samedi 02 octobre 2010
Projet de
stabilisation des berges de la
rivière Richelieu le long des
routes 133 et 223 entre
Saint-Basile-le-Grand et
Saint-Ours
Le BAPE
informe la population le 27
octobre 2010 à 19 h
Québec, le 28
septembre 2010 – Le Bureau
d’audiences publiques sur
l’environnement (BAPE) tient une
séance d’information sur le
Projet de stabilisation des
berges de la rivière Richelieu
le long des routes 133 et 223
entre Saint-Basile-le-Grand et
Saint-Ours par le ministère des
Transports. Cette séance à
laquelle participera le
promoteur sera animée par une
représentante du BAPE et aura
lieu le 27 octobre 2010, à
compter de 19 h 30, à la salle
municipale de
Saint-Marc-sur-Richelieu. La
séance sera diffusée en mode
audio et en direct sur le site
Web du BAPE à l’adresse
www.bape.gouv.qc.ca.
L’objet de la
séance d’information est de
permettre aux citoyens de
s’informer sur le projet, la
procédure d’évaluation et
d’examen des impacts sur
l’environnement, le processus de
consultation publique ainsi que
sur le rôle du BAPE. Cette
séance d’information s’inscrit
dans le mandat que le ministre
du Développement durable, de
l’Environnement et des Parcs,
monsieur Pierre Arcand, a confié
au BAPE. Ce dernier doit rendre
accessibles au public l’étude
d’impact et l’ensemble du
dossier relatif au projet. La
période d’information et de
consultation du dossier par le
public débute aujourd’hui et se
terminera le 12 novembre 2010.
OÙ
CONSULTER LA DOCUMENTATION SUR
LE PROJET ?
Les citoyens peuvent se
renseigner sur le projet en
consultant l’étude d’impact
réalisée par le promoteur et les
autres documents décrivant le
projet et, entre autres, ses
répercussions sur
l’environnement. À compter
d’aujourd’hui et jusqu’au 12
novembre 2010, ces documents
peuvent être consultés dans les
centres de consultation
régionaux suivants : à la
bibliothèque Armand-Cardinal et
au bureau des services
juridiques situé à l’hôtel de
ville de la municipalité de
Mont-Saint-Hilaire ainsi qu’à la
bibliothèque municipale
Archambault-Trépanier de la
municipalité de
Saint-Marc-sur-Richelieu.
L’ensemble du dossier est
également disponible au bureau
du BAPE à Québec, au 575, rue
Saint-Amable, bureau 2.10 et à
Montréal, à la Bibliothèque des
sciences juridiques de
l’Université du Québec à
Montréal, Pavillon Hubert-Aquin,
au 400, rue Sainte-Catherine
Est, local A-M100 de même que
sur le site Web du BAPE au
www.bape.gouv.qc.ca, sous la
rubrique « Mandats en cours ».
LE PROJET
L’érosion de certaines sections
des berges de la rivière
Richelieu a occasionné des
décrochements et l’affaissement
de l’accotement des routes 133
et 223 entre les municipalités
de Saint-Basile-le-Grand et de
Saint-Ours. Cette situation
porte atteinte à l’intégrité des
infrastructures du ministère des
Transports du Québec (MTQ). Des
interventions d’urgence ont dû
être réalisées à certains
endroits le long de ces axes. Le
MTQ a élaboré un programme de
stabilisation de talus des
berges afin d’assurer
l’intégrité des infrastructures
routières. Au total, 36 sites
nécessitant des travaux ont été
identifiés. Les municipalités
concernées par ces travaux sont
: Saint-Basile-le-Grand,
McMasterville,
Mont-Saint-Hilaire,
Saint-Marc-sur-Richelieu,
Saint-Charles-sur-Richelieu,
Saint-Antoine-sur-Richelieu,
Saint-Denis-sur-Richelieu et
Saint-Ours.
Les répercussions prévues par
le promoteur et les mesures
d’atténuation proposées dans
l’étude d’impact
Selon l’étude d’impact, les
travaux envisagés pourraient
avoir des répercussions sur la
circulation routière du secteur
car certaines voies pourraient
être fermées. La mise en place
d’une signalisation adéquate et
d’un réseau de circulation de
contournement permettraient
d’assurer la sécurité et le
maintien des liens de transport.
Selon le promoteur, les travaux
réalisés en bordure de la
rivière pourraient nuire à la
pratique d’activités
récréatives. Il s’engage
toutefois à remplacer les
infrastructures enlevées sur les
sites et à rétablir l’usage
antérieur aux travaux.
D’après
l’étude d’impact, la mise en
place des ouvrages de
stabilisation pourrait avoir
pour conséquence une
modification du paysage. Un
couvert végétal ainsi que
diverses plantations
permettraient de favoriser le
recouvrement des berges
stabilisées et de restaurer les
conditions visuelles existantes.
Certains sites visés par les
travaux font partie de propriété
privée. Le MTQ négocierait des
ententes avec les propriétaires
concernés. Si aucune entente
n’intervient ou si des besoins
techniques le nécessitent, le
MTQ pourrait avoir recours à une
servitude ou à l’expropriation.
Toutefois, dans la mesure du
possible, le promoteur
maintiendrait l’usage des sites.
Selon le
promoteur, les travaux
pourraient causer des
perturbations de la qualité de
l’eau. Des mesures d’atténuation
seraient mises en place
notamment l’installation d’un
recouvrement temporaire
anti-érosion et la réalisation
des travaux d’excavation en
dehors des périodes de crue. Les
habitats fauniques et
floristiques pourraient être
perturbés par les travaux. Afin
de limiter les répercussions, le
déboisement et la réalisation
des travaux s’effectueraient en
dehors des périodes de
nidification ou de frai de
certaines espèces fauniques.
Selon le
promoteur, les interventions où
des revêtements de pierres
seraient nécessaires pourraient
occasionner une perte permanente
de l’habitat du poisson. Il
s’engage à aménager un habitat
de reproduction ou d’alevinage
pour des espèces de poisson
d’intérêt pour la pêche. De
manière générale, les travaux de
stabilisation des berges
amélioreraient la qualité de
l’eau ainsi que la stabilité des
talus tout en réduisant les
risques d’érosion, ce qui
bonifierait l’habitat du
poisson.
LA DEMANDE D’AUDIENCE
PUBLIQUE
C’est durant cette période
d’information de 45 jours que
tout citoyen, tout groupe, toute
municipalité ou tout organisme
peut faire la demande d’une
audience publique auprès du
ministre du Développement
durable, de l’Environnement et
des Parcs. Le cas échéant, une
commission du BAPE pourrait être
chargée d’enquêter sur le projet
et de consulter la population à
cet effet. Cette demande doit
être transmise, par écrit, au
plus tard le 12 novembre 2010,
au ministre du Développement
durable, de l’Environnement et
des Parcs, monsieur Pierre Arcand,
675, boulevard René-Lévesque
Est, 30e étage, Québec (Québec)
G1R 5V7. Le requérant doit y
indiquer les motifs de sa
demande et son intérêt par
rapport au milieu touché par le
projet.
QU’EST-CE
QUE LE BAPE ?
Le Bureau d’audiences publiques
sur l’environnement est un
organisme indépendant qui relève
du ministre du Développement
durable, de l’Environnement et
des Parcs. Il a pour mission
d’éclairer la décision
gouvernementale dans une
perspective de développement
durable, lequel englobe les
aspects biophysique, social et
économique. Pour réaliser cette
mission fondamentale, le BAPE
informe, enquête et consulte la
population sur des projets ou
des questions relatives à la
qualité de l’environnement que
lui soumet le ministre. Il
produit par la suite des
rapports d’enquête qui sont
rendus publics.
Le BAPE est
par conséquent un organisme
gouvernemental consultatif et
non décisionnel.
Les personnes désireuses
d’obtenir plus de renseignements
peuvent communiquer avec Karine
Lavoie, au numéro suivant : 418
643-7447 ou, sans frais, au 1
800 463-4732, poste 536 ou par
courrier électronique à
l'adresse suivante :
berge_richelieu@bape.gouv.qc.ca.
Marie-Claude Tanguay
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