Défaite
de 59 à 12 des Rebelles, avec un alignement de 23 joueurs
28
septembre 2003 - Dans une magnifique après-midi d'été, malgré un
fort vent d'automne, le Notre-Dame de Notre-Dame-de-Foy a eu raison des
Rebelles de Sorel-Tracy par la marque de 59 à 12 au terrain de la polyvalente
Fernand-Lefebvre. Ce troisième match à domicile de la saison, montrait l'équipe
des Rebelles avec un alignement restreint à 23 joueurs. Néanmoins, ce qui semblait peu probable au début de la
rencontre, a finalement été réalisé, les Rebelles se sont
inscrits à la feuille de pointage avec deux touchés, encore une
fois, au grand plaisir des 800 quelques spectateurs qui assistaient
au match. Ce qui est remarquable de la part du public de
la région, c'est que malgré tous les malheurs de l'équipe, le
public est présent et encourage à sa façon l'organisation des
Rebelles du Cégep de Sorel-Tracy.
Et lorsqu'une organisation se sent appuyée... le moral est
moins bas !
Jean-Philippe
Boulet et Stéphane Lizotte ont chacun obtenu un touché,
Boulet a pour sa part, gagné 101 verges au cours de ce
match, le porteur de ballon des Rebelles va très bien, même chose
pour le quart arrière
Justin Salvail qui lui a obtenu 83 verges de gain.
Salvail semble de plus en plus à l'aise dans son rôle de
quart, se permettant même de prendre les ouvertures qui s'offrent
à lui, en allant chercher lui-même les premiers jeux.
Autre joueur courageux, le porteur de ballon Hugo Éthier qui
a réussit 31 verges de gain, s'est fait blesser au bas d'une jambe
en début de rencontre, est revenu au jeu peu de temps après, puis
s'est à nouveau fait blessé au genou vers la fin du match.
On ne connaît pas encore la gravité de la blessure de Éthier,
mais quel dur à cuire !
Pour
le Notre-Dame, ce fut Serge-Alexandre Marquis qui a réussi le plus
grand nombre de touchés avec 5, tandis que Julien Gauthier a réalisé
3 convertis.
L'instructeur
Christian Audet en avait demandé gros à ses joueurs avant le
match, et ils ont quand même bien répondu.
« On leur a demandé un miracle,
surtout avec 23 joueurs dans l'alignement.
Je leur lève mon chapeau, se sont des gars très courageux.
Ya des batailleurs là dedans, et les plus jeunes apprennent
de ces toughs-là. Par
contre, toute l'équipe progresse et ce qui est le plus difficile
c'est que plus on avance dans la saison, plus on perd de joueurs, en
raison de blessures. J'envoi
des soldats au front sans munitions ! Personnellement, je n'avais jamais vécu une équipe ou les
joueurs jouaient sur les deux bords, c'est-à-dire, en attaque et en
défensive. »
Texte et photos : Jean Doyon