mardi 18 janvier 2011
Réponse du
conseiller Yvon Bibeau
Règlement
sur le rémunération des élus
J’aimerais
émettre mon opinion sur les
allégations émises par Monsieur
Daneau dans son éditorial sur le
site Sorel-Tracy magazine qui
s’appelle maintenant une
chronique en ce qui concerne la
rémunération des membres du
conseil.
Les propos de monsieur Daneau
consiste à soutenir qu’il est
insuffisant comme argumentaire
pour le conseil municipal que de
souscrire qu’à une simple
moyenne basée sur un
échantillonnage de villes que
nous devons s’arrêter pour
décréter notre propre
rémunération.
Mais que cela devrait nécessité
que nous nous imposions une
justification plus rigoureuse
comme celles dont il nous
propose soit de définir et
d’évaluer les emplois en termes
de formation académique, de
complexité de la tâche, de
niveau de responsabilité et
d’expérience de travail et il
rajoute à la fin pour que cela
nous soit légitime …prendre en
considération la performance que
nous avons réalisé au cours de
l’année , un peu complexe me
direz vous, une admission faite
par monsieur Daneau lui même,
quant à moi j’avoue franchement
avoir beaucoup de difficulté à
accueillir votre méthodologie et
évidemment encore moins de
partager votre évaluation
personnelle en nous décernant la
note de passage pour l’année
2010.
La première des choses monsieur
Daneau… je vous répondrai que
nous ne sommes pas en entreprise
privée, mais plutôt une
institution publique , lorsque
l’offre d’emploi fût ouverte en
novembre 2009 lors de la
dernière élection municipal, le
président d’élection ne nous a
pas demandé notre curriculum
vitae ainsi que la liste de nos
références, ainsi que nos
performances antérieurs, et cela
ce n’est pas qu’il a omis de le
faire…cela pour vous dire que
votre approche soulevée ne tient
pas la route et de plus sachez
qu’en 2013 çà sera la population
qui sera en mesure de se
prononcer et de juger les
capacités de chacun des membres
du conseil soit en nous
indiquant la porte de sortie ou
en nous témoignant leur
confiance.
Je ne crois pas que ce soit avec
de grandes théories inadaptées à
la situation comme vous avez
exprimé que j’opterai pour notre
fondement de base, je n’ai vu
nulle part dans toutes les
villes du Québec s’approprier
votre point de vue sur la
rémunération des élus, et s’il y
a des villes qui l’ont fait vous
voudriez bien me les énumérez.
Nous amorçons une démarche
simple soit celle de se comparer
avec des comparables et cela
sans distinction
discriminatoire, nous avons
constaté un écart important de
rémunération, voilà pourquoi
nous présentons une référence
sérieuse selon une étude
réfléchie dont vous doutez
monsieur Daneau de la
crédibilité, cela est votre
droit par contre je ne vois
aucun autre argument afin de
changer votre concept sur cette
question, car les racines de
votre préjugé sur la
rémunération de nos salaires
sont ancrés très profondément en
vous. Je respecte votre opinion
ou plutôt votre éditorial, mais
permettez moi de ne pas partager
votre vision.
Nous parlons d’équité salariale
soit celle d’un équilibre
salariale avec des consœurs et
des confrères qui exercent soit
dit en passant les mêmes
fonctions et les mêmes
responsabilités, la population
devra se demander si elle veut
bien nous accorder la moyenne
calculée de leur traitement,
cependant personnellement lors
de la présentation du règlement
en mars prochain j’entends
discuter de la façon d’y arriver
afin d’y établir un certain
équilibre, je crois fermement
que nous pouvons parvenir après
des discussions franches et
sincères entre les membres du
conseil à un compromis qui sera
à la fois acceptable pour les
élus et la population.
Je sais très bien que dans le
secteur privé lorsque les
travailleuses et les
travailleurs demandent des
augmentations de salaire les
négociations ne sont jamais
faciles surtout dans des cas de
non syndicalisation, par contre
il est légitime que l’équité
salariale soit le prémice dans
les revendications.
Il est extrêmement pénible que
de tenter de justifier notre
propre rémunération, en
souhaitant que nous puissions
démontrer et justifier à la
population le bien fondée de
notre démarche, et de la façon
dont nous nous prendrons et cela
sans ulcérer les plus
susceptibles.
Yvon Bibeau
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