Un congrès du Parti Québécois studieux autour de 26 propositions
« J’ai été, tout au long de ces débats, animé d’une grande fierté d’appartenir à ce parti et je suis d’un grand optimisme pour la suite » - Sylvain Simard

Réunis à Sorel-Tracy dimanche, les membres du Parti Québécois de la circonscription de Richelieu ont studieusement parcouru la proposition principale soumise par le conseil exécutif national en vue du congrès d’avril prochain et débattu de pas moins de 26 propositions d’amendements au cahier « Agir en toute liberté », un exercice qui a fasciné le député Sylvain Simard qui en a pourtant vu d’autres.

« Au Centre Desranleau, dimanche, j’ai sans doute participé à mon plus beau congrès local à vie. J’ai assisté à des débats extrêmement relevés, entendu des propos d’une très grande lucidité et vu se voter des propositions d’amendements parfaitement en lien avec les besoins spécifiques de notre région. J’ai été, tout au long de ces débats, animé d’une grande fierté d’appartenir à ce parti et je suis d’un grand optimisme pour la suite. »

Au nombre des sujets à consonance nettement locale, les congressistes ont notamment souhaité voir inscrit au programme du Parti Québécois le lancement d’une nouvelle filière énergétique s’articulant autour de la conversion des centrales thermiques à la bio masse. « Les militants ont bien compris, affirme Marcel Fafard, président du PQ Richelieu, qu’à Sorel-Tracy et dans la MRC Pierre-De Saurel, c’est avec le développement durable et l’écologie industrielle que nous allons faire du chemin. » Monsieur Fafard veut pour preuve de cette compréhension, outre cette proposition sur les centrales thermiques, cinq autres propositions sur les technologies propres, le développement durable des ressources, l’intégration d’un réseau ferroviaire de transport collectif au déploiement actuellement en cours en Amérique du Nord et le développement du vélo comme mode de transport propre et alternatif de première ligne.

Sur le thème du pays, les militants de Richelieu ont adhéré sans réserve au Plan Marois qui veut donner aux Québécois et aux Québécoises un gouvernement souverainiste plutôt qu’une date au prochain référendum. Ils se sont par ailleurs inscrits en faux contre l’idée d’étendre aux cégeps les dispositions de la Charte de langue française appliquées aux écoles.

Le congrès du Parti Québécois Richelieu, qui fut présidé par Denis Marion, s’est durant quelques minutes transformé en assemblée générale et a élu un nouvel exécutif. Cet exécutif est composé de Marcel Fafard à la présidence, de Suzanne Lalande et Martin Lajeunesse, aux deux vices-présidences, de Marie-Ève Bégin au secrétariat, de François Gagné à la trésorerie, de Vincent Gignac-Banville, à titre de représentant jeune et de Paul-André Bégin, Micheline Leboeuf, Hélène Paris, Michel Péloquin, Robert Perreault et Philipppe Roy à titre de conseillers. Toutes ces personnes et quelques autres prendront part au congrès régional du parti, en février, à Valleyfield, et au congrès national, en avril, à Montréal.

Marcel Fafard