J’aime
les bruits de ma ville
J’écoutais à
la radio une entrevue avec
Nathalie Choquette, femme
admirable, imprégnée de sagesse,
nous invitant à ne voir que le
beau.!
*J’évite toutes les histoires
d’horreur et tout ce qui s’en
suit. Sortir de ces histoires de
tout le monde, *ce n’est pas
votre vie.*
C’est un
talent que de savoir embellir sa
propre vie, non de la piétiner.
Allez à la recherche de tout ce
qui peut élever l’esprit.
Aujourd’hui j’ai comme le goût
du beau, de vouloir parler de
nos athlètes du monde ouvrier,
par le fait même de leur rendre
hommage.
J’aime les bruits de ma ville.
Ils peuvent parfois sembler
insupportables, mais une ville
sans bruit deviendrait tout
autant insoutenable.
Un bruit,
s’est révélateur. Ça peut
signifier un danger, un
quelqu’un ou un quelque chose.
Il y a dans
les bruits autant de mystères
qu’il y a de vies secrètes à
vouloir en connaître ou en
découvrir ce qui les
caractérisent.
Tout comme à l’exemple du bruit
des industries qui m’ont
toujours fascinée. Ils
représentent à mes yeux l’âme
d’une ville surtout, celui de
l’acier.
Toute cette aciérie où tant
d’alliages de fer et de carbone
auxquels on donne par traitement
mécanique ou thermique,
tellement de propriétés variées
me fascinent.
Ce silage strident perçant qui
déchire les oreilles, certains
en sont même devenus sourds.
Oui à tous ces hommes, on se
doit leurs rendre hommage pour
leur dur labeur.
On les voit rentrer, on les voit
sortir, fiers de ce qu’ils
viennent d’accomplir par un
travail fait consciencieusement,
dans un travaille de précision,
même parfois au dépend de leur
propre vie..
Méconnus ils ont vécu, ils sont
passés, d’autres sont venus.
S’est-on souvenu de leurs noms?
Comment ont-ils privilégié ces
hommes d’actions?
Responsables, fidèles dans
l’action, fidèles envers leurs
patrons, responsables en tout
temps, à la bonne marche de leur
ville, à l’environnement.
Oui n’ayons crainte de les
glorifier, ils sont notre
fierté!
À vous tous ouvriers,
bâtisseurs, Soyez bénis!
Ne jamais oublier les
fondateurs, ces bâtisseurs de
grands projets, c. à.d. (tout ce
par quoi l’homme tend à
modifier, dans un sens donné).
Aujourd’hui c’est à ma ville que
je pense où il est agréable d’y
vivre. -
Il y a longtemps que je voulais
exprimer ma reconnaissance à
tous ceux, qui nous ont permis
de venir y habiter, et pouvoir
donner un peu de nous-mêmes.
Oui, les bruits de ma ville je
les aime, j’espère, que jamais
ils ne s’arrêteront.
Une amoureuse de sa ville! .
PENSÉE : * Pour faire de
grands choses, il ne faut pas
être un si grand génie : Il ne
faut pas être au dessus des
hommes, il faut être avec eux.*
L.N.F.
Bérengère
lundi mai 28, 2012
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