Aphorisme électoral
1er octobre 2018
– En ce jour où se dessine à
traits grossiers et incertains
notre avenir des quatre
prochaines années, voici les
mots qui me viennent : « N’en
avons-nous point enfin soupé du
blabla de celles et de ceux qui,
du haut de leur superbe toute
montgolfiérique*, nous balancent
à la figure les bouées de
sauvetage lestées de plomb que
finissent toujours par se
révéler les promesses
électorales? » Disons que c’est
là ma version surgonflée du
célèbre « Vous êtes pas tannés
de mourir, bande de caves? » de
Claude Péloquin…
* Cette épithète néologique
renvoie à une masse d’air chaud
concentrée dans une grosse « balloune ».
Toute ressemblance avec ce que
nous subissons depuis le début
du « presque carême » (39 jours
de propos creux à endurer sur
toutes les plateformes,
médiatiques et autres!) qui
débouche sur les élections
d’aujourd’hui est voulue. |