Intégration des
arts à
l’architecture
et à
l’environnement
C'est quoi ça «
La politique du
1% » ?
25 février
2018 -
« Comment ça se
fait qu'on (nous
les
contribuables)
dépense sur une
ouvre d'art à
chaque nouvelle
construction
d’un bâtiment
public ? »
C'est le genre
de
questionnement
que l'on
retrouve
fréquemment dans
l'opinion
publique suite à
l'inauguration
d'une bâtisse,
d'un quai ou
même d'une
prison, quoique
pour cette
dernière c'est
le genre
d'endroit dont
le public
gardera une
bonne distance
pour admirer l'oeuvre
!
La réponse
est que c'est
tout simplement
une loi du
Gouvernement du
Québec qui
s'appelle :
« La
Politique
d’intégration
des arts à
l’architecture
et à
l’environnement
des bâtiments et
des sites
gouvernementaux
et publics »
Dès 1961, le
Québec a adopté
une mesure
gouvernementale
consistant à
réserver un
certain
pourcentage du
budget de
construction
d’un bâtiment
public (1%), à
la réalisation
d’œuvres d’art
précisément
conçues pour
celui-ci,
c’est-à-dire qui
tiennent compte
de son
architecture, de
ses espaces
intérieurs ou de
son
environnement,
de la vocation
des lieux et du
type d’usagers.
C’est en 1981
que le ministère
des Affaires
culturelles
devient
officiellement
responsable de
l’application de
la Politique,
qui relevait
auparavant du
ministère des
Travaux publics
et de
l’Approvisionnement.
Les
objectifs de la
Politique
Bien que ses
modalités de
gestion aient
évolué au fil
des ans, les
objectifs
fondamentaux de
la Politique
sont restés les
mêmes :
- soutenir la
création des
arts visuels et
des métiers
d’art dans
toutes les
régions du
Québec en
faisant
connaître l’art
actuel sous
diverses formes
d’expression
dans un contexte
d’intégration
permanente des
œuvres d’art à
l’architecture
ou à
l’environnement
des lieux
publics en
tenant compte de
la vocation de
ces lieux;
- enrichir le
cadre de vie de
la population
par la présence
de l’art dans
les lieux
publics tout en
permettant aux
artistes de
collaborer avec
des architectes
et des personnes
représentant les
propriétaires et
les usagers de
ces lieux. |