André Ouellet - La
quintessence de la corruption du fédéralisme canadien
Lettre ouverte à André OUELLET
Ex (???) - PDG, Société canadienne des postes
service@canadapost.postescanada.ca
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Référence : «André Ouellet, l'apparatchik
libéral à la tête de la Société des postes, suspendu avec salaire
depuis février pour avoir été «au coeur du scandale des commandites»,
a affirmé qu'il était «parfaitement normal» pour lui d'avoir réclamé,
au cours des huit dernières années, deux millions de dollars pour des
dépenses «de voyages et de loisirs sans les justifier» [...] «À 400 000 $
par année, il est déjà le fonctionnaire le mieux payé au pays.»
[...] Que Ouellet, lui, n'y voie rien de mal ne prouve qu'une chose: «Les
membres les plus importants du Parti libéral croient vraiment
que tout leur est permis.» Ce sentiment d'impunité vient du fait «qu'ils
ont joui dans la dernière décennie d'un pouvoir quasi total». [...]
Autres choses «typiquement libérales»: que Postes Canada ait
«octroyé des contrats à des firmes qui contribuaient au parti» ou
que cette société d'État ait envoyé cinq fois Alfonso Gagliano en
Italie pour que le ministre «voie prétendument à ses intérêts»
[...] (tiré de l'article - à lire - du Devoir de ce 7 août
2004: http://www.ledevoir.com/2004/08/07/60854.html
)
Ce 8 août, une pensée aimante
pour toi, Félix
Il était temps, plus que temps, que cet homme se
retrouvât sous les projecteurs éthiques du politique. Ça fait plus
d'un tiers de siècle que cet individu joue les despotes au sein de
l'appareil d'État comme si cet État même, et notamment le Trésor
public, constituait une propriété privée, personnelle.
À l'instar des Jean Pelletier, des Michel Vennat et autres Alfonso
Gagliano ou Denis Coderre, ma répulsion pour les hommes publics de
cette catégorie - spécialité du Parti Libéral - ne connaît
pas, ne connaît plus chez moi de balises.
En outre, c'est précisément ce type de personnages qui de façon générale
déconsidère puissamment l'activité politique (pourtant essentielle,
incontournable, dans toute société - même dite non «civilisée»)
auprès de l'ensemble de la population. Ces gens-là sont rien moins que
d'authentiques sapeurs de la démocratie.
Et ici en l'occurrence, en la personne d'André Ouellet, arrogant
jusqu'au bout des ongles, un sapeur ô combien «pompier». Qui plus
est, le voilà donc notre pédégé de la Canada Post qui - à
l'exemple de ses amis Gagliano et Charles «Chuck» Guité il y a
quelques mois à peine - ajoute l'insulte à l'injure en estimant qu'il
n'a rien. Non, rien. À se reprocher...
Ajouter l'insulte à l'injure. Comme une seconde nature. Voilà
manifestement la Trade Mark de monsieur. Vraiment il faut se
mettre les deux mains sur la bouche, à la fin, pour ne pas rendre
gorge.
André Ouellet ...?
La quintessence de la corruption du Federal State of Canada.
Et Jean Chrétien, pour sa part bien peinard dans ses pantoufles, qui
s'en tire indemne. À vous dégoûter du Canada pour quatorze générations.
Sauve qui peut, Québécois !
Hélène Pisier
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