Mission d’examen de la mise en œuvre et des
perspectives d’avenir de la politique de développement du
Nord-du-Québec et des ententes signées entre le Québec et les
nations crie et inuite.
Québec,
le 19 février 2004 – Le président de la Commission des
institutions, M. Sylvain Simard, ainsi que la vice-présidente, Mme
Lise Thériault, ont le plaisir d’annoncer que les membres de la
Commission réaliseront une mission dans le Nord-du-Québec du 22 au
26 février prochains.
Ce déplacement
dans un territoire aussi vaste constitue une première dans les
annales de la Commission des institutions. En effet, les députés
du groupe parlementaire formant le gouvernement et de celui de
l’opposition se sont donné ensemble ce mandat d’examen en région
pour la première fois depuis la création de la Commission.
Les membres de la
Commission pourront voir sur le terrain comment s’exerce la
conciliation des diverses activités minières, forestières et
hydroélectriques avec le mode de vie traditionnel des autochtones
dans une perspectives de développement durable et harmonieux entre
les Cris, les Inuits et les Jamésiens.
La mission
d’examen comportera donc une série de séances de travail et de
visites dans les localités de Chibougamau, Nemiscau, Radisson, La
Grande et Kuujjuaq, durant lesquelles les parlementaires
rencontreront des membres des communautés crie, inuite et jamésienne.
Les grandes
orientations de la Politique du Nord-du-Québec adoptée en avril
2001 seront au centre des préoccupations des parlementaires durant
tout l’itinéraire. Ils examineront la capacité de prise en
charge du développement des milieux nordiques sur les plans économique,
social et culturel, dans une perspective de partenariats et d’intégration
des particularités régionales dans la gouverne de l’État.
Les parlementaires
s’intéresseront aussi à la mise en œuvre et aux perspectives
d’avenir des ententes signées avec les nations crie et inuite.
Le 7 février 2002,
le gouvernement du Québec et les Cris ont conclu une entente
politique et économique globale d’une durée de 50 ans.
Cette entente concernant une nouvelle relation entre le gouvernement
du Québec et les Cris du Québec, surnommée La paix des braves, marque une nouvelle ère dans les relations
entre le Québec et les Cris.
L’entente
comporte des dispositions financières et des éléments permettant
d’encadrer les nouveaux projets de développement hydroélectrique,
minier et forestier du territoire de la Baie-James. Par ailleurs,
elle vise une plus grande autonomie et une prise en charge accrue,
par les Cris, de leur développement économique et communautaire.
Le 9 avril 2002,
le gouvernement du Québec et les Inuits ont conclu une entente de
partenariat sur le développement économique et communautaire du
Nunavik. D’une durée de 25 ans, cette entente vient
consolider la relation qui unit le Québec et les Inuits du Nunavik.
Elle s’intitule Sanarrutik,
ce qui signifie « outil de développement » en inuktitut.
Cette entente
comporte des dispositions financières et des éléments permettant
d’encadrer de nouveaux projets de développement hydroélectrique,
minier et touristique au Nunavik.
Les parlementaires
s’intéresseront particulièrement aux aspects suivants de la mise
en œuvre des deux ententes :
§
Éducation
§
Santé
§
Formation de la main-d’œuvre
§
Développement communautaire
§
Organisations et institutions politiques cries, inuites et jamésiennes
§
Défi démographique
§
Condition féminine et enfance
Le rapport de la
Commission devrait être déposé au printemps 2004.
Les membres de la délégation
seront les suivants :
§
M. Sylvain Simard, Député de Richelieu, président de la
Commission des institutions
§
Mme Lise Thériault, Députée d’Anjou, vice-présidente de
la Commission des institutions
§
M. Daniel Bouchard, Député de Mégantic-Compton
§
M. Bernard Brodeur, Député de Shefford
§
M. Jacques Côté, Député de Dubuc
§
M. Michel Létourneau, Député d’Ungava
§
M. Pierre Moreau, Député de Marguerite-D’Youville
§
M. Daniel Turp, Député de Mercier
Louis
Breault