Il récolte la première étoile tandis que
Bouthillette reçoit la seconde...
Le Mission stoppé par Éric Fichaud!
Une foule très bruyante attendait les
joueurs du duo Bourgeois-Laurendeau au centre sportif
Lacroix-Dutil de St-Georges-de-Beauce, vendredi soir, pour le
premier affrontement entre le CRS Express et le Mission. Le
public intimidant n’est qu’un ajout
au mur que dressait Éric Fichaud devant la cage beauceronne.
En effet, le cerbère s’est levé pour ce match surtout en
deuxième période où il a stoppé les 19 tirs dirigés vers lui.
Les troupiers de la Beauce ont finalement tiré profit de ce
premier match pour l’emporter six à un dans une dure
rencontre.
Il est cependant important de noter que le pointage n’est pas
le portrait de la partie. En effet, les hommes du Mission ont
dominé durant la majorité de la rencontre mais Fichaud a
simplement élevé le mur de façon à ce que le Mission ne puisse
trouver une faille. Gabriel Bouthillette a lui aussi offert
tout une performance. Pour vous donner un indice, les médias
de St-Georges lui ont remis la seconde étoile avec la besogne
qu’il a complété.
La rencontre ne débute pas comme le scénario le voudrait
normalement en série
éliminatoires. Trois combats éclatent en moins de dix
secondes. Gérald Moriarity affronte le géant Brandon Christian
à deux secondes puis Sandro Sbrocca fait face à Chris
Cloutier. Maxime Bouchard rend aussi une petite visite à
Daniel Béland.
La supériorité numérique du CRS fait mal au Mission et Simon
Olivier profite d’ailleurs de cette situation alors que Ian
McIntyre et Simon Poirier sont au cachot. Olivier ne fait que
tirer la rondelle dans la lucarne, seul dans l’enclave, pour
mener St-Georges à l’avance dans la rencontre avec 4:42
d’écoulées. Les sorelois connaissent un début de rencontre ni
chaud ni froid mais ne se laissent pas impressionner par le
but des locaux. Sandro Sbrocca se positionne devant Éric
Fichaud pour déranger le gardien en plus de rediriger le tir
de David St-Pierre pour ramener les deux formations à la case
départ.
Denis Fecteau gâche ensuite le travail de Sbrocca lorsqu’il
enfile l’aiguille devant
Gabriel Bouthillette qui n’est pas à blâmer sur ce but marqué
à force égale à la douzième minute. Puis, Yannick Landry
double l’écart entre les deux formations alors qu’il voit une
brèche entre la cage soreloise et Bouthillette. Il marque ce
but à la quinzième minute de jeu.
Personne ne réussit à causer du dommage en deuxième période
que ce soit d’un côté comme de l’autre puisque les deux
opposants sont blanchis au pointage. Cependant, on peut noter
que le
Mission est constamment en territoire beauceron et qu’il
domine complètement le CRS. Le cerbère Éric Fichaud est la
clef du succès de St-Georges avec les arrêts qu’il multiplie.
Au total, c’est 19 tirs que le Mission porte vers le portier
du CRS. Ce dernier reste infatigable et ferme la porte aux
sorelois à chaque opportunité.
Gabriel Bouthillette effectue aussi la besogne qu’on lui
demande à l’autre bout de la patinoire et agit de bonne façon
devant les menaces beauceronne. Il reste calme et on peut
affirmer voir sa confiance devant le filet des siens. Il
empêche toute chance aux
beaucerons alors qu’il ne laisse également pas passer de but
durant ce vingt. Pendant ce temps, la pression se fait
toujours sentir par le Mission qui réplique à quelques
occasions sans pouvoir compléter la séquence.
Les choses se dégradent en toute fin de période lors de la
troisième. Michel Laurendeau se voit accorder une punition de
banc pour avoir lancé le bâton d’un joueur adverse... Un
préposé de l’équipement du Mission avait pris le bâton en
question pour un des nombreux bâtons appartenant à l’équipe et
l’avait simplement serré avec les autres. Cependant les
officiels recherchent l’objet et interrogent les entraîneurs
du Mission qui répondent ne pas avoir vu le bâton. Michel
Laurendeau le retrouve finalement sous son banc et l’envoie
ensuite sur la surface glacée. Voilà que les officiels de la
rencontre décident qu’une punition était nécessaire à
Laurendeau pour leur avoir remis le bâton. Ce dernier resta
alors sous le choc et il devenu bleu par la suite...
Aux points, Philippe Audet est d’abord l’auteur du quatrième
but du CRS à 16:44. Les sorelois avaient réussi à tenir le
coup jusqu’à la seizième minute et avoir ainsi l’espoir de
revenir dans le match avec deux buts rapides mais le filet d’Audet
a cloué le cercueil des sorelois. Un peu plus tôt dans
l’engagement, Jesse Bélanger s’en prend à Sébastien Courcelles
lorsqu’il le frappe d’un violent coup de coude au visage.
Courcelles se retrouve au sol et Bélanger lui se voit montrer
le cachot pour un petit deux minutes...
Le match est alors devenu hors de portée pour les sorelois qui
se devaient de passer un message aux beaucerons qui seront en
visite le lendemain soit samedi soir au Colisée Cardin. Ian
McIntyre qui a le feu au poudre y va d’un geste d’équipe et
venge notamment Courcelles et Dupré qui avaient subi la
médecine de Jason Groleau tout au long du match alors qu’il
saute sur ce dernier. McIntyre se fait rapidement écarter mais
Simon Poirier prend la relève pour être certain que Groleau a
compris le message. Il se fait également retirer de la mêlée
par un joueur du CRS mais Jonathan St-Louis vient poursuivre
la parade sur Groleau qui ne la trouve visiblement pas drôle.
Il faut toujours s’attendre à payer le prix lorsque on met le
gant au visage pour le plaisir de mettre un gant au visage.
Michel Laurendeau et Jean Bourgeois ont d’ailleurs été clair à
l’effet que Groleau va trouver sa série longue.
Jesse Bélanger inscrit ensuite ce qui est le cinquième but du
CRS en avantage numérique dans le haut du filet et ne laisse
aucune chance à Bouthillette qui ne peut encore une fois rien
faire devant le lancer. Yvan Busque termine la soirée
également avec l’avantage d’un homme au quatre minutes de
Simon Poirier pour rendre le pointage à 6-1.
Maxime Bouchard épate la galerie lorsqu’il sert une violente
mise en échec devant Brandon Christian qui se relève
visiblement surpris et étourdi. Il veut alors s’en prendre au
petit sorelois qui a de quoi rire et l’échauffourée s’en suit
encore.
Claude-Olivier Fagnant
Relationniste