La Municipalité de Sainte-Victoire-de-Sorel donne le nom de Jean-Morin au chalet du parc Armand Péloquin

La mairesse de Sainte-Victoire-de-Sorel, Solange Cournoyer procédaient cet après-midi à la nomination du chalet du parc Armand Péloquin. Le bâtiment, situé au 347-A Montée Sainte-Victoire, portera désormais le nom du chalet Jean-Morin. La mairesse a souligné par ce citoyen de Sainte-Victoire-de-Sorel les efforts fournis afin d’arriver à être l’un des meilleurs juge de ligne de la Ligue Nationale de Hockey.

Sur la photo : Yvan Morin, Jocelyne Morin (Parents) Jean Morin et Solange Cournoyer, mairesse

« Pour les jeunes de notre temps, tu es un exemple, un modèle à suivre: avec de la détermination et le goût d'aller toujours plus loin, on peut atteindre les plus hauts sommets. Tu nous l'as très bien démontré! Nous sommes fiers de voir qu'un p'tit gars natif de Sainte-Victoire n'a pas eu peur de foncer et de travailler d'arrache-pied pour parvenir à ses fins. Mille bravos Jean ! C'est tout à ton honneur et c'est pour cela que nous voulions te rendre hommage aujourd'hui ! Sainte-Victoire est heureuse de t'avoir vu grandir ! » de déclarer la mairesse.

Jean Morin, un cheminement étape par étape

Après avoir répondu à une annonce dans le journal qu'on était à la recherche d'officiels pour oeuvrer dans le hockey mineur, voilà que l'avenir de Jean se dessine peu à peu et que le train se met en branle. Après ses débuts comme officiel dans les ligues mineures de la région, Jean Morin gravit petit-à-petit les échelons qui le conduiront là où il est rendu aujourd'hui. Avant de parvenir à la Ligue nationale, il a dû faire son apprentissage dans les sphères inférieures du vaste monde du hockey: midget, collégial, hockey junior, ligue américaine et etc. C'est à Québec le 5 octobre 1991, dans un match opposant l'équipe locale aux Sabres de Buffalo que pour la première fois Jean est sous les feux de la rampe comme juge de ligne.

En date d’aujourd’hui, il a officialisé plus 1200 matches en saison régulière et plus de 160 en séries éliminatoires comme juge de ligne dans la Ligue nationale dont deux 7e match (2009 et 2011) en final de la coupe Stanley. Il compte également de l’expérience au niveau international, car il était parmi les juges de lignes lors des jeux olympiques de Salt Lake City et Vancouver. À Vancouver il était sur la patinoire pour la finale de la médaille d’or entre le Canada et les États-Unis.

Luc Dionne