jeudi 07 octobre 2010
Denis Marion
quitte les fonctions qu’il
occupe à la MRC.
« Je me sens
solidaire des positions de
Raymond Arel. Nous n’avons pas
les moyens de retourner en
arrière. »
« Je me
sens solidaire de la position de
Raymond Arel sur la question du
traitement de nos déchets, a
affirmé le maire de Massueville,
Denis Marion. Nous voulions
inscrire la région dans une
démarche de développement
durable, en faire une région
dynamique et avant-gardiste. Il
semble que la majorité du
Conseil de la MRC voit l’avenir
de notre région autrement. C’est
donc à celles et ceux qui
souhaitent faire les choses
autrement de nous indiquer où
ils veulent nous emmener. Je ne
me sens plus à l’aise de
travailler à atteindre des
objectifs auxquels je crois
profondément, mais qui ne sont
plus partagés par la majorité
des membres du Conseil de la MRC.
J’’entends cependant continuer à
défendre mes positions et
j’invite les gens de la région à
débattre et à discuter. Je
n’abandonne pas ma vision pour
l’avenir de notre MRC. Il faut
continuer d’avancer. »
Denis Marion a donc annoncé que,
pour ces raisons, il quittait
ses fonctions de président et
membre du Comité de la ruralité,
de président et membre du Comité
régional culturel, de membre du
Comité administratif de la MRC,
du Conseil d’administration du
CLD de Pierre-De Saurel, du
Comité de coordination de la
planification stratégique de la
MRC, du Comité d’évaluation lié
à l’application de la Politique
d’investissement de la MRC, et
de représentant de la MRC au
Conseil régional de
l’environnement de la Montérégie
et au Conseil montérégien de la
culture et des communications .
Denis Marion a aussi lancé un
appel à celles et ceux qui
croient que la région ne doit
pas abandonner l’idée de
profiter du programme de gestion
des matières résiduelles pour
donner à la région un levier
important afin de se positionner
dans l’ensemble du Québec.
« Nous
avons la chance d’avoir un plan
de gestion des matières
résiduelles, longuement
réfléchi, qui a l’appui des
organismes de développement de
notre MRC et qui nous permet de
penser que les 100 millions de
dollars que les citoyens
investiront dans le traitement
de leurs déchets puissent l’être
ici plutôt qu’ailleurs. »
Il a rappelé qu’à son avis, la
décision prise en juin par la
majorité des membres du Conseil
de la MRC aura pour effet de ne
pas permettre à la MRC de
profiter des fonds importants
qui sont mis à la disposition
des MRC qui souhaitent investir
dans le traitement des matières
résiduelles.
« Le
gouvernement du Québec est prêt
à subventionner jusqu’à 50% des
projets de construction d’usine
de traitement des matières
résiduelles lorsqu’une MRC en
devient propriétaire ou
copropriétaires. La résolution
de juin dernier nous empêche de
nous positionner pour aller
chercher rapidement ces
montants. Et même si on décidait
d’y revenir dans deux, trois ou
cinq ans, il est loin d’être
garanti qu’ils seront encore
disponibles. »
« Je veux que ce soit clair : je
crois à cette région et à son
potentiel, a insisté Denis
Marion. Les régions, partout au
Québec, s’activent présentement
pour aller plus vite et plus
loin. Nous ne vivons pas en vase
clos. Nous avons ensemble la
responsabilité de présenter à
nos concitoyens une vision de
développement qui puisse nous
placer nous aussi dans la courte
liste des régions dynamiques et
ambitieuses. Je souhaite
continuer à contribuer à
présenter cette vision à la
population de la MRC de
Pierre-De Saurel »,
a-t-il conclu.
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