dimanche 16 septembre 2007
Genesis, l'événement musical de l'année
par René Lapote
Vendredi soir au stade olympique de Montréal, 40 000 fans se
sont réunis pour assister à l’événement musical de l’année. En
effet le groupe Genesis était de retour dans la métropole
après une absence de quinze ans. Les membres du groupe n’ont
pourtant pas eu l’air d’avoir souffert de vieillissement
offrant au public conquit d’avance, une performance
électrisante.
Le spectacle prévu à huit a débuté avec quelques minutes de
retard permettant ainsi aux amateurs d’observer la gigantesque
scène surmontée de sept mâts atteignant presque l’anneau
technique du stade Taillibert. Une énorme structure de 63
mètres par quinze formait l’arrière-scène avec de chaque côté
deux écrans géants en forme de "cameo".
Puis, soudain les lumières s’éteignirent laissant place à une
multitude de petites boites rouges qui s’envolait sur le méga
écran géant qu’était cette structure. La foule se leva d’un
bond en attendant les premières notes de Musical box, version
instrumentale. Turn it on agajn nous transporte au cœur de
l’action. Oui le son est excellent …pour le stade.
Phil Collins est en feu. On sent qu’il aime Montréal. Il nous
parle comme à de vieux amis, en français. Il nous prend en
photo et nous avertis que nous allons entendre de très
vieilles chansons. Dès lors, la foule devient survoltée au
rythme de Land of confusion. De volute de fumée enveloppe la
scène et les fans s’enfume aussi.( oui nous sommes à
Montréal!).
Le spectacle a atteint de nouveaux sommets quand le très
souriant Tony Banks a commencé Firth of fifth suivi d’un solo
à la guitare de Daryl Stuermer, solo digne des grands de ce
monde.
Le jeu de lumière Variligth est déconcertant de création et
d’effet. J’ai arrêté de compter les spots rendus à deux cent.
Un peu plus tard Phil Collins a joué avec la foule en essayant
tant bien que mal d’expliquer l’effet domino concluant avec la
pièce du même nom. Un moment fort.
Un autre moment fort a été sans nul doute le solo de batterie
de Collins et de Chester Tompson, En fait, des moments forts,
il y en eu toute la soirée. Toutes les pièces ont reçu des
ovations dès leur début. Voici une liste exhaustive des pièces
de la soirée :
• No son of mine
• I can’t dance
• Invisible touch
• Hold on my heart
• Jesus he knows me
• Tonight tonight tonight
• Land of confusion
• Domino
• Mama
• Home by the sea
Follow you, follow me
Afterglow
Ripples
Carpet crawlers
I know what I like
In the cage
Firth of fifth (partie musicale)
Los endos
Le show s’est terminé avec Carpet crawler sous une avalanche
d’applaudissement et de cris.
Tout dans ce spectacle était magnifique : le son, l’éclairage
et l’utilisation des écrans. Rutheford s’est même permis
quelques pas de danse dans I can’t dance.
Mon fils de 16 ans, musicien quoi que ne connaissant pas
beaucoup le groupe, a été conquis par cette performance qui
compte désormais parmi les meilleurs sinon le meilleur show de
rock progressif du siècle.
Fait à noter, la plupart des fans avaient des cheveux gris.
Et le seul bémol de ce spectacle est qu’il est probablement le
dernier que Genesis nous offrait.