2016) - La
semaine dernière
un artiste de la
région, Patrick
Larivée faisait
le lancement de
son premier
album, Touch
the sky au
Marine Cabaret.
De la musique
aux sonorités
plutôt
acoustique, se
catégorisant
lui-même dans un
mélange de «
Folk-Pop-Bluezé
» à la Eagles,
Tom Petty
et John
Mellencamp,
qui sont
d'ailleurs ses
influences
majeures.
Touch the sky
de Patrick
Larivée
comprends 12
titres en
anglais.
L'album a été
enregistré au
Studio Mansion
de Clément
Goulet à
Sorel-Tracy, et
franchement le
son est très
bon, une belle
production. La
grande qualité
de ce disque est
la précision
dans tout, la
voix de Larivée
est
particulièrement
juste, nette de
même que tous
les
instruments.
Même que pour ma
part, certains
passages me font
penser à du
Cat Stevens
des belles
années, surtout
dans le style.
Sur son premier
opus, le
chanteur de 41
ans originaire
de
Schefferville,
s'est fait aider
de Stéphane
Tellier
(guitares,
mandoline, steel
guitars, basse
et claviers), de
Clément Goulet
(voix, basse et
claviers), de
Pierre David
(harmonica), le
tout réalisé par
Stéphane Tellier
et Patrick
Larivée.
BIO
Patrick Larivée
quittait
Schefferville à
l’âge de cinq
ans pour aller
vivre près de
huit ans au
Nouveau-Brunswick,
jusqu'à ce que
son père accepte
un emploi à la
Sidbec-Dosco qui
l'amena dans la
région Pierre-De
Saurel.
« Quand je suis
arrivé à la fin
des années 80,
c'est Pierre
Berthiaume (4B)
qui jouait lors
du Festival de
la Gibelotte,
qui m'a donné le
gout de jouer.
J'ai aimé sa
fougue, sa
passion et peu
de temps après
je commençais
des cours de
guitare. J'ai
fait quelques
groupes pour
finir avec le
groupe sorelois
Bal Mesquin, un
groupe local
phare des années
90. »,
racontait-il.
Par
la suite les
priorités dans
la vie
changèrent; la
famille, le
travail, mais le
gout d'écrire et
de jouer ses
propres chansons
refaisait
surface de façon
régulière.
« J’avais plein
de débuts de
chansons dans un
petit cartable…
À un moment
donné, je me
suis dit
j’aimerais faire
un album,
j’aimerais
tellement ça ! »,
se souvient-il.
« Puis, vint le
moment où
j'avais envie de
réaliser mon
projet
personnel.
Aller en studio
et vivre
l’expérience ! »
Il l'avoue
chanter, c'est
arrivé par
accident !
« Quand j’ai
commencé à jouer
dans des
groupes, il n’y
avait pas de
chanteur. Et là,
je me proposais
de chanter en
attendant qu’on
trouve la
personne. C’est
arrivé trois
fois. Ç'a fini
en disant « ...
ben là, on l’a
notre
chanteur.» Au
départ, chanter,
ce n’est pas ce
qui
m’intéressait,
mais je me suis
rendu compte que
j'aimais la
chanson, c'est
alors que la
passion a pris
le dessus.»
Si l'album
s'intitule :
Touch the sky,
c'est fort
probablement que
c'est sa
favorite ?
« Exactement.
Lorsque j’ai
débuté les
sessions
d’enregistrement,
cette chanson-là
n’était pas
complétée. Elle
ne faisait pas
partie de
l’album. J’étais
arrivé avec une
quinzaine de
chansons, mais
je trouvais que
je n’en avais
aucune qui
fittait pour
commencer
l’album. J'avais
une ébauche de
fait pour Touch
de sky, alors
j'ai dit aux
gars qu'il y en
avait une qui
s'en venait. Je
l’ai complétée,
j'ai ajouté une
intro, et c'est
de cette façon
qu'elle s'est
ajoutée à
l'album. En
passant, mes
textes racontent
quand même des
histoires assez
personnelles. Du
vécu. »
Patrick Larivée
mentionnait que
le prolifique
guitariste
Stéphane Tellier
a agi comme un
mentor pour
lui. C'est
d'ailleurs
Tellier qui lui
a présenté
Clément Goulet.
« C'est un gars
cool, il m'a mis
à l'aise tout de
suite. »
Pas de tournée
en vue
prochainement,
mais ...
« Au lancement,
les gars qui
m'accompagnaient,
m’ont dit s’il y
a quelque chose,
on est intéressé
! Pour
l'instant, le
lancement est
fait, je retombe
dans mes
affaires et
après, je vais
regarder les
possibilités. »,
disait celui qui
dans la vie de
tous les jours,
travaille au
siège social de
Rona à
Boucherville
depuis près de
18 ans.
Dans ses projets
d'avenir,
Patrick Larivée
rêve de proposer
des chansons à
certains
artistes de
langue
anglaise.
« Mes chansons
sont en anglais,
je pourrais
envoyer ça à des
compagnies qui
ont des artistes
qui auraient
peut-être besoin
de chansons pour
compléter un
album. C’est
quelque chose
que j’aimerais
essayer ! »,
concluait-il.