- Rhéal Blais
(Jean Doyon) - Faire une entrevue avec le
candidat libéral dans
Bas-Richelieu - Nicolet -
Bécancour(BRNB), Rhéal Blais, ne
laisse personne indifférent.
C'est un passionné de politique
fédéral, il dit aimer le Québec,
le Canada, et se présente sans
retenue comme un fédéraliste
libéral.
«
C'est ma première campagne
électorale, j'étais prêt à la
faire et je voulais la faire ! »,
répondait-il, quand on lui a
demandé pourquoi il se présente
particulièrement à cette
campagne-ci.
« On croit
que j'avais déjà fait de la
politique, mais non, je me suis
impliqué longuement à la fête du
Canada et c'était apolitique.
Par contre, je suis un libéral
de longue date très impliqué
dans des organismes économiques
et culturels régionaux »
Rhéal Blais croit que la
région a besoin d'une présence
politique accrue afin de faire
progresser des dossiers
économiques importants.
« On est
orphelin depuis trop longtemps
!, déclare-t-il. Quand
M.Plamondon nous dit
"trouvez-moi un dollar qui n'est
pas tombé dans le comté parce
que j'étais député du Bloc ou de
l'opposition", la question à se
poser c'est plutôt; où était
M.Plamondon avant la fermeture
d'Atlas ? A-t-il été au parfum
des problèmes qu'avait l'usine,
les travailleurs ? A-t-il fait
des interventions ? C'est facile
de dire, "Je défends le dossier
d'Atlas". Voyons,
réveillons-nous, ce n’est pas
après, c'est avant qu'il faille
s'impliquer. »
Le candidat libéral assure
qu'il a la capacité à devenir un
bon député, par son dynamisme,
sa détermination, sa
crédibilité, ses qualités de
batailleur, et sa disponibilité.
« Des
millions de dollars nous seront
octroyés soit par Alstom, Rio
Tinto et d'autres entreprises de
la région qui performent bien.
Est-ce qu'on pourrait aller
frapper à leur porte à savoir
s'ils auraient besoin d'aide ? Y
a-t-il quelque chose qu'on peut
faire, un besoin dans un
programme, moderniser une
entreprise, se mettre au parfum
de la technologie, donner un
coup de pouce ? C'est tout de
même des centaines d'emplois qui
sont en jeu ! »,
questionnait-il.
Le principal cheval de
bataille pour Rhéal Blais est le
développement économique
régional.
« Tout passe par là ! »,
dit-il. «
C'est bien évident, ça génère de
l'emploi, des services sociaux,
et même si je suis dans
l'opposition, je vais défendre
les mêmes combats. Je suis
capable d'aller frapper à la
porte des fonctionnaires et
leurs demander de les
rencontrer, sans aucune crainte.
», ajoutait-il.
Un des dossiers qui
l'inquiète, c'est la Marina de
Sorel. «
M. Dauplaise ne pourra pas s'en
sortir seul, ça prend de l'aide.
Mais le Bloc ne fait rien pour
développer la région. Qu'il ne
vienne pas me dire qu'il ne
connaît pas la nécessité et les
besoins de la Marina. C'est un
levier économique énorme au
niveau du tourisme, et on ne
fait rien, on est pas présent !
», complétait-il.
Un autre exemple, se
souvenait-il;
« La perte
de la Fête du Canada, 28 000
personnes y participaient
pourtant, des familles, des
jeunes enfants, mais le député
du Bloc n'y croyait pas et ne
l'a pas défendu, répliquant
qu'on se servait de ça pour
faire de la propagande libérale.
Come on, la fête du Canada,
c'est une fête nationale.»
Dans sa plateforme
électorale, M.Blais parle
d'agriculture comme un domaine,
qu'il faut vraiment s'attaquer.
« On est
en train de perdre nos terres au
profit des Asiatiques et c'est
déplorable. Il faut maintenant,
donner un coup de pouce à notre
relève, la formation, trouver de
nouveaux créneaux, il en existe,
ça prend du courage politique
pour trouver de l'aide à
l'agriculture, pas juste d'aller
faire des encans chinois. Je ne
me présente pas en politique
pour aller faire des encans
chinois, ça ne m'intéresse pas,
je n'aurai pas le temps de faire
ça. Mais les gens seront servis
autrement, il va y avoir des
résultats économiques, il va y
avoir du développement, et on va
créer de la richesse ici!»
M.Blais était à même de
constater que Bas-Richelieu -
Nicolet - Bécancour est un grand
comté, puisqu'il a fait le tour.
« Les gens
sont fatigués, et ils veulent un
changement réel. Maintenant, ils
vont comprendre, c'est quoi un
vrai député présent, je vais
être présent. », disait
M.Blais qui est un industriel
depuis plusieurs années, bien
qu'il soit également ingénieur
en génie technique, et diplômé
en droit des affaires et en
administration.
Sur le plan canadien
Qu'a-t-il à répondre quand on
lui demande de comparer Jack
Layton et Michael Ignatieff ?
« Les deux
hommes ne se comparent pas, de
un, par leur cheminement
académique, et de leur
orientation politique. Je ne
pense pas que l'âge et
l'expérience politique soit
importants rendus à ce niveau,
c'est plutôt de la façon que le
Chef est entouré qu'il faut
regarder. Quand tu es bien
entouré, les choses avancent.
J'aime les idées d'Ignatieff, de
vouloir améliorer le régime
public, et le sort des personnes
âgées, etc.. »
Le candidat libéral de BRNB
assure que son parti est très
conscient du déficit de 56G $,
découlant du gouvernement
Harper. «
On demande à Harper de sortir
les chiffres réels, les
dépenses, aller au fond des
choses, surtout au niveau des
dépenses de l'état. On attend
encore ces chiffres. »
En terminant, Rhéal Blais
espère que les jeunes seront au
rendez-vous pour le vote du 2
mai prochain.
« Il faut
se redonner une fierté et une
meilleure économie. Allez voter
le 2 mai ! »