Ce
soir Il me vient une idée !
Où va le regard ?
Souvent il va vers une
attente, un désir, une convoitise, un souhait que l’on voudrait bien
voir se réaliser Tant de gens prennent plaisir à voyager. .L’idée--
d’un voyage par autobus peut être distrayant..
Cet autobus qui me mène
au loin, peut aussi me ramener de loin, là aussi va le regard.. Se
laisser emporter vers des destinées nouvelles, vivre d’exaltations
de griseries, s’enivrer de tout se que la nature offre de beautés,
les voyages sont faits pour çà; faire oublier les soucis les vagues
à l’âme et nous ramener aux joies oubliées de notre enfance, là où
se pose le regard souvent triste de ceux et celles qui ne peuvent
sortir.
Que de remous
faisons-nous subir à ce pauvre cœur!
Combien ont laissé
derrière eux des visages plein de tristesse, des paysages à
panoramas mirifiques qui ne font qu’amplifier cette mélancolie
insurmontable, tout comme à l’exemple d’amours perdus, de cœurs
serrés par l’abandon. (Ondes et mouvements) Unions séparations,)
Oui, partir pour
revenir, revenir pour partir. Tant d’émotions se chamboulent de
toutes-parts, vivre ou mourir? Où va le regard? Il nage en eau
trouble, à travers les larmes tel un tsunami..
Comme il est difficile
de s’endormir pour trouver le repos, avec aux aguets toutes ces
lames tranchantes de la vie!
Vivre de ton regard ou
du regard de l’autre? Je me sens parfois comme un exilé parcourant
des chemins sans fin!
Que de physionomies, de
formes, d’aspects peuvent prendre le regard, qui ne sont que de
petites faces d’un corps qui en a beaucoup; tout comme les yeux, à
facettes, des insectes. Ils ont plusieurs petits yeux qui leurs
servent de loupes, pour ainsi mieux voir.
De ces facettes de
l’homme, en voilà quelques-unes : Regard douteux, de jalousie,
d’envie, l’ impassible regard, celui de l’indécence, du grossier, de
la tromperie, de la peur.
Regard soucieux, regard
d’espoir, pieux, honnête, serein , ces regards où passe rêves,
joies, émotions et j’en passent…Ce corps humain porte en lui
tellement de ces petites enveloppes cachées au fond de lui-même,
qu’il a peine à se maitriser. Comment porter un regard neutre sur
tout ce pot-pourri de défauts et de qualités où, bouillonnent tant
d’effervescence? Il ne faut pas être surpris qu’une fois fermentée,
il en résulte bien des regards agités, parfois frustrés. . Mourir à
tous ces regards? Oserions-nous?
La vie ne cesse de nous
ramener à l’ordre, car apprendre la souffrance de la vie, c’est
justement; apprendre à vivre! La souffrance loin d’être un malheur,
parraine sans cesse le regard pour l’en faire découvrir l’essence
même de l’homme.
OÙ va le regard? Il
doit aussi apprendre à dépasser notre propre regard. Ne nous
laissons pas envahir par le côté sombre des évènements et des mots.
Seul l’homme peut porter son regard et son front vers le haut, ce
qui signifie : regarder vers le Ciel.
Ne cessons de le
scruter, pour -y trouver sa propre vérité; ainsi le ciel arrivera à
toucher ce regard si longtemps fermé, et vous porter sur les plus
hautes cimes, pour en connaître son paroxysme.
PENSÉE : De même que
les prières, les voyages rapprochent les hommes.
Qu’ils soient : rêve ou réalité.
Bérengère
dimanche juin 07, 2009
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