lundi 30 mars 2009
Les Hommes à scie
Le samedi 11 avril
21h30 au Loup Rouge, artisan brasseur
En équilibre instable sur la lame électrifiée, les Hommes à scie
oscillent constamment entre conte, poésie, et autres modes d’expression inusités,
afin de retrouver l’or perdu dans les entrailles de la ferraille. À l’instar des
cabarets d’autrefois, vous aurez droit à une pléiade de numéros délirants donnés,
entre autres, par le Hendrix de l’égoïne amplifiée, le calleur d’orignal en rut à
la résurrection imminente, sans oublier le chanteur à la voix chaude et cuivrée
qui piaffe en Brel d’or. Attention ! Attention ! Le cirque métallurgique est au
Sergent pour un soir seulement.
Simon Gauthier
Le chef d’orchestre des Hommes à scie et le seul maestro à diriger ses musiciens
au doigt et à l’égoïne
Artiste juxtaposant les genres de manière à explorer d’autres formes d’oralité,
Simon éclate avec bonheur au cœur de la poésie, de la chanson et du conte. Notre
créature bipolaire préférée sera au pic de sa phase délirante. Doué d’une vélocité
verbale à même de suivre la vitesse fulgurante de sa pensée, ce génie polyglotte à
la gestuelle obsessionnelle compulsive épuiserait le plus hyperactif des enfants
du nouveau millénaire. Armé de sa scie musicale, de ses verres polyphoniques et de
ses multiples chambres à écho, Simon Gauthier arrache tout sur son passage, tel un
ouragan en Nouvelle-Orléans.
Benoit Rolland
Le Pierrot la lune de la console affolée
Émigré lysergique de la principauté de Monaco, enfant renié du Prince Albert II,
Benoit s’est fait moine bouddhiste sur les dunes de sable de Tadoussac. Élevé par
une famille de bélugas, puis éduqué à la dure réalité du métal hurlant par les
Hommes à scie, il est devenu, au fil du temps, l’un des maillons forts du groupe..
À la console, il met en son la scie ronde et le space phone de manière à faire
décoller les Hommes à scie de la réalité terrestre, pour mieux les emmener
illuminer les trous noirs de l’univers.
Marc St-Pierre
Le métallurgiste hurlant aux mains d’acier et au cœur d’or
Il travaille le métal comme de la soie. Sans lui, les scies à Simm ne sonneraient
pas avec le même éclat. Rock Machine à la barbe intimidante et au regard d’acier,
quand il frappe sa scie baryton, on reste collé à son caleçon avant qu’il ne
chante en chœur avec Massie les pom pom pom pom de la fille sans cœur.
Jean-Marc Massie
Le calleur désespéré à la voix space opera
L’auteur du livre-DVD Montréal démasquée (Planète rebelle, 2007) métisse au gré de
son verbe-lumière différentes formes d’oralité et d’écriture. Jean-Marc Massie
poétise l’espace et le temps au rythme d’une parole à géométrie variable. Ce
critique à la Première Chaîne de Radio-Canada pour l’émission Desautels a été bien
cerné comme personnage par Julie Laferrière : « Un homme à l’imaginaire foisonnant
[…] c’est du jamais vu […] on est tous pendus à ses lèvres […]. Et ce qui frappe
chez ce conteur, c’est cet art qu’il a de manier les mots, de manier la langue. »
Explorateur de nouvelles avenues pour le conte, Massie croit que ce dernier se
doit d’être un art vivant destiné à évoluer afin de ne pas se folkloriser à
outrance. Avec les Hommes à scie, Massie chante en space opéra, danse du ventre,
improvise à sa guise et call l’orignal boréal au grand étonnement du public et de
ses comparses. Il est le vent de folie des Hommes à scie.
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