vendredi 10 septembre 2010
Corina en
rajoute !
(JD-STM) - La conseillère
à la ville de Sorel-Tracy,
Corina Bastiani, vient tout
juste de nous envoyer un
communiqué suite à la réponse de
monsieur Dauplaise du jeudi soir
9 septembre.
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Quand l’effort et les
bonnes intentions ne suffisent
plus!
Sorel-Tracy, 10
septembre 2010-
Sachant
très bien que M Dauplaise
préfère se tenir loin de la
controverse, car il mentionne
fréquemment vouloir faire
plaisir à tout le monde,
j’aimerais lui rappeler que
celle-ci fait partie prenante de
la vie politique. C’est dans un
véritable esprit démocratique
que je demande sa démission.
Avec déception, mais sans
surprise, je constate une
mauvaise compréhension de mon
intervention par le maire de
Sorel-Tracy lorsqu’il déclare :
« Moi, le maire Réjean
Dauplaise, contrairement aux
déclarations de madame Bastiani,
travaille à rassembler, à
comprendre les attentes des élus
(élues) de la table du conseil à
éliminer les frictions qui
pourraient se produire, à
travailler en concertation
étroite avec tous les élus et
élues ainsi que les
fonctionnaires affectés sur tous
les dossiers».
Je dois faire une mise au
point : en aucun temps je n’ai
remis en doute son dévouement,
sa bonne foi et les heures de
travail qu’il consacre à la
ville de Sorel-Tracy. Il
s’assure effectivement des tours
de parole et entend les points
de vue de tous, mais un maire
doit avoir une faculté de
synthèse qui lui permet
d’assembler les points de vue
pour dresser une ligne de
direction et arriver à un
consensus. La compréhension
préalable des dossiers et les
comptes rendus qu’il fait au
conseil sont primordiaux pour
l’aide à la décision et
malheureusement, il y a là une
grande défaillance.
Lorsqu’il mentionne dans sa
lettre vouloir d’abord faire
avancer la ville vers 2013,
j’espère qu’il
ne fait pas partie de ces élu(e)s
qui ont comme intérêt leur
réélection plutôt qu’une vision
de développement à long terme.
Pour ce qui est du travail
budgétaire, je souhaite que le
maire nous présente son analyse
préalable à nos travaux au
moment opportun et la ligne
directrice qu’il désire que nous
adoptions.
Au sujet du dossier d’Acier
Atlas, vous me voyez bien sûr
satisfaite de l’heureuse
conclusion, mais dans
l’obligation de citer monsieur
Sylvain Simard dans le journal
Les 2 rives du 7 septembre
2010 : »
C'est QIT qui a géré ce dossier
avec le ministère de
l’Environnement.
Daniel Gendron du CLD a été
magnifique dans la conclusion de
ce dossier. C’est grâce à lui
qu’une entente a été possible».
Pour ce qui est de la
construction de la nouvelle
caserne et de la rénovation du
3025 boulevard de Tracy, son
manque de direction a bien
failli empêcher leurs
réalisations et ce sont les
efforts des fonctionnaires, des
professionnels, du Techno Centre
et du CTTEI qui ont
manifestement réussi à éclairer
l’ensemble du conseil sur ces
projets entamés depuis des
années.
Le dossier de la Marina Saurel
et de la prolongation du parc
Regard sur le fleuve, les routes
industrielles des 2 secteurs
représentent certes des dossiers
importants qu’il travaille en
vase clos sans regarder le plan
d’ensemble.
Il indique dans la liste de
dossiers en cours la salle de
spectacles à superviser. Je ne
cacherai pas les efforts de
persuasions mis de l’avant afin
de ne pas perdre la subvention
pour la réalisation de ce
projet. En plus, le mardi 7
septembre lors de l’assemblée
télédiffusée, il a déclaré avoir
eu l’intention de faire déplacer
la subvention à l’église
Notre-Dame. Il était pourtant
présent lors de l’annonce de la
ministre St-Pierre, preuve de sa
difficulté à comprendre le
fonctionnement du domaine public
et les ententes rattachées aux
dossiers. Pour ce qui est de
l'Église Notre Dame, il semble
ardu pour lui de se faire une
idée de son avenir et il semble
ne pas prendre au sérieux une
pétition de 1025 noms qui a été
déposée. A-t-il bien lu et
compris les études réalisées au
sujet de ce bâtiment?
La gestion des matières
résiduelles est un dossier qui a
divisé le conseil. Conflit qu’il
a alimenté en acceptant des
rencontres avec des
fonctionnaires du gouvernement
en compagnie des membres du
conseil partageant la même idée.
De plus, il a accepté que des
membres du conseil se déplacent
au Delaware, en compagnie de
citoyens opposés au projet SDD
au lieu de rassembler les élus
en organisant une visite commune
et en faisant en sorte que tous
aient les mêmes informations. Je
cite donc la dernière ligne du
programme électoral de M
Dauplaise:» Il faut créer un
climat de confiance entre les
conseillers et le maire et
éviter les huis clos.»
Actuellement, si le conseil est
arrivé à une décision unanime
c’est au mérite des conseillers
(ères).
La gestion des premières
nécessités fait partie
intrinsèque du quotidien, mais
Sorel-Tracy est une cité
régionale. À l’ère où les
municipalités se doivent de
tirer leur épingle du jeu nous
devons avoir un maire qui a une
vision claire du chemin à
prendre pour l’amélioration de
sa ville. La politique municipal
d’aujourd’hui n’est plus qu’une
politique de collecte d’ordures
et de coulage de béton. Le maire
doit conserver constamment en
tête le plan d’ensemble du
territoire pour un réel
développement viable dans la
construction, la valorisation et
l’amélioration du bien commun.
Des plus petites aux plus
grandes décisions, l’élu a le
devoir de se projeter dans
l’avenir pour anticiper l’impact
de celles-ci sur les générations
futures, sur l’ensemble de la
population et sur l’aménagement
de la municipalité.
L’environnement municipal et la
diversité des dossiers sont
stimulants et valorisants et nos
municipalités ont besoin d’élus
visionnaires, leaders, empreints
de convictions, s’intéressant à
leur milieu de vie et à l’écoute
de la population.
Toutefois, j’aimerais rappeler
qu’en aucun temps je n’ai douté
du dévouement du maire
Dauplaise et je suis tout à fait
consciente que son élection est
pour lui l’aboutissement d’un
grand rêve. La déclaration que
j’ai faite était réfléchie et
rationnelle dans un geste
démocratique, dans l’intérêt et
l’avenir de Sorel-Tracy et de sa
population, car 4 ans oui c’est
court, mais c’est plus facile
descendre que remonter disait le
proverbe.
Je lui demande d’accepter que
les responsabilités et les
tâches dépassent l’évaluation
qu’il avait faite de ce mandat,
lui, le premier surpris des
résultats du 1er
novembre dernier.
Je réitère l’appel à ceux qui
partagent cette analyse de la
situation, aux citoyens, aux
députés, aux intervenants, aux
organismes. N’hésitez pas à vous
affirmer verbalement ou par
écrit, en séance publique, par
lettre ouverte ou par tout autre
médium.
Corina Bastiani
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