lundi 23 octobre 2017
Candidat au
poste de maire à Sorel-Tracy
Des statistiques qui incluent
Sainte-Victoire, Sainte-Anne et
Saint-Joseph
« Marcel
Robert trompe encore la
population concernant la
construction immobilière pour
Sorel-Tracy » - Serge
Péloquin
(Sorel-Tracy, le 22 octobre
2017) - Les chiffres que
véhicule le candidat Marcel
Robert concernant les mises en
chantier en 2016 et en 2017 à
Sorel-Tracy sont inexacts,
affirme le maire sortant Serge
Péloquin, en réponse au
communiqué émis récemment par
son opposant.
En effet, si on vérifie
adéquatement ces chiffres
publiés sur le site Internet de
la Société canadienne
d’hypothèque et de logement
(SCHL), qui compare les mises en
chantier des six premiers mois
de 2016 et de 2017, on constate
que les statistiques avancées
par M. Robert concernent les
mises en chantier de la grande
région de Sorel-Tracy
(«subdivision de recensement de
Sorel-Tracy»), ce qui inclut
les municipalités de
Sainte-Victoire-de-Sorel,
Sainte-Anne-de-Sorel et
Saint-Joseph-de-Sorel.
Si on limite le nombre de mises
en chantier au territoire de la
ville, présenté sur un tableau à
part dans le même rapport, le
portrait est différent :
«Nous
sommes donc loin de la
catastrophe annoncée par mon
opposant», fait
valoir Serge Péloquin, qui
précise également que les
statistiques de la SCHL font
état d’une hausse des mises en
chantier des multi-logements sur
le territoire de Sorel-Tracy,
qui sont passées de 24 en 2016 à
34 en 2017.
«Ce
qu’il faut comprendre, c’est que
la ville octroie un permis par
construction, que ce soit pour
une maison unifamiliale ou un
bloc de huit appartements. Les
bâtisses multi-logements ont une
plus grande valeur foncière, ce
qui a en partie permis à la
Ville, depuis 2015, de maintenir
la croissance de sa richesse
foncière uniformisée (RFU) à une
moyenne de 100 millions de
dollars par année.
Il faut également souligner que,
selon la Société d’habitation du
Québec (SHQ), il y a eu une
baisse relativement importante
des mises en chantier de maisons
unifamiliales à travers la
province en 2016, attribuable
notamment au resserrement des
règles fédérales pour l’accès au
financement à la propriété,
désormais plus contraignantes,
car elles exigent pour plusieurs
une mise de fonds plus élevée
tout en réduisant la période
d’amortissement maximum de 35 à
25 ans.»
Source :
comité
électoral de Serge Péloquin
|