Budget
fédéral
Jean Charest récolte le fruit de sa nouvelle ère de collaboration
:
Rien de plus pour le Québec
Sorel-Tracy,
le jeudi 25 mars 2004 – « La bataille en règle promise
par Jean Charest n’a pas eu lieu. À la veille de l’élection fédérale,
il n’a fait aucune représentation pour obtenir plus d’argent
d’Ottawa. Il récolte
le fruit de ce qu’il a semé, soit pas un sou de plus pour les Québécoises
et
Québécois »,
a déclaré, mardi, à
la suite du dépôt du budget fédéral, le député de Richelieu M.
Sylvain Simard.
« L’opposition
officielle avait demandé à Jean Charest de se tenir debout, à
l’occasion de la rencontre des premiers ministres, et de défendre
quatre dossiers prioritaires pour le Québec : des réinvestissements
en santé, un programme de congé parental, un programme
d’infrastructures et la reconnaissance du déséquilibre fiscal.
Visiblement, aucun de ces sujets n’a été abordé puisque le
budget est muet à cet égard » a poursuivi monsieur Simard.
Le budget fédéral présenté
mardi est une suite logique de l’œuvre que Paul Martin avait
amorcée alors qu’il était ministre des Finances. Il persiste et
signe en coupant de 1,5 MM$ les transferts fédéraux vers le Québec
et s’entête à intervenir dans les champs de compétence du Québec,
notamment en éducation et en santé. Le ministre des affaires
intergouvernementales canadiennes, Benoît Pelletier, a pourtant répété
à maintes reprises que les intrusions étaient inacceptables.
« Au lieu de créer de nouveaux programmes de financement des
études ou de s’ingérer dans la santé publique, le gouvernement
fédéral aurait dû transférer ces sommes au Québec afin que nous
puissions les investir dans nos propres priorités », affirme
le député.
Le choix de Paul Martin est
clair : il préfère rembourser la dette plutôt que de régler
la question du déséquilibre fiscal et combler les besoins urgents
du Québec.
« Jean Charest doit se
rendre à l’évidence : il a échoué. Sa nouvelle ère de
collaboration n’a jamais existée que dans ses rêves. On se
retrouve plutôt dans une nouvelle ère de soumission, le budget en
est la preuve incontestable », conclut Sylvain Simard.
Sylvain
Rochon, attaché politique